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Il est facile d'ignorer nos peurs et d'espérer qu'elles vont s'en aller. C'est malheureusement rarement le cas. Il faut faire quelque chose quand elles se mettent à perturber notre vie de tous les jours. Comment allez-vous les affronter ? Vous vous demanderez pourquoi vous ne l'avez pas fait plus tôt si vous appliquez l'état d'esprit adéquat !

Partie 1
Partie 1 sur 3:

Analyser la situation

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  1. Faites-le sérieusement. Dès à présent, prenez un morceau de papier et un crayon. Notez vos peurs. De quelle nature sont-elles ? D'où viennent-elles ? Quelles en sont les origines profondes ? Quand semblent-elles émerger ? Quand sont-elles moins virulentes ? Dans quel état vous laissent-elles ? Éloigner les peurs en les couchant sur le papier va vous aider à faire preuve de plus de logique et de plus d'objectivité par rapport à vos peurs.
    • C'est vraiment une bonne idée de démarrer un journal de vos peurs. Chaque fois que vous vous sentez submergé(e) par la peur, emparez-vous de votre carnet de notes et consignez vos impressions. Ce n'est pas seulement un bon outil, cela peut aussi vous aider à vous rendre compte que vous pouvez après tout prendre la situation en main.
  2. Choisissez maintenant une peur que vous voulez surmonter. Nommez-la au sommet de l'échelle. Nous allons échelonner cette peur au pied de l'échelle, songez à une petite mesure que vous pourriez prendre pour commencer à l'affronter. Devant chaque barreau d'échelle, trouvez une action qui vous rapproche du sommet pour l'affronter de face.
    • Voici un exemple : disons que vous avez peur de monter en avion. Le simple fait de vous trouver près d'un avion vous énerve déjà. Inscrivez au pied de votre échelle « me rendre à l'aéroport » en temps que premier barreau. Vous irez simplement à l'aéroport, c'est tout. Vous devez ensuite étudier les mécanismes qui régissent un vol (et non plus des « ailes qui sont soutenues par un sortilège ! »). Après, il vous faudra réserver un vol court de trente minutes avec un ami. Quelques étapes plus loin, vous prendrez un vol de quatre heures par vous-même. Vous voyez la procédure ?
  3. Maintenant que vous avez encerclé votre cerveau avec votre peur, vous savez d'où elle vient puisque vous l'avez fragmentée en étapes, il est temps d'emballer votre cerveau, ben oui, votre cerveau. Songez-y : votre peur, c'est quoi au juste ? C'est juste une façon de penser. Ce n'est pas concret, ce n'est pas animé, c'est juste un neurone déglingué qui vous fait grimper aux rideaux. On peut contrôler ce petit neurone, c'est facile. Il vous suffit simplement de vous affronter vous-même.
    • Prenez une minute pour fixer ce concept dans votre tête. Quoi qu'il se passe dans votre tête, vous l'avez créé vous-même d'une façon ou d'une autre. Vous n'avez pas besoin d'affronter littéralement quelqu'un ou quelque chose, vous avez juste besoin de changer votre façon de penser la chose. Quand vous vous rendez compte qu'il n'y a finalement pas d'obstacle, vous pouvez commencer à faire de sérieux progrès.
  4. C'est une chose que d'avoir peur de parler en public. Cela arrive à la plupart des gens. Mais c'en est une autre si vous avez peur du petit bonhomme vert qui jaillit de votre placard et vous emporte à Aulnay-sous-Bois. Il est probable que vous sachiez si votre peur est justifiée, irrationnelle, dévorante ou même invalidante. Si c'est le cas, envisagez de voir un thérapeute. Il peut vous confronter dès aujourd'hui à votre peur, quelle qu'elle soit.
    • Le champ d'investigation de la psychologie a vu des progrès notables avec la technique de l'exposition à la peur. Il s'agit d'une désensibilisation progressive où l'on vous rapproche chaque jour de votre peur et la voilà qui jaillit, et paf ! Vous vous la prenez en pleine figure. Cela semble assez terrible, c'est sûr, mais cela vaut la peine d'essayer  [1] .
  5. Il est probable que vous ne soyez pas seul(e) dans ce cas. Il y a des milliers, sans doute des millions, de gens qui ressentent la même chose que vous. Comment ont-ils surmonté leurs peurs ? Vous pouvez le savoir grâce à la technologie d'aujourd'hui. Et il y a bien sûr wikiHow ! Vous sentez-vous interpelé(e) par l'un de ces articles ?
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Partie 2
Partie 2 sur 3:

Aller à la conquête de ses peurs

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  1. Visualisez-vous, en personne, pleine de confiance et totalement dénuée de peurs. Vous pourriez penser que c'est ridicule, certes, mais cela peut marcher. Cela peut du moins vous mettre de bonne humeur, de vous rendre optimiste et de vous sortir de votre périmètre de sécurité. Figurez-vous donc dans cette situation. Déterminez ce que vous voyez, sentez, votre état d'esprit, ce que vous pouvez toucher. Prenez maintenant le contrôle de la situation. La situation est à présent bien gravée dans votre esprit aussi clairement que dans la vraie vie. Vous êtes sidéré(e), n'est-ce pas ?
    • Cela peut demander un certain entrainement. Au début, ne faites que cinq minutes de visualisation. Quand cela devient plus facile, allez jusqu'à dix minutes. Puis, prenez tout le temps qu'il faut pour entrer dans cette zone dangereuse. C'est comme de la méditation positive avec un soupçon de défi. Quand vous y arrivez, ce n'est plus vraiment un problème, vous vous y êtes déjà habitué !
  2. Quand vous êtes couché(e) au lit, essayez parfois ceci : retenez votre respiration, serrez les poings et mettez-vous dans une position très tendue. Vous vous rendrez rapidement compte que vous vous sentez vraiment tendu. Votre esprit se sert aussi des indices donnés par votre corps et pas seulement l'inverse. La bonne nouvelle est que cela marche aussi dans l'autre sens. La détente du corps peut aider à apaiser votre esprit. Essayez !
    • Si vous réagissez comme la plupart des gens, le simple fait de penser à votre peur peut vous déstabiliser un peu. Ainsi, tandis que vous vous trouvez à un endroit sûr, concentrez-vous à vous détendre. Commencez par votre front et descendez le long de votre corps. Songez aux battements de votre cœur, songez à votre posture. Il est très difficile pour votre esprit de se préparer à la riposte ou à la fuite si votre corps n'est pas prévenu du danger.
  3. La respiration est grandement responsable de ce que nous soyons ou non effrayés ou nerveux. Quand notre respiration s'accélère, notre esprit commence à paniquer. Nous ressentons une menace proche, qu'elle soit réelle ou non. L'adrénaline se met à monter et on doit faire quelque chose (songez à une attaque de panique). La solution ici consiste à vous souvenir de bien respirer. Vous pouvez ralentir consciemment votre respiration. L'afflux d'oxygène va permettre de vous calmer les nerfs.
    • Tâchez de respirer profondément. La plupart d'entre nous respirent par la poitrine alors que nous avons une réserve de poumons inutilisée autour de notre diaphragme. Assurez-vous que votre estomac se dilate quand vous respirez, cela se produit quand vous le faites correctement !
  4. Vivez l'instant présent . La plupart des peurs concernent l'avenir. Nous ne pouvons pas le prédire, mais nous nous en préoccupons tout de même. Nous nous en soucions tellement que ça nous enchaine. Winston Churchill aurait dit : « Quand je me rappelle de tous mes soucis, je repense à ce vieil homme qui a dit sur son lit de mort qu'il a eu un tas d'ennuis dans sa vie, lesquels ne se sont jamais produits  [2] . » Ainsi, quand vous ressentez le besoin de vous faire des cheveux blancs, pensez à maintenant. Songez aux odeurs. Qu'entendez-vous ? Que font vos doigts ? Quelle est la sensation de vos vêtements sur votre peau ? Quelle partie de votre corps est la plus froide ? Qu'est-ce qui attire l'attention de vos yeux ? Mobilisez votre attention sur ce qui se passe maintenant.
    • Disons que vous êtes sur le point de délivrer un grand discours et vous avez peur de parler en public. Plutôt que de vous imaginer en train de tomber sur vos fesses, de bégayer tout le temps et de faire rire toute l'assistance, pensez à l'affreuse moquette du vestibule. À la curieuse sensation dans votre estomac après avoir avalé ce friand douteux à midi. À la peinture qui s'écaille près du plafond. Et le moment de parler est venu et vous n'avez pas eu le temps de vous mettre dans tous vos états. Vérifiez !
  5. Oui, c'est un peu risible, mais le fait de penser à nos réussites (même les plus lointaines, comme d'avoir appris à faire du vélo, alors que ça craignait) peut vraiment nous requinquer. Quelles sont les choses admirables que vous avez faites face à l'adversité ? Qu'avez-vous fait que vous ne pensiez pas être capable de faire ? Qu'est-ce qui ne vous a pas tué et vous a rendu plus fort(e) ?
    • Cela peut prendre une seconde, mais ces réussites sont bien là. Avez-vous été bon à l'école ? Avez-vous fait partie d'une équipe sportive brillante ? Avez-vous cuisiné, peint, fabriqué ou écrit quelque chose de génial ? Avez-vous appris à conduire une voiture ? À jouer d'un instrument de musique ? Ce sont toutes des choses dont vous pouvez être fier !
  6. Quand vous êtes sur le point d'affronter vos peurs, songez simplement aux vingt secondes suivantes. C'est tout. Le reste de votre vie n'en dépend pas ni même le reste de la journée. Vous n'avez besoin que de ces vingt secondes. Si vous pouvez avoir une prise sur ces vingt secondes, vous serez verni. Savez-vous à quel point vingt secondes passent vite ?
    • Vingt secondes de courage insensé. Vingt secondes d'enthousiasme irrépressible. Vingt secondes de génie achevé. Vous pouvez gérer ça, n'est-ce pas ? Vous pouvez bien faire semblant pendant un tiers de minute ! Car après ces vingt premières secondes, ça roule tout seul.
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Partie 3
Partie 3 sur 3:

Attaquer ses peurs

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  1. Ne vous déshabillez pas ! Exposez-vous à vos peurs. C'est le seul moyen de le faire. Il vous faudra grimper sur cette échelle. Alors, rendez-vous dans cette animalerie et jetez un coup d'œil aux serpents . Prévenez vos collègues que vous allez le faire, touchez-vous la tête. Quelle que soit votre peur, faites-le. Vous êtes à présent dans le périmètre de votre peur. Vous êtes parvenu(e) jusque là.
    • Une fois que vous avez jeté un œil indifférent aux serpents, allez plus loin . Et plus loin encore le lendemain. Avancez jusqu'à ce que vous puissiez toucher le vivarium. Un jour, laissez votre main dessus. Le lendemain, bougez un doigt en direction du serpent. Finalement, que vous vous en rendiez compte ou non, vous serez occupé à faire des mamours à cette affectueuse bestiole, voire même tenté de la rapporter chez vous comme un symbole de votre merveilleux courage.
      • Ce n'était par ailleurs qu'un exemple. Remplacez « serpent » par tout ce qui vous fait peur. Mais ne caressez pas forcément ce que vous craignez, ce serait très mal vu.
  2. Vous avez surement déjà été installé(e) à une terrasse de café à boire un bon jus quand un gosse est arrivé pour vous fixer sans raison et en silence. Quelques années plus tard, l'enfant aura honte de ce même comportement. Il en va de même de nos peurs d'adultes ! Petits, nous ne savons pas ce qu'est la peur. Puis nous devenons adultes et nous apprenons que nous devrions avoir peur de certaines choses. Nous avons peur de fixer les autres. Nous avons peur de porter une salopette en cours de chimie. Nous avons peur de monter dans ce grand huit. Il fut un temps où nous le faisions.
    • Si votre peur est sociale, ceci sera tout spécialement indiqué. Prenons cet exemple de la « salopette en cours de chimie ». Vous ne voudriez pas être surpris à porter cette tenue insolente devant tout le monde, n'est-ce pas ? Pourquoi pas ? Que vont-ils faire, rire et vous montrer du doigt ? S'ils le font, et alors ? Qu'est-ce qui cloche ici ? Si votre meilleur ami avait fait la même chose, ne l'auriez-vous pas félicité pour avoir fait preuve d'un courage excentrique ? On espère que oui !
  3. Ceci est assez évident. Votre cerveau ne peut digérer qu'une pensée à la fois. Si donc vous le bombardez d'un tas de stimulus, certains de ces mauvais stimulus bien effrayants sont destinés à être siphonnés. Ainsi, gardez votre iPod allumé pendant que vous vous passez par la sécurité de l'aéroport. Ces charmants bips affolés peuvent être les dérivatifs dont vous avez besoin.
    • La musique est bien, mais il y a aussi des douzaines d'autres moyens. Pincez-vous. Mangez épicé. Essayez de trouver dix noms de poissons, que diable. Même les choses qui paraissent très simples peuvent être efficaces.
  4. Le fait d'avoir un copain qui peut vous aider avec votre phobie peut faire une sacrée différence. Vous avez juste besoin de quelqu'un pour vous prendre la main ! Il n'y a pas de honte à ça. Même les adultes ont besoin d'une béquille de temps à autre. Ils peuvent vous rassurer, vous changer les idées et être vos supporteurs.
    • Demandez à la famille ou aux amis de vous aider. Ils seront tellement fiers de vous ! Faites-leur connaitre vos intentions, comment vous allez faire pour surmonter ça et demandez-leur juste d'être là quand vous affrontez votre peur. Faites-leur savoir comment vous risquez de réagir et ce que vous attendez d'eux. Ils ne peuvent se rendre utiles qu'en sachant ce qu'ils doivent faire.
  5. Les choses ont parfois un sens quand nous ne les nommons pas à voix haute. Puis, quand nous nommons ces choses à voix haute... nous nous rendons compte qu'elles sont parfaitement ridicules. Cela peut se produire aussi avec les peurs ! Parlez de vos peurs avec quelqu'un. Cela pourrait vous ramener à la réalité !
    • Disons que vous avez peur de demander une augmentation à votre patron. Votre ami vous demande pourquoi vous avez peur. Vous réagissez en disant : « Et si je suis viré ? » Songez-y. Parmi toutes les éventualités, quelle est la probabilité que vous soyez renvoyé ? Vous pourriez avoir cette augmentation, votre patron pourrait dire non, on pourrait vous dire pourquoi vous ne serez pas augmenté (mais aussi ce que vous pouvez faire pour l'avoir), mais l'éventualité d'être renvoyé ? Peu probable. Il faut parfois le dire à voix haute pour se rendre compte de la chose.
  6. Cela peut marcher, même si le conseil semble de peu de valeur. Bien des gens ont appris à être surs d'eux en faisant comme s'ils l'étaient, beaucoup ont gagné en assurance grâce à cela et bien d'autres ont aussi affronté leurs peurs de cette manière-là. Et ça peut marcher ! Le plus gros de votre peur est dans votre tête. Personne d'autre que vous ne sait que vous faites comme si vous n'aviez pas peur, car dans la réalité des autres, vous n'avez pas peur. La peur n'existe que dans votre réalité !
    • L'esprit est un sacré petit chenapan rusé. Vous êtes-vous déjà obligé à sourire pour vous rendre compte que vous étiez moins triste ? Vous êtes-vous déjà forcé à bâiller pour vous rendre compte que vous étiez réellement fatigué(e) ? La logique est la même. Si vous faites comme si vous n'étiez pas préoccupé par quelque chose, que vous ne l'êtes pas assez vite, vous ne le serez pas du tout.
  7. Nous autres humains avons la réputation d'être très casaniers. Nous sommes très casaniers. Nous le sommes jusqu'à ce que quelque chose doive absolument changer. Nous n'avons malheureusement aucun contrôle sur ce changement. Ce changement arrive quand il veut. L'instant décisif est celui où vous désirez ce changement au point d'en oublier vos peurs. Là, tout à coup, il n'est même plus question d'avoir peur. Vous le voulez si fort que la peur ne se trouve même plus dans votre ligne de mire.
    • Cela est plus facile à gérer avec des peurs qui vous touchent directement dans la vie de tous les jours. Si vous avez peur des toucans qui vivent en Afrique, vous ne seriez pas capable de le vouloir très fort pour le dominer. Mais si vous avez peur des foules, cette volonté peut être très concrète. Concentrez-vous dessus. Tirez-en parti. Prenez le temps de vous rendre compte que cela ne vaut pas la peine d'avoir peur. Servez-vous-en. Servez-vous-en à votre avantage !
  8. Offrez-vous quelque chose chaque fois que vous avez affronté une petite peur, que vous avez gravi un barreau de l'échelle. Mangez un gâteau ! Faites les magasins ! Faites une sieste. Vous le méritez. Vous faites quelque chose que bien des gens sont incapables de faire. Félicitez-vous et parlez-en à tout le monde. C'est quelque chose dont vous pouvez être fier(e) !
    • Quand vous atteignez le fin du fin de la peur, récompensez-vous avec le fin du fin en matière de récompense. Plus la peur aura été grande et plus grande sera aussi votre récompense. Prévoyez-le dans le but de vous motiver. Tout le monde a besoin d'une motivation. Quand une récompense vous attend, quand vous savez que d'autres sont au courant de vos progrès, vous serez condamné à réussir. Et si vous pensez de façon optimiste , vous réussirez.
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Conseils

  • Lisez davantage d'ouvrages sur les moyens d'affronter les peurs, de préférence au moins un article par jour. Plus vous vous entourerez de l'idée d'affronter vos peurs et mieux vous saurez jeter inconsciemment vos peurs aux orties.
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Avertissements

  • Quand nous parlons d'affronter vos peurs, nous ne pensons à rien de trop dangereux. Si, par exemple, vous avez la phobie des requins, n'allez pas vous baigner en mer avec eux. Si vous voulez affronter vos peurs, soyez avisé et prudent.
  • Vous pourriez parfois avoir trop peur et ne pas être capable d'affronter la peur que vous vouliez combattre aujourd'hui. C'est tout à fait normal. Ne vous mettez pas dans tous vos états. Soyez prêt(e) à vous faire écarteler demain !
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