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Les histoires d'épouvante peuvent être aussi amusantes à écrire qu'à lire. Une bonne histoire d'épouvante peut vous faire peur, vous terrifier ou hanter vos nuits. Puisque les histoires d'épouvante dépendent du fait que le lecteur croit suffisamment en l'histoire pour avoir peur ou pour en être dégouté, elles peuvent être difficiles à bien écrire. Mais comme toute autre fiction, il est possible de maitriser l'histoire d'épouvante en faisant un plan correct, en étant patient et en pratiquant.
Étapes
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Faites attention à la nature subjective de l'histoire d'épouvante. Comme la comédie, le genre de l'épouvante est difficile à écrire, car une chose qui peut effrayer ou faire crier une personne peut en laisser une autre de marbre. Mais comme pour la création d'une bonne blague, les maitres du genre sont déjà arrivés à plusieurs reprises à créer de bonnes histoires d'épouvante [1] X Source de recherche . Même si votre histoire pourrait ne pas attirer tous les lecteurs ou ne pas provoquer des cris de terreur, il est probable qu'au moins un lecteur réponde à l'horreur de votre histoire.
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Lisez plusieurs types d'histoire d'épouvante. Familiarisez-vous avec le genre en lisant des exemples efficaces d'épouvante, des histoires classiques de fantômes aux histoires d'épouvante contemporaines. Comme le maitre de l'épouvante Stephen King l'a dit : pour être un vrai écrivain, vous devez beaucoup écrire et beaucoup lire [2] X Source de recherche . Pensez aux histoires de fantômes et aux légendes urbaines racontées autour d'un feu de camp lorsque vous étiez enfant ou même aux livres d'épouvante connus que vous avez lus à l'école ou à la maison. Vous devriez rechercher des exemples précis, par exemple :
- La patte de singe , une histoire écrite au XVIIIe siècle par William Wymark Jacobs à propos de trois terribles vœux accordés par une patte de singe mystique.
- Le cœur de l'horreur , une histoire courte et psychologiquement dérangeante de meurtre et de fantôme écrite par le maitre de l'horreur Edgar Allan Poe [3] X Source de recherche .
- L'adaptation de la chanson enfantine Humpty Dumpty par Neil Gaiman dans The Case of Four and Twenty Blackbirds [4] X Source de recherche .
- Il ne serait pas normal de ne pas lire une des histoires du maitre en la matière, Stephen King. Il a écrit plus de 200 histoires courtes et utilise de nombreuses techniques pour faire peur à ses lecteurs. Même s'il existe des listes de ses plus grands chefs-d'œuvre [5] X Source de recherche , essayez de lire The Moving Finger [6] X Source de recherche ou Les enfants du maïs pour avoir une meilleure idée de son style d'écriture.
- L'auteure contemporaine Joyce Carol Oates a aussi écrit une nouvelle célèbre Where Are You Going, Where Have You Been ? qui utilise la terreur psychologique pour produire un très bon effet [7] X Source de recherche .
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Analysez les exemples d'histoires d'épouvante. Choisissez un ou deux exemples que vous aimez lire ou que vous trouvez intéressants pour l'utiliser dans un certain décor, une certaine intrigue, un certain personnage ou un certain rebondissement dans l'histoire pour créer de l'horreur ou de l'épouvante. Voici quelques idées.
- Dans la nouvelle The Moving Finger de Stephen King, il part du postulat suivant : un homme pense voir et entendre un doigt humain gratter contre le mur de sa salle de bain qui le suit ensuite de près pendant une courte période alors qu'il essaye d'éviter ce doigt, jusqu'à ce qu'il soit obligé de faire face à sa peur de ce doigt. Stephen King utilise aussi d'autres éléments, par exemple le jeu Jeopoardy ou une conversation entre son personnage principal et sa femme pour amplifier le suspense et la menace ressentie.
- Dans le livre de Joyce Oates Where Are You Going, Where Have You Been ? , elle introduit le personnage principal, une jeune fille du nom de Connie, en montrant des scènes de sa vie quotidienne, puis elle se concentre sur un jour où tout bascule, lorsque deux hommes arrivent en voiture pendant que Connie est seule à la maison. L'auteure utilise le dialogue pour créer une sensation de menace et permettre au lecteur de ressentir la peur qui monte chez Connie face à ces hommes.
- Dans ces deux histoires, l'épouvante est créée grâce à une combinaison de chocs et de menaces, en utilisant des éléments qui pourraient surnaturels (un doigt humain qui bouge tout seul) ou des éléments psychologiquement dérangeants (une jeune fille seule avec deux hommes).
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Pensez à ce qui vous fait le plus peur ou vous révolte le plus. Cherchez dans vos peurs, par exemple la peur de perdre votre famille, de rester seul, de la violence, des clowns, des démons ou même la peur d'écureuils meurtriers. Votre peur ressortira alors de votre écriture et votre expérience ou votre exploration de cette peur attirera l'attention du lecteur [8] X Source de recherche .
- Faites une liste de vos plus grandes peurs. Ensuite, pensez à votre réaction si vous étiez piégé par ces peurs ou obligé de leur faire face.
- Vous pourriez aussi demander aux membres de votre famille, à vos amis ou à votre partenaire de vous dire ce qui leur fait peur. Trouvez des idées subjectives de ce qu'est l'épouvante.
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Choisissez une situation ordinaire et faites-en quelque chose de terrifiant. Vous pourriez aussi essayer de choisir une situation normale de la vie de tous les jours, par exemple une promenade dans un parc, la préparation d'un fruit avant de le manger ou une visite chez un ami et y ajouter un élément terrifiant ou bizarre. Par exemple, vous pourriez trouver une oreille sanguinolente pendant votre promenade, le fruit que vous préparez se transforme en un doigt ou en un tentacule ou alors vous pourriez rendre visite à un vieil ami qui affirme qu'il ne vous connait pas et ne vous a jamais vu [9] X Source de recherche .
- Utilisez votre imagination pour donner une tournure terrifiante à une activité ou une scène normale de la vie de tous les jours.
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Utilisez le décor pour limiter ou piéger les personnages dans l'histoire. Vous pouvez aussi créer une situation qui va provoquer l'épouvante chez le lecteur en restreignant les possibilités de mouvements chez votre personnage pour qu'il soit forcé à confronter ses peurs et à trouver un moyen d'y échapper [10] X Source de recherche .
- Pensez au genre d'espace clos qui vous fait peur. À quel endroit auriez-vous le plus peur de vous retrouver enfermé ?
- Piégez votre personnage dans un espace clos comme une cave, un cercueil, un hôpital abandonné, une ile ou une ville fantôme. Cela va créer tout de suite un sentiment de peur chez le personnage et démarrer la tension ou le suspense dans votre histoire.
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Laissez vos personnages restreindre leurs propres mouvements. Votre personnage est peut-être un loup-garou qui ne veut blesser personne à la prochaine pleine lune et c'est pourquoi il s'enferme dans la cave ou dans une pièce. Votre personnage a peut-être tellement peur d'un doigt coupé dans sa salle de bain qu'il fait tout son possible pour éviter la salle de bain jusqu'à ce que ce doigt le hante tellement qu'il se force à entrer dans la salle de bain pour confronter ce doigt [11] X Source de recherche .
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Créez des émotions extrêmes chez votre lecteur. Puisque l'épouvante s'articule sur la réaction subjective du lecteur, l'histoire doit créer des sentiments extrêmes chez le lecteur, parmi lesquels les sentiments suivants.
- Un choc. La meilleure façon de faire peur au lecteur est de créer un choc avec une fin inattendue, une image soudaine d'épouvante ou un moment rapide de terreur. Cependant, la création de peur en utilisant un choc peut mener à des tours faciles qui pourraient devenir trop prévisibles et ennuyer le lecteur si vous en abusiez.
- La paranoïa. Le sentiment que quelque chose n'est pas normal, qui peut troubler le lecteur, lui fait douter de son propre environnement et lorsqu'il est utilisé à son maximum, il peut faire douter le lecteur de ses propres croyances et idées à propos du monde. Ce type de peur est excellent pour créer une tension qui s'accumule petit à petit et pour les histoires d'épouvante psychologiques.
- L'effroi. Ce type de peur est le sentiment horrible que quelque chose de mal va se produire. L'effroi fonctionne bien lorsque le lecteur se lie profondément à l'histoire et commence à se soucier suffisamment des personnages pour craindre que quelque chose de mal leur arrive. Il peut être difficile d'inspirer de l'effroi chez le lecteur, car l'histoire a besoin de beaucoup de travail pour garder le lecteur impliqué, mais c'est un type de peur puissant.
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Utilisez des détails terrifiants pour créer l'épouvante chez le lecteur. Stephen King explique qu'il existe plusieurs façons de créer un sentiment d'épouvante dans une histoire, qui peuvent alors provoquer des réactions différentes chez le lecteur [12] X Source de recherche .
- En utilisant des détails répugnants, par exemple une tête coupée qui roule dans les escaliers, une matière verte et visqueuse qui atterrit sur la main du personnage ou un personnage qui tombe dans une piscine remplie de sang.
- En utilisant des éléments non naturels (ou la peur de l'inconnu ou de l'impossible), par exemple des araignées de la taille d'ours, une attaque de zombies ou une pince extraterrestre qui attrape votre pied dans une pièce sombre.
- En utilisant des détails psychologiques terrifiants, par exemple un personnage qui rentre chez lui en étant quelqu'un d'autre ou un personnage qui fait des cauchemars qui le paralysent et qui affectent sa perception de la réalité.
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Mettez au point un plan de votre intrigue. Une fois que vous avez pensé au postulat de départ, au scénario et au décor, que vous avez déterminé sur quelles émotions extrêmes vous allez jouer et décidé du type de détails terrifiants que vous allez utiliser dans votre histoire, créez un plan pour votre histoire.
- Vous pouvez vous servir de la pyramide de Freytag [13] X Source de recherche pour créer votre plan, en commençant par la mise en place du décor et la description de la vie des personnages, en passant par le conflit chez le personnage (le doigt coupé dans la salle de bain, deux hommes dans une voiture), en continuant vers la construction de l'action où le personnage essaye de résoudre ce conflit, mais rencontre plusieurs complications ou obstacles, puis en arrivant au point culminant avant de retomber lors d'une certaine action et d'arriver au point de résolution où le personnage est changé, déplacé et dans le cas de certaines histoires d'épouvante, mort de façon tragique.
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Assurez-vous que votre lecteur se soucie ou s'identifie à votre personnage principal. Faites-le en introduisant des détails clairs et des descriptions de la vie quotidienne du personnage, ses relations et son point de vue [14] X Source de recherche .
- Déterminez l'âge et la profession du personnage.
- Déterminez le statut civil ou le statut de la relation amoureuse du personnage.
- Déterminez quel est son point de vue sur le monde (s'il est cynique, sceptique, angoissé, gai, satisfait, posé).
- Ajoutez des détails spécifiques uniques. Faites que votre personnage ait l'air unique en lui ajoutant un certain trait de caractère, un trait distinctif (sa coiffure, une cicatrice) ou un certain style (il porte un certain vêtement, un certain bijou, il a une pipe ou une canne). La façon de parler de votre personnage doit aussi permettre de le distinguer des autres personnages sur la page et le faire ressortir du lot pour votre lecteur.
- Une fois que les lecteurs s'identifient avec le personnage, celui-ci devient un peu comme leur enfant. Ils vont ressentir de la compassion envers le conflit dans lequel il se trouve et ils vont se mettre de son côté pour qu'il surmonte ce conflit, tout en réalisant que cela se produit rarement.
- Cette tension entre ce que le lecteur veut qu'il se passe pour le personnage et ce qu'il va vraiment se passer fait tourner l'histoire et projette votre lecteur à travers l'histoire.
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Préparez-vous à ce que des évènements malheureux arrivent à votre personnage. La plupart des histoires d'épouvante parlent de peur et de tragédie et de la façon dont le personnage arrive (ou non) à les surmonter. Une histoire où des évènements heureux arrivent à des gens gentils réchauffe probablement le cœur, mais vous n'allez pas faire peur à votre lecteur. En fait, les gens vont plus s'identifier à une tragédie qui arrive à des gens bien tout en créant beaucoup plus de tension et de suspense [15] X Source de recherche .
- Pour créer un conflit dans la vie du personnage, vous devez introduire un danger ou une menace, que ce soit un doigt qui bouge, deux hommes dans une voiture, une patte de songe mystique ou un clown meurtrier.
- Par exemple, dans The Moving Finger de Stephen King, le personnage principal, Howard, est un homme d'âge moyen qui aime regarder Jeopardy, qui a une relation confortable avec sa femme et qui a l'air de vivre une vie décente d'homme de la classe moyenne. Mais Stephen King ne laisse pas le lecteur se mettre trop à l'aise dans l'existence normale d'Howard en introduisant un son bizarre dans la salle de bain, comme si quelque chose grattait au mur. La découverte du doigt dans la salle de bain et les essais d'Howard pour l'éviter, pour le faire partir ou pour le détruire, créent une histoire où la vie d'un homme qui a l'air normal est interrompue par l'inconnu et l'irréel.
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Laissez les personnages faire des erreurs et prendre de mauvaises décisions. Une fois que vous avez établi ce qui menace le personnage, vous devez faire en sorte que votre personnage y réponde en faisant quelque chose de stupide tout en essayant de se convaincre qu'il fait ce qu'il doit faire ou qu'il prend la bonne décision [16] X Source de recherche .
- Il est important de créer suffisamment de motivation pour le personnage afin que ses mauvaises décisions aient l'air justifiées et pas simplement stupides ou difficiles à croire. Une jolie babysitteuse qui répond à un meurtrier masqué non pas en courant vers le téléphone pour appeler la police, mais dehors dans l'obscurité et dans les bois est non seulement une décision absurde, mais le lecteur ou le spectateur aura beaucoup de mal à y croire.
- Cependant, si votre personnage prend une décision justifiée, mais erronée en réponse à une menace, votre lecteur aura plus de chances d'y croire et d'être d'accord avec le personnage.
- Par exemple, dans The Moving Finger de Stephen King, Howard décide au début de ne pas parler à sa femme du doigt dans la salle de bain, car il pense qu'il pourrait en fait avoir des hallucinations ou confondre le bruit avec une souris ou tout autre animal piégé dans la salle de bain. L'histoire justifie la décision d'Howard de ne pas parler du doigt en exposant ce que tout le monde aurait fait en étant témoin d'un évènement étrange ou bizarre : se dire que ce n'était pas vrai ou que c'était seulement une hallucination.
- Ensuite, l'histoire justifie la réaction d'Howard en laissant sa femme entrer dans la salle de bain sans faire de commentaires à propos du doigt qui bouge près des toilettes. L'histoire se produit depuis le point de vue d'Howard et indique qu'il pourrait peut-être avoir des hallucinations.
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Faites que l'enjeu pour le personnage soit clair et extrême. L'enjeu pour le personnage dans une histoire correspond à ce qu'il a à perdre s'il prend une certaine décision dans l'histoire. Si le lecteur ne connait pas l'enjeu pour le personnage dans le conflit, il ne peut pas craindre une perte. Une bonne histoire d'épouvante crée des émotions extrêmes chez le lecteur comme la peur et l'angoisse en créant des émotions extrêmes chez les personnages.
- La peur se construit sur la compréhension des conséquences d'une action pour le personnage ou du risque auquel il s'expose. Si votre personnage décide de faire face à un clown qui se cache dans le grenier ou à deux hommes dans une voiture, le lecteur doit être au courant de ce que le personnage a à perdre s'il continue dans cette voie. L'enjeu devrait plutôt être extrême ou majeur, par exemple une perte de sa santé psychologique, de sa vie ou de la vie d'un être cher.
- Dans le cas de l'histoire de Stephen King, le personnage principal craint que s'il fait face à ce doigt, il puisse perdre sa santé mentale. L'enjeu pour le personnage dans l'histoire est très important et très clair pour le lecteur. C'est pourquoi, lorsque Howard confronte le doigt qui bouge, le lecteur est terrifié à l'idée de ce qui pourrait en résulter pour Howard.
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Partie 4
Partie 4 sur 5:
Créer un point culminant terrifiant et une fin inattendue
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Manipulez le lecteur, mais ne l'embrouillez pas. Les lecteurs peuvent être confus ou effrayés, mais pas les deux à la fois. Vous pouvez duper ou manipuler vos lecteurs en préfigurant ce qu'il va se passer, en changeant des caractéristiques du personnage ou en révélant un point important de l'intrigue pour créer du suspense et pour créer une angoisse et une peur chez le lecteur [17] X Source de recherche [18] X Source de recherche .
- Faites allusion au point culminant terrifiant de l'histoire en donnant de petits indices ou de petits détails, par exemple l'étiquette sur une bouteille qui servira plus tard au personnage principal, un son ou une voix dans une pièce qui deviendra plus tard l'indication d'une présence surnaturelle ou même un révolver chargé sous un oreiller qui pourrait se décharger ou être utilisé par le personnage principal plus tard.
- Créez de la tension en alternant les moments tendus et bizarres avec des moments de calme pendant lesquels votre personnage peut faire une pause, se reposer et se sentir de nouveau en sécurité. Ensuite, augmentez la tension en impliquant de nouveau le personnage dans le conflit et en faisant en sorte que le conflit ait l'air encore plus sérieux ou menaçant.
- Dans The Moving Finger , Stephen King y arrive en montrant comment Howard panique à propos du doigt avant d'avoir une conversation relativement normale avec sa femme tout en regardant Jeopardy et en pensant au doigt avant d'essayer d'éviter le doigt en allant se promener. Howard commence à se sentir en sécurité et se rassure en se disant que le doigt n'est pas réel, mais bien sûr, une fois qu'il ouvre la porte de la salle de bain, le doigt a l'air d'avoir grandi et il bouge beaucoup plus vite qu'il ne le faisait auparavant.
- Stephen King fait monter la tension autant pour le personnage que pour le lecteur en introduisant une menace qui va ensuite assombrir le reste de l'histoire. En tant que lecteurs, nous savons que le doigt est le signe de quelque chose de mauvais ou même de démoniaque et nous nous retrouvons maintenant en position de regarder Howard l'éviter, avant d'éventuellement le confronter.
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Ajoutez une fin inattendue. Un bon rebondissement dans une histoire d'épouvante peut faire une bonne histoire ou peut la détruire, c'est pourquoi il est important de créer un rebondissement qui lie certains fils mal fixés de l'histoire du personnage, tout en laissant une question principale en suspens pour exciter l'imagination du lecteur.
- Même si vous voulez créer une fin satisfaisante pour votre lecteur, vous ne devez pas créer une fin trop fermée et trop sure pour que le lecteur finisse le livre sans avoir un certain sentiment d'incertitude.
- Vous pourriez faire passer votre personnage par un moment de compréhension du conflit ou de compréhension de la façon de résoudre le conflit. Cette révélation doit provenir d'une accumulation de détails dans la scène ou dans l'histoire et ne devrait pas donner l'impression au lecteur de sortir de nulle part [19] X Source de recherche .
- Dans The Moving Finger , le moment de compréhension d'Howard se produit lorsqu'il comprend que le doigt pourrait représenter un mal ou quelque chose qui ne va pas dans le monde. Il pose une question finale du jeu Jeopardy, dans la catégorie « inexplicable », à l'officier de police qui vient l'arrêter après que les voisins se sont plaints du bruit : pourquoi des choses terribles arrivent-elles aux personnes gentilles ? L'officier de police se retourne pour ouvrir les toilettes, là où Howard a mis le doigt coupé et fait un pari avant de soulever la lunette des toilettes pour regarder l'inexplicable ou l'inconnu.
- Cette fin laisse le lecteur se demander ce qu'il a vu dans les toilettes et si le doigt est réel ou s'il est le produit de l'imagination d'Howard. De cette façon, la fin reste ouverte sans être trop surprenante ou troublante pour le lecteur.
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Évitez les clichés. Tout comme d'autres genres, l'épouvante possède ses propres lieux communs et ses clichés que les écrivains doivent éviter s'ils veulent créer une histoire unique et intéressante. Il est difficile d'éviter les clichés dans ce genre, par exemple les images familières comme le clown fou dans le grenier ou la babysitteuse seule à la maison pendant la nuit ou les phrases familières, par exemple cours ! ou ne te retournes pas [20] X Source de recherche !
- Concentrez-vous sur une histoire qui semble terrifiante pour vous. Ou alors, ajoutez-y un rebondissement à un lieu commun, par exemple un vampire qui préfère les gâteaux au sang ou un homme piégé dans une poubelle plutôt qu'un cercueil.
- Souvenez-vous que trop de sang ou de violence peuvent avoir un effet désensibilisant chez le lecteur, surtout si l'histoire est régulièrement ponctuée de mares de sang. Bien sûr, vous pouvez ajouter un peu de violence, cela peut même être nécessaire dans une histoire d'épouvante. Mais assurez-vous de vous en servir à un moment de l'histoire où cela aura un impact et un certain sens pour prendre le lecteur aux tripes au lieu de l'endormir et de l'ennuyer [21] X Source de recherche .
- Vous pouvez aussi éviter les clichés en vous concentrant sur la création d'un état d'esprit dérangé ou perturbé chez votre personnage, plutôt que sur des images de mares de sang. Les images ne restent pas en général dans la mémoire du lecteur, mais les effets de ces images sur le personnage vont créer un sentiment de peur durable chez le lecteur. C'est pourquoi vous ne devez pas viser l'imagination de votre lecteur, mais plutôt essayer de créer un trouble dans l'esprit de ce dernier [22] X Source de recherche .
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Analysez vos tournures de phrases. Lisez le premier jet de votre histoire et repérez les phrases où se trouvent deux fois le même adjectif, le même nom ou le même verbe. Vous avez peut-être une préférence pour le mot rouge pour décrire la couleur d'une robe ou d'une mare de sang. Mais les adjectifs comme rubis, capucine, cramoisi peuvent donner plus de texture aux phrases et peuvent transformer une phrase banale (une mare de sang rouge) en une phrase plus intéressante (une mare de sang cramoisi).
- Sortez votre dictionnaire des synonymes et remplacez chaque mot redondant avec un synonyme pour éviter d'utiliser les mêmes mots et les mêmes phrases plusieurs fois dans votre histoire.
- Assurez-vous que les mots et le langage que vous utilisez sont appropriés à la voix de votre personnage. Une adolescente va utiliser des mots différents d'un homme d'âge moyen. Vous donnerez plus de réalité à votre personnage en créant un vocabulaire adapté à sa personnalité.
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Lisez votre histoire à voix haute. Vous pouvez le faire devant un miroir ou un groupe de personnes en qui vous avez confiance. Les histoires d'épouvante ont commencé comme des histoires orales que l'on se racontait autour du feu pour faire peur aux autres, c'est pourquoi une lecture à voix haute pourra vous aider à déterminer si le rythme de l'histoire augmente graduellement, s'il y a suffisamment de chocs, de paranoïa ou d'effroi et si les personnages prennent toutes les mauvaises décisions avant de devoir faire face à la source de leur problème.
- Si votre histoire a beaucoup de dialogues, une lecture à voix haute vous aidera aussi à déterminer si les dialogues ont l'air naturels et crédibles.
- Si votre histoire possède une fin inattendue, surveillez la réaction de vos lecteurs en regardant leurs visages pour déterminer si cette fin est efficace ou si vous devez la retravailler.
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Avertissements
- Évitez d'adapter du matériel soumis aux droits d'auteur ou des histoires publiées par d'autres auteurs, cela s'appelle du plagiat.
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Éléments nécessaires
- Un crayon et du papier, une machine à écrire ou un ordinateur avec un logiciel de traitement de textes comme Word
- Une intrigue, des personnages et un décor
- Un dictionnaire et un dictionnaire de synonymes
Références
- ↑ https://litreactor.com/columns/storyville-writing-horror-stories
- ↑ http://www.npr.org/templates/story/story.php?storyId=128239303
- ↑ http://xroads.virginia.edu/~hyper/POE/telltale.html
- ↑ http://neilgaiman.com/p/Cool_Stuff/Short_Stories/The_Case_of_the_Four_and_Twenty_Blackbirds
- ↑ http://whatculture.com/books/13-best-stephen-king-short-stories-of-all-time.php
- ↑ https://www.youtube.com/watch?v=M42_OLV4qgk
- ↑ http://celestialtimepiece.com/2015/01/21/where-are-you-going-where-have-you-been/
- ↑ https://litreactor.com/columns/storyville-writing-horror-stories
- ↑ http://referenceforwriters.tumblr.com/post/60572428904/7-helpful-tips-to-writing-good-horror-stories
- ↑ http://blog.karenwoodward.org/2014/06/17-ways-to-write-terrifyingly-good.html
- ↑ http://blog.karenwoodward.org/2014/06/17-ways-to-write-terrifyingly-good.html
- ↑ http://www.writersdigest.com/editor-blogs/there-are-no-rules/the-horror-genre-on-writing-horror-and-avoiding-cliches
- ↑ https://everwalker.files.wordpress.com/2014/07/freytags_pyramid.png
- ↑ http://blog.karenwoodward.org/2014/06/17-ways-to-write-terrifyingly-good.html
- ↑ http://blog.karenwoodward.org/2014/06/17-ways-to-write-terrifyingly-good.html
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- ↑ http://blog.karenwoodward.org/2014/06/17-ways-to-write-terrifyingly-good.html
- ↑ https://litreactor.com/columns/storyville-writing-horror-stories
- ↑ https://creepypasta.fandom.com/wiki/Creepypasta_Wiki : Creepy_Clich%C3%A9s
- ↑ http://referenceforwriters.tumblr.com/post/60572428904/7-helpful-tips-to-writing-good-horror-stories
- ↑ http://referenceforwriters.tumblr.com/post/60572428904/7-helpful-tips-to-writing-good-horror-stories
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