PDF download Télécharger l'article PDF download Télécharger l'article

Le latin est désormais une langue dite « morte », comme le grec ancien, mais il n'empêche qu'elle est encore aujourd'hui enseignée et parlée. L'apprentissage du latin permet d'étendre son répertoire linguistique, de mieux maitriser les langues latines (italien, français, roumain…) ou même non latines (cf. l'anglais qui a beaucoup emprunté au français), de lire les anciens dans le texte (si vous faites de la philosophie, par exemple)...

Partie 1
Partie 1 sur 4:

Apprendre les bases du latin

PDF download Télécharger l'article
  1. Si votre langue s'écrit avec un alphabet « latin », vous pensez peut-être connaitre l'alphabet du latin ancien. Certes, c'est en partie vrai, mais les langues évoluent et il y a quand même quelques différences  [1] .
    • Les lettres J, V et W n'existent tout simplement pas. Enfin, pas tout à fait ! L'alphabet latin compte au total 25 lettres.
    • Le « R » est roulé, limite trillé.
    • La lettre Y est connue sous l'appellation de « i grec » et le Z est le « dzêta ».
    • L’« i » se prononce comme en français et l’« Y » se prononce « u ».
      • Selon l'alphabet phonétique international (API), la lettre « I » est parfois prononcée comme un /j/ et la lettre « Y », comme un /y/. Allez comprendre !
    • Le « U » s'écrit « V » dans les inscriptions gravées.
  2. À la différence du grec dont on connait la prononciation, il n'y a pas de prononciation spécifique du latin. Globalement, toutes les lettres se prononcent. Cependant, il y a une scansion en latin, des accents toniques si vous préférez et certaines diphtongues.
    • L'apex (´) ou accent aigu est utilisé pour faire d'une voyelle simple, une voyelle dite « longue ». Ainsi, un « a » accentué aura une prononciation plus longue et l’« e » ressemblera à un « é ».
      • Malheureusement pour l'apprenant, en latin moderne, on doit utiliser, quand c'est nécessaire, un signe appelé « macron » (¯), placé au-dessus d'une voyelle pour indiquer qu'elle est longue . Vous ne le verrez jamais dans les écrits latins. Pour ajouter à la confusion, le mettre ou pas, certains livres ou dictionnaires n'accentuent pas les lettres, alors qu'elles devraient l'être pour pouvoir les prononcer correctement. En espagnol, on a le même signe pour accentuer les syllabes. Si un jour vous vous rendez en Italie et que vous fouillez un peu, vous pourriez trouver ces diacritiques sur les inscriptions de l'époque classique ou du Bas-Empire  [2] .
    • L'association de certaines lettres (voyelles ou consonnes mélangées) peut changer la prononciation. « Ae » rend quelque chose comme « aille » (/ai/), « ch » rend un son dur semblable à un « k », « ei » se prononce « eille » (/ei/), « eu » se prononce « éou » et « oe » se prononce comme « œil »
      • Si vous avez quelques notions émanant de l'alphabet phonétique international (API), ce sera plus facile pour vous, il y a beaucoup de similitudes. L'alphabet phonétique international (API) est dérivé du latin  [3] .
  3. Le français et l'anglais ont des racines latines et cela aide à placer l'accent tonique. Cependant, ça ne marche pas tout le temps ! Le latin a ses propres règles de scansion.
    • Avec les mots n'ayant qu'une syllabe, l'accent est sur la syllabe.
    • Avec les mots ayant deux syllabes, l'accent est sur la première syllabe (ex. : pos - co - « je demande »)
    • Avec les mots ayant plusieurs syllabes, l'accent est sur l'avant-dernière syllabe si cette dernière est longue, comme dans menti un tur  : ils mentent.
    • Avec les mots ayant plusieurs syllabes et dont l'avant-dernière syllabe est courte (ou faible), l'accent est alors sur la syllabe antépénultième, comme dans im pe rator : empereur, homme investi de l' imperium .
      • Cela ressemble beaucoup à l'anglais, non ? Sur ce plan-là, l'anglais s'est largement inspiré de l'accentuation tonique du latin. Même les mots d'origine germanique ont subi ces règles !
  4. Si vous ne vous en êtes pas encore aperçu, sachez que le latin est une langue compliquée (comme toutes les langues, d'ailleurs !) Si vous en commencez l'étude, sachez que vous vous embarquez pour une longue et difficile expédition. Si l'on prend comme exemple la seule conjugaison des verbes, on comprend la difficulté. Il y a le mode, le nombre, les personnes. Vous suivez ? On rajoute la concordance des temps. Vous suivez toujours ? On finit par les exceptions de conjugaison. Soyez sans crainte ! On y arrive ! La conjugaison des verbes en latin doit prendre en considération un certain nombre de facteurs  [4]  :
    • les trois personnes : la première, la seconde et la troisième
    • les deux aspects : l'accompli (l'action est finie) et l'inaccompli (l'action n'est pas finie)
    • les deux nombres : le singulier et le pluriel
    • les trois modes : l'indicatif, le subjonctif et l'impératif
    • les six temps de conjugaison : le présent, l'imparfait, le futur, le parfait, le plus-que-parfait et le futur antérieur
    • les deux voix : active et passive
    • les quatre formes verbales : l'infinitif, le gérondif, le participe et le supin
      • Avons-nous déjà signalé qu'il y a aussi 7 cas de déclinaison et 3 genres ?
    Publicité
Partie 2
Partie 2 sur 4:

Apprendre les noms, les verbes et les racines des mots

PDF download Télécharger l'article
  1. Vous avez d'ores et déjà mesuré l'ampleur de la tâche, vous allez apprendre beaucoup de choses nouvelles. Mais, à bien y regarder, si vous maitrisez déjà bien l'anglais (et encore plus une langue latine !), vous allez vite vous rendre compte que vous ne partez pas de zéro, au moins sur le plan lexical.
    • Toutes les langues latines proviennent du latin vulgaire, ici, le mot « vulgaire » est à prendre dans son sens premier (vulgus = « peuple ») de commun , pas dans celui de désagréable, de déplacé. Même les langues de la branche germanique, comme l'anglais, possèdent des mots d'origine latine (58 % des mots anglais, c'est beaucoup  [5]  !). Ce pourcentage monte singulièrement pour des langues purement latines comme le français ou l'italien.
      • La langue anglaise est pleine de doublons germaniques/latins, deux mots (l'un germanique, l'autre latin) pour désigner une seule et même chose. Ainsi, on a, par exemple, « begin » (tr. : commencer) et « commence » : devinez un peu lequel est germanique, lequel est latin ! Idem avec « ask » (tr. : demander) et « inquire » ? Ou encore « Aware » (tr. : être conscient) et « cognizant  [6]  » ! Cette liste est loin d'être exhaustive !
      • Les mots (anglais, français) qui ont une racine latine sont innombrables. Souvent, vous allez rencontrer des mots latins qui éveilleront en vous des mots de votre langue. Ainsi, la racine latine Brev a donné « brief » (anglais) et « bref » (français  [7] ). Vous comprenez mieux maintenant, le sens des mots comme « brevity » (brièveté), « brief » (bref) et « abbreviation » (abréviation), non ? Vous saisissez maintenant l'intérêt du latin ?
  2. Le latin était une langue fortement évolutive (certainement à cause de l'étendue de l'Empire !) ouverte aux apports extérieurs. Elle est aussi intrinsèquement flexionnelle, tous les mots ne sont pas « invariables », certains modifient leur forme (sonore et/ou visuelle  [8] ). Si vous avez déjà une certaine connaissance des langues européennes, cela ne doit pas vous surprendre. À l'inverse, le latin est aussi à l'origine des difficultés des langues dites latines.
    • L'inflexion des verbes en latin aboutit à l'existence de 4 familles de conjugaison, basées sur la tournure des verbes quand ils sont conjugués au présent. La façon dont ils se comportent dans les autres temps ne joue pas. Ces variantes de conjugaison ne peuvent se deviner : il faut les connaitre, les pratiquer. Si la plus grande partie des verbes entre dans une de ces familles, il n'en va pas de même de certains verbes atypiques, comme le verbe « esse » (être). Ce sont le plus souvent les verbes les plus courants qui ont une structure de conjugaison particulière (mais est-ce si étonnant ?). Par ex. : I am, you were. Je suis, tu es. Yo soy, tu eres. Tout est différent  [4]  !
      • Si cela vous semble un peu ardu, retenez pour l'instant qu'il n'y a que 4 familles de verbes et que quasiment tous les verbes entrent dans une de ces familles. Pourtant, vous pourrez les conjuguer en vous conformant aux règles de conjugaison du groupe
    • À chaque temps correspond une désinence verbale ! À la voix active, elles sont toutes identiques, sauf au parfait. Les désinences ultimes et invariables, des 5 temps sont les suivantes :
      • Au présent, etc. :
        Singulier
        Première personne ō, –m
        Deuxième personne –s
        Troisième personne –t
        Pluriel
        Première personne –mus
        Deuxième personne –tis
        Troisième personne –nt
      • Au parfait :
        Singulier
        Première personne –ī
        Deuxième personne –istī
        Troisième personne –it
        Pluriel
        Première personne –mus
        Deuxième personne –istis
        Troisième personne –ērunt
  3. C'est une sorte de « conjugaison » des noms, des adjectifs et des pronoms. Il y en a cinq principales. Ainsi, « rosa, -ae » (la rose) appartient à la première déclinaison, tandis que « civis, -is » (le citoyen) appartient à la 3e. Ensuite, selon le sens de votre mot dans la phrase, on lui appliquera un des six cas.
    • Décliner les substantifs ( et les adjectifs, et les pronoms…) en latin n'est pas chose facile, car il y a non seulement à prendre en compte le nombre (singulier ou pluriel), mais aussi le genre (masculin, féminin et neutre). Il y a, en latin, 7 cas de déclinaison et à chaque cas, on a une terminaison différente. L'eau ( aqua, -ae ) est du genre féminin, peut être au singulier ou au pluriel, ce qui fait 14 terminaisons différentes (enfin presque !).
      • Si vous voulez tout savoir, sachez que aqua appartient à la première déclinaison (celles des noms finissant en -a [9] ).
    • Le latin a emprunté des mots au grec ancien, lesquels mots ont été adaptés pour qu'ils puissent être à leur tour déclinés  [9] .
    • Point positif : les pronoms ne peuvent être que masculins ou féminins. Toujours bon à prendre ! Point négatif : les adjectifs s'accordent en genre et en nombre avec les substantifs auxquels ils sont adjoints (terminaisons identiques). Heureusement, il n'y a que trois déclinaisons pour les adjectifs  [9]  !
  4. En latin, il y a sept cas (dont six principaux) et si vous n'êtes pas encore anéanti, sachez que des terminaisons sont communes à deux ou trois cas. Dans les tableaux de déclinaison que vous rencontrerez, les noms de ces cas seront abrégés, le plus souvent par leurs trois premières lettres ( nom. pour nominatif).
    • Avez-vous remarqué qu'en anglais, on a, par exemple, « book » et « books », mais « child » et « child ren  ? » Comment cela se peut-il ? En fait, il y avait des cas en anglais, mais ils ont tous disparu, non sans laisser certaines traces. Au cas (haha !) où vous seriez un peu perdu(e), sachez qu'on détermine le cas d'un substantif (ou d'un adjectif) en étudiant sa désinence. On en déduit alors la fonction du mot dans la phrase. Voici donc les principaux cas en latin.
    • Le nominatif  : c'est le cas du sujet ou celui de l'attribut du sujet. Le nom au nominatif est celui qui accomplit le verbe qui suit.
    • L'accusatif  : c'est la marque du COD (complément d'objet direct), même si parfois il sert à d'autres usages (après certaines prépositions par exemple).
    • Le génitif  : c'est le complément du nom (quand il indique la possession, la filiation, etc.). C'est l'équivalent de « de » en français ou de « of » en anglais. En vieil anglais, les noms au génitif se terminaient par « -es ». Allez comprendre  [10]  !
    • Le datif  : c'est le cas des compléments d'objet indirects (COI) ou le destinataire d'une action. C'est l'équivalent de « à (quelqu'un) » en français ou de « to » ou « for » en anglais.
    • L'ablatif  : c'est un cas servant principalement aux compléments circonstanciels, par exemple, qui accomplit une action. C'est l'équivalent d'« avec », « par », « dans », « sur », etc. en français ou de « by », « with », « from », « in » et « on » en anglais.
    • Le vocatif  : c'est le cas de la personne ou de la chose que l'on appelle. Dans la phrase : « Pierre, tu es là ? Pierre ! » Pierre sera au vocatif.
    • Le locatif  : c'est un cas grammatical exprimant la localisation dans l'espace (sans mouvement), le lieu où se déroule l'action exprimée par le verbe. Ce cas existait aux époques reculées, mais à la période classique, il a été supplanté par l'ablatif précédé de la préposition « in ». Il est demeuré pour les villes qui appartiennent aux première et deuxième déclinaisons et dans quelques tournures (« domi » = à la maison  [11] ).
  5. Parce qu'en anglais (ou en français), il n'y a pas de déclinaison et de conjugaison signifiante, l'ordre des mots est essentiel. En revanche, en latin, par exemple, la phrase « le garçon aime la jeune fille » n'a pas à être traduite dans cet ordre « Puer amat puellam », littéralement, « le garçon ( puer ) aime ( amat ) la jeune fille ( puellam ) ». En théorie, on pourrait aussi dire : « Puellam amat puer » qui signifierait la même chose -- tout est dans les terminaisons en fait !
    • Si on écrivait en français « la jeune fille aime le garçon », les formes des substantifs n'ont pas changé, n'est-ce pas ? Cette phrase en latin serait : « Puella (nom.) amat puerum (acc.) ». Vous avez vu le changement de désinences ? C'est ça, le charme de la déclinaison !
      • En fait, le plus souvent, le verbe est à la fin de la phrase. Le latin ne suit pas la règle sujet-verbe-complément comme en français ou en anglais. On disait précédemment que l'ordre n'importait pas : en fait, si ! Il faut écrire et dire : « Puer puellam amat ».
    Publicité
Partie 3
Partie 3 sur 4:

Apprendre par soi-même

PDF download Télécharger l'article
  1. Rosetta Stone et Transparent sont deux sociétés qui vous proposent d'apprendre le latin. Sur le site de la société « Transparent », par exemple, vous pourrez écouter gratuitement du latin.
    • C'est une façon très commode de débuter. Vous allez pouvoir travailler chez vous et à votre rythme. Il est préférable de travailler un peu tous les jours, de façon à pouvoir mieux assimiler, et pour ça, les logiciels sont parfaits et… patients !
  2. Vous en trouverez dans votre bibliothèque municipale, universitaire, dans les bonnes librairies, etc. Il est bien de posséder également un dictionnaire (le Gaffiot pour le latin-français) et des livres de grammaire latine. Des manuels, grammaires, ainsi que le dictionnaire Gaffiot pour appareils mobiles, sont disponibles gratuitement sur le site du Cercle latin de la Nouvelle-France .
    • De surcroit, vous pouvez aussi consulter de nombreux sites Internet traitant du latin. Vous y trouverez des centaines de vidéos, des tutoriels, des exercices… Même si c'est une langue « morte », il y a encore des milliers de personnes qui la font « vivre » !
  3. Les grands noms de la littérature antique écrivaient pour beaucoup en latin : Virgile, Cicéron, Sénèque, Marc-Aurèle… Au Moyen Âge, les lettrés (arts, morale, philosophie, droit, histoire, religion…) écrivaient et étudiaient en latin. C'est toujours mieux de lire les Anciens dans leur langue d'origine !
    • Comme pour toutes les langues, une fois que vous maitriserez un tant soit peu le latin, évitez de recourir systématiquement au dictionnaire pour voir la traduction de tel ou tel mot. Essayez plutôt de deviner le sens général, le dictionnaire n'étant là que pour vous dépanner.
    Publicité
Partie 4
Partie 4 sur 4:

Apprendre avec d'autres personnes

PDF download Télécharger l'article
  1. Selon les pays, on peut apprendre le latin au collège, au lycée ou même à l'université. Le plus souvent, l'enseignement est optionnel. Si des étudiants le prennent, c'est souvent pour venir compléter un cursus particulier. Ainsi, un étudiant en histoire ancienne a tout intérêt à apprendre le latin s'il veut faire de la recherche. Il peut suivre des cours de latin « Grands débutants ».
    • À côté des cours de latin proprement dit, rien ne vous empêche de suivre des cours connexes, de vocabulaire ou de grammaire latine, d'études latines, de civilisation romaine, etc. Ce seront de bons compléments.
  2. En passant une petite annonce, vous trouverez facilement un étudiant en latin ou un professeur de latin qui vous aidera à maitriser cette langue.
    • Prenez quelqu'un qui a une certaine expérience de l'enseignement. Savoir le latin ne signifie pas toujours savoir l'enseigner. Si vous êtes encore élève ou étudiant, demandez à un de vos professeurs s'il connait quelqu'un de valable.
  3. Aux États-Unis, il y a le fameux « Rusticatio », organisé par le « Septentrionale Americanum Latinitatis Vivae Institutum » (SALVI). C'est une manifestation annuelle qui dure une semaine durant laquelle les participants peuvent converser en latin. SALVI est la traduction latine de « American Institute for Living Latin Studies ».
    • En 2013, aux États-Unis, il y a eu des manifestations en Californie, en Oklahoma et en Virginie-Occidentale. Des voyages linguistiques sont organisés régulièrement à Rome  [12] .
  4. Ce peut être un club au lycée ou une association à l'université, une organisation nationale ou internationale. Là, vous pourrez progresser en latin si vous assistez assidument aux réunions.
    • Comme pour tout apprentissage, il est toujours bon d'échanger avec d'autres pour se parfaire, s'évaluer, surmonter des difficultés que vous ne pourriez résoudre seul(e).
    Publicité

Conseils

  • Il y a de nombreux articles de wikiHow sur le latin. Vous en trouverez quelques-uns au bas de cette page.
  • Comme de très nombreux mots anglais ou français proviennent du latin, l'apprendre vous aidera à accroitre votre vocabulaire, à mieux comprendre votre langue et à l'utiliser à meilleur escient.
  • Le latin est, dans de nombreuses langues latines ou non, à l'origine de nombreux mots professionnels, comme en droit, en médecine ou en sciences.
  • Côté prononciation, on ne saurait trop vous conseiller de vous initier à l'alphabet phonétique international. Toute personne apprenant une langue devrait s'y référer, y compris ceux qui apprennent le latin !
  • Autre avantage du latin : si vous avez en tête d'apprendre une langue latine (italien, espagnol, roumain, portugais…), votre tâche en sera facilitée.
  • Les latinistes, cela a été démontré, ont en général de meilleurs résultats dans les autres matières que les autres, car ils maitrisent mieux leur langue, parce qu'ils ont en tête des mécanismes d'analyse. Bref, les latinistes (et les hellénistes !) sont de bons élèves !
Publicité

À propos de ce wikiHow

Cette page a été consultée 38 492 fois.

Cet article vous a-t-il été utile ?

Publicité