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Pour apprendre à piloter un avion légalement et en toute sécurité, vous devez suivre une formation rigoureuse et obtenir votre brevet de pilote. Cependant, si vous voulez savoir ce qu’un pilote fait pour amener ses passagers à bon port ou si vous désirez apprendre à piloter, nous vous donnons un aperçu de ce que vous devez connaitre. Ce n’est pas une tâche facile et un manuel de pilotage complet comprend des centaines de pages. Les conseils donnés ici vous aident à vous familiariser avec le métier de pilote et avec ce que vous rencontrerez durant vos premiers vols d’entrainement en tant que stagiaire. Si vous cherchez un article plus détaillé ou si vous voulez savoir comment réagir en cas d’urgence, certains sites spécialisés pourront vous aider.

Partie 1
Partie 1 sur 4:

Découvrir les commandes

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  1. Inspectez l’avion avant de monter à bord. Avant le décollage, il est important d’effectuer un examen global de l’appareil appelé visite prévol. Il s’agit d’une inspection visuelle de l’avion pour s’assurer que tous ses composants sont en bon état de marche. Votre instructeur vous donnera une liste de contrôle propre à chaque appareil. Cette liste vous indique exactement ce que vous devez faire à chaque phase de vol, même en prévol.
    • Vérifiez les gouvernes . Déverrouillez les commandes et assurez-vous que les ailerons, les volets et le gouvernail bougent librement et de manière fluide.
    • Vérifiez visuellement les réservoirs de carburant et d’huile . Assurez-vous qu’ils soient remplis aux niveaux indiqués. Pour vérifier le niveau de carburant, utilisez une tige graduée propre. Pour vérifier l’huile, utilisez la jauge dans le compartiment moteur.
    • Assurez-vous que le carburant ne contient aucun contaminant . Prélevez une petite quantité de carburant que vous verserez dans un outil spécial en verre. Examinez le carburant à la recherche de traces d’eau ou de crasse. Votre instructeur vous montrera comment faire.
    • Remplissez une feuille de travail pour le calcul de la masse et du centrage . Cette étape permet de s’assurer que l’avion ne vole pas au-delà de ses capacités. Votre instructeur vous montrera comment faire.
    • Cherchez des traces d’éraflures, de coups et de tout autre dégât sur le fuselage . Ces petites imperfections peuvent affecter la capacité de l’avion à voler, plus particulièrement si elles concernent les hélices. Vérifiez toujours les hélices avant de démarrer le moteur. Soyez très prudent . En cas de problèmes électriques sur l’avion, les hélices pourraient se mettre à tourner sans prévenir, ce qui pourrait vous causer de graves blessures.
    • Vérifiez les fournitures d’urgence . Bien que ce ne soit pas forcément agréable d’y penser, vous devez vous préparer au pire. Il y a toujours un risque que quelque chose tourne mal avec l’avion. Assurez-vous qu’il y a de quoi manger, de quoi boire et de quoi assurer les premiers soins. Veillez également à avoir une radio fonctionnelle, une lampe torche et des piles. Une arme peut être nécessaire en plus des pièces de rechange standards pour l’avion.
  2. Localisez les commandes de vol dans le poste de pilotage. La première fois que vous rentrerez dans le poste de pilotage, les systèmes et les jauges vous paraitront sophistiqués, mais ils le seront moins quand vous vous serez familiarisés avec leur fonction. En face de vous se trouve une commande de vol qui ressemble à un volant modifié.
    • Cette commande, plus communément appelée le manche , fonctionne comme un volant de voiture. Il contrôle le tangage du nez (haut ou bas) et l’inclinaison des ailes. Habituez-vous à son fonctionnement. Poussez pour descendre et tirez pour monter. Tournez vers la gauche ou la droite pour, sans surprise, tourner vers la gauche ou la droite. Ne forcez pas trop les commandes de vol. Piloter un avion est plus simple qu’il n’y parait.
  3. Localisez le papillon des gaz et la commande de mélange du carburant. Ils se trouvent entre les 2 sièges du poste de pilotage. Le papillon des gaz est noir et la commande de mélange est rouge. En aviation générale, il n’y a que des boutons à tirer/pousser.
    • La poussée est contrôlée par la manette des gaz et la commande de mélange ajuste le rapport air-carburant (plus ou moins de carburant).
  4. Sur la plupart des avions, il y a 6 principaux instruments de vol répartis en 2 rangées horizontales. Ces instruments sont souvent désignés sous le nom de six pack et indiquent entre autres choses l’altitude, l’attitude (orientation de l’avion par rapport à l’horizon terrestre), le cap et la vitesse : en avant ou en arrière et en haut ou en bas (le taux de montée).
    • En haut à gauche. L’ anémomètre qui indique la vitesse de l’avion, le plus souvent en nœud. Un nœud est un mille marin par heure qui équivaut à 1,15 MPH (mille par heure) or 1,85 km/h.
    • Au milieu en haut. L’ horizon artificiel qui indique l’attitude de l’avion, en d’autres termes s’il monte ou descend et s’il est incliné vers la gauche ou vers la droite.
    • En haut à droite. L’ altimètre qui indique l’altitude de l’avion en pieds par rapport au niveau moyen de la mer.
    • En bas à gauche. L’ indicateur de virage et de dérapage est un double instrument qui indique à quelle vitesse vous modifiez le gyro compas (la vitesse de giration) et si vous êtes en vol coordonné. Cet instrument est également appelé Indicateur de virage et d’inclinaison ou bille aiguille.
    • Au milieu en bas. Le gyrocompas qui indique le cap de votre avion. L’instrument doit être calibré (généralement toutes les 15 minutes). Pour ce faire, ajustez l’instrument pour qu’il s’accorde au compas. Le calibrage se fait au sol, ou si vous volez, uniquement en vol rectiligne et en palier .
    • En bas à droite. Le variomètre qui indique à quelle vitesse (en pieds par minute) vous montez ou descendez. Zéro signifie que votre altitude est maintenue et que l’avion ne monte pas et ne descend pas.
  5. La plupart des petits avions ont un train d’atterrissage fixe, ce qui veut dire que vous ne trouverez pas de commande dédiée dans le poste de pilotage. Pour les avions qui ont une commande de train d’atterrissage, l’emplacement varie, mais en général, elle a une poignée en caoutchouc blanc. Vous l’utilisez après le décollage, avant l’atterrissage et durant les déplacements au sol (taxi ou roulage). La commande de train d’atterrissage déploie les éléments mobiles du dispositif : les roues, les skis, les patins ou les flotteurs.
  6. Il s’agit de pédales utilisées pour contrôler le palonnier fixé à la dérive. Si vous voulez faire des ajustements mineurs pour aller à gauche ou à droite (rotations sur un axe vertical), vous pouvez les utiliser. En gros, les pédales du palonnier contrôlent le mouvement de lacet vers la gauche ou la droite de l’avion. Les déplacements au sol sont également contrôlés par les pédales et les freins, non pas par le manche.
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Partie 2
Partie 2 sur 4:

Décoller

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  1. Si vous décollez depuis un aéroport contrôlé, contactez les contrôleurs au sol avant le roulage. Ils vous donneront des instructions et un code transpondeur communément appelé « squawk code ». Notez cette information, car vous devrez la répéter avant d’obtenir l’autorisation de décoller. Une fois l’autorisation obtenue, alignez-vous sur la piste que vous auront indiquée les contrôleurs et veillez à ne jamais prendre une piste sans en avoir obtenu l’autorisation.
  2. Ajustez l’angle de braquage des volets en vue du décollage. En général, un angle de 10 degrés permet de relever le nez de l’avion. Toutefois, consultez préalablement votre manuel de pilotage, car certains appareils n’ont pas besoin de volets pour décoller.
  3. Avant de vous aligner sur la piste, arrêtez-vous aux zones de contrôle indiqué sur les plans d’aérodrome. À ce moment, vous devez initier la procédure de contrôle moteur pour vous assurer que l’avion est prêt à voler sans risque.
    • Demandez à votre instructeur de vous apprendre cette procédure.
  4. Après le contrôle moteur, prévenez la tour et attendez l’autorisation des contrôleurs pour continuer et vous engager sur la piste.
  5. Appuyez fermement sur la commande de mélange du carburant et poussez lentement le papillon des gaz. Le moteur tournera plus vite pour générer de la poussée et faire bouger l’avion. Notez cependant que vous aurez tendance à virer vers la gauche durant cette phase donc jouez du gouvernail pour garder votre appareil sur la parallaxe.
    • En cas de vent de travers, mettez du manche côté vent. À mesure que l’avion prend de la vitesse, relâchez lentement la commande.
    • Vous devez contrôler le mouvement de lacet (rotation sur un axe vertical) avec les pédales du palonnier. Si l’avion commence à tourner, utilisez les pédales pour le contrôler.
  6. Avant de décoller, l’avion doit atteindre une certaine vitesse pour créer suffisamment de portance. Sur la plupart des avions, le papillon des gaz doit être poussé à fond, mais sur d’autres, un niveau maximum est indiqué pour minimiser l’effet de la force opposée provoquée par l’hélice. Votre vitesse va progressivement augmenter pour créer de la portance (60 nœuds pour les petits avions). L’anémomètre vous dira à quel moment vous aurez atteint cette vitesse.
    • Quand l’avion aura acquis suffisamment de portance, son nez commencera à se soulever. Tirez doucement sur le manche en veillant à ce que le taux de montée soit adapté à l’avion que vous pilotez.
  7. L’avion quittera la piste et s’élèvera dans les airs  [1] .
    • N’oubliez pas de maintenir la vitesse d’ascension et de positionner correctement le gouvernail.
    • Quand vous serez à bonne hauteur du sol et que vous aurez un taux de montée franc comme indiqué par le variomètre, remettez les volets et le train d’atterrissage en position neutre. Cela réduira la trainée et augmentera la distance ainsi que le temps de vol.
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Partie 3
Partie 3 sur 4:

Gérer le vol

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  1. Alignez-vous sur l’horizon artificiel ou indicateur d’assiette, pour garder l’avion à l’horizontale. Si vous passez sous l’horizon artificiel, tirez le manche pour soulever le nez de votre appareil. Une fois encore, allez-y doucement. Nul besoin de forcer la commande.
    • Le meilleur moyen de maintenir l’avion à la bonne altitude est de ne jamais quitter des yeux l’indicateur d’assiette et l’altimètre, mais aussi le reste des instruments de bord. Habituez-vous à les balayer du regard pour éviter de fixer durant une période prolongée un même instrument.
  2. Si vous avez un volant devant vous, utilisez-le comme un volant de voiture. Si vous avez un manche à balai, penchez-le vers la gauche ou vers la droite pour tourner. Restez en vol coordonné en utilisant la bille aiguille (indicateur de virage). Cette jauge représente un petit avion avec une ligne horizontale et une boule noire à l’intérieur. Gardez la boule au centre en ajustant le gouvernail pour permettre un virage fluide (coordonné  [2] ).
    • Un moyen efficace de s’en souvenir est de se dire marcher sur la boule pour savoir quelle pédale du palonnier écraser durant les virages.
    • Les ailerons contrôlent l’angle d’inclinaison et travaillent conjointement avec le gouvernail. Lors d’un virage, coordonnez le gouvernail et les ailerons en gardant centrée la boule de l’instrument d’inclinaison et d’orientation. N’oubliez pas de surveiller votre altitude et votre vitesse en gardant un œil sur les instruments de bord.
      • Remarque : quand le manche est tourné vers la gauche, l’aileron gauche se soulève et l’aileron droit s’abaisse. Quand vous tournez à droite, l’aileron droit se soulève et l’aileron gauche s’abaisse. À ce stade, ne vous souciez pas trop de l’aérodynamisme. Familiarisez-vous seulement avec les concepts de base.
  3. Tous les avions ont une puissance motrice adaptée à la phase de croisière du vol. Quand vous aurez atteint l’altitude désirée, cette puissance devrait se situer aux alentours de 75 %. Compensez l’avion pour un vol rectiligne et en palier. Vous verrez que les commandes exerceront une résistance moindre à mesure que vous compensez. Vous verrez également que, sur certains avions, cette puissance se situe dans la zone où aucune action sur le gouvernail n’est nécessaire pour voler en ligne droite.
    • À pleine puissance, le nez de l’avion peut se mettre à dériver latéralement à cause de la force exercée par le moteur. Vous devrez alors compenser en orientant le manche dans la direction opposée. De la même manière, vous devrez contrer le mouvement avec le gouvernail lorsque l’avion vole à basse vitesse.
    • Pour stabiliser l’avion, il est nécessaire d’avoir un bon écoulement d’air et une vitesse suffisante. Voler trop lentement ou suivant un angle excessivement raide peut affecter l’aérodynamisme et faire caler le moteur. C’est ce qu’il y a de plus dangereux durant la phase de décollage et d’atterrissage, mais il est également important de garder l’avion à la bonne vitesse durant le vol.
    • De la même manière que vous risquez d’user le moteur de votre voiture si vous roulez toujours pied au plancher, le moteur de votre avion risque également de s’abimer. N’augmentez la puissance que pour accélérer en montée et réduisez-la pour descendre.
  4. En cas de fortes turbulences, il est important de ne pas trop compenser. Des changements brusques et importants au niveau des commandes d’orientation peuvent pousser l’appareil au-delà de ses limites structurelles. Il risque de s’abimer et, éventuellement, de ne plus pouvoir voler.
    • Un autre problème est le givrage du carburateur. Il existe un petit bouton appelé « réchauffage du carburateur » que vous devrez utiliser pendant un court laps de temps toutes les 10 minutes en cas d’humidité très élevée qui favorise le givrage. À noter que cette mesure n’est nécessaire que pour les avions équipés d’un carburateur.
    • Restez vigilant. Vous devez toujours surveiller la présence d’autres avions et garder un œil sur les instruments de bord.
  5. Une fois que vous aurez atteint votre vitesse de croisière, vous pourrez régler et bloquer les commandes. L’avion volera à vitesse constante et vous n’aurez plus qu’à essayer de le garder à l’horizontale. À ce stade, diminuez d’environ 75 % la puissance sur le papillon des gaz. Sur un Cessna monomoteur, cela équivaut à environ 2400 tr/min.
    • Réglez le compensateur. Le compensateur est une petite surface sur le bord de l’aileron. Il peut être actionné depuis l’intérieur du poste de pilotage pour empêcher l’avion de monter ou descendre durant la phase de croisière.
    • Il existe différents types de compensateur. Certains consistent en une roue, un levier ou une manivelle qui tire sur un câble ou une tige reliée à un support de levier coudé. D’autres consistent en une vis et une tige. Et d’autres encore sont constitués d’un système électrique (les plus simples à utiliser). Le réglage du compensateur possède une vitesse correspondante que l’avion va chercher et conserver. Il varie en fonction du poids, de la forme de l’avion, du centre de gravité et des charges transportées (marchandises et passagers).
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Partie 4
Partie 4 sur 4:

Faire atterrir l’avion

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  1. Demandez l’autorisation d’atterrir par contact radio. Le plus important durant un vol est de rester en contact avec les contrôleurs aériens durant la phase d’approche et l’atterrissage.
    • Quand vous modifiez la fréquence de la radio, contentez-vous d’abord d’écouter pendant une minute pour vous assurer que personne ne risque de vous couper en pleine conversation. Ce n’est qu’une fois sûr qu’il n’y a aucune station sur le canal que vous pourrez commencer à transmettre. Cela permet d’éviter les interférences si plusieurs stations venaient à transmettre sur la même fréquence au même moment.
  2. Réduisez la puissance et abaissez les volets à la bonne hauteur. Ne déployez pas les volets tant que vous volez à pleine vitesse (ne le faites que lorsque la vitesse se trouve dans l’arc blanc sur l’anémomètre). Stabilisez la puissance et le taux de descente en tirant le volant vers vous. Savoir doser la force exercée sur les commandes prend du temps.
    • Sélectionnez un point de contact et entamez la descente.
  3. Choisissez un bon angle de descente et une vitesse appropriée. Pour cela, il vous faudra jouer du papillon des gaz et du manche. Une fois que vous avez la piste en vue, vous devez avoir la bonne combinaison des 2 pour atterrir. Quand il s’agit de piloter un avion, cette étape est la plus difficile.
    • En règle générale, la meilleure vitesse d’approche est 1,3 fois la vitesse de décrochage de l’avion  [3] . Cela devrait être indiqué sur l’anémomètre. Cependant, vous devez toujours prendre en compte la vitesse du vent.
  4. Abaissez le nez et regardez les nombres sur la piste. Ils sont là pour une raison : ils indiquent au pilote s’il atterrit trop loin ou trop près. Abaissez le nez en les gardant sur votre horizon.
    • Si les nombres commencent à disparaitre sous le nez de l’avion, votre atterrissage est long.
    • Si les nombres sont devant le nez de l’avion, votre atterrissage est court.
    • À mesure que vous vous rapprochez du sol, vous ressentirez l’effet de sol. Votre instructeur vous expliquera en détail de quoi il s’agit, mais en gros, l’effet de sol fait planer l’avion à cause de la trainée réduite près du sol.
  5. Réduisez la vitesse jusqu’à l’arrêt. Relevez lentement le nez en tirant le manche vers vous jusqu’à ce que les 2 roues principales touchent le sol. Gardez la roue avant en l’air. Elle se posera toute seule.
  6. Une fois la roue avant en contact avec le sol, freinez pour ralentir et quitter la piste. Dirigez-vous dès que possible vers un point d’arrêt. Ne vous arrêtez jamais sur une piste.
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Conseils

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Avertissements

  • Dans une situation d’urgence où le pilote est incapable de garder le contrôle et qu’il y a un pilote breveté dans l’avion, laissez ce dernier prendre les commandes. Ne pilotez pas sans licence à moins que ce ne soit absolument nécessaire.
  • Une personne sans brevet de pilote ne doit prendre les commandes d’un avion qu’en cas d’urgence. Prendre les commandes sans raison vous expose à une amende ou même à une peine de prison.
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À propos de ce wikiHow

Résumé de l'article X

Pour piloter un avion, alignez-vous sur l’horizon artificiel ou indicateur d’assiette, pour garder l’avion à l’horizontale. Si vous passez sous l’horizon artificiel, tirez le manche pour soulever le nez de votre appareil. Si vous avez un volant, utilisez-le comme un volant de voiture pour tourner. Si vous avez un manche à balai, penchez-le vers la gauche ou vers la droite pour aller dans la même direction. Regardez régulièrement les instruments de vol devant vous et contrôlez s'il n'y a pas d’autres aéronefs afin d'être sûr que votre zone de vol est bien dégagée.

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