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On parle d'automutilations lorsqu'une personne se blesse elle-même afin de gérer des émotions difficiles ou des situations insurmontables. Les mutilations pourraient vous faire vous sentir mieux sur le moment et vous aider à évacuer la pression sur une période courte. Mais sur le long terme, cela va probablement vous faire vous sentir pire et vous pourriez vous mettre dans une situation dangereuse. Il n'existe pas de solution magique pour arrêter de se mutiler soi-même. En plus, il est difficile de mettre en place des changements et il est facile de retomber dans ses vieilles habitudes. Le processus de guérison peut prendre un moment, c'est pourquoi il est possible de retomber dans cette spirale de mutilations. Si cela vous arrive, il est important de vous comporter avec douceur et de ne pas vous faire de mal. Il est important de se mettre sur la voie de la guérison.

Partie 1
Partie 1 sur 6:

Les actions immédiates pour arrêter de s'automutiler

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  1. Si vous ressentez l'envie pressante de vous automutiler, envisagez de vous rendre quelque part où vous serez entouré d'autres personnes. Cela peut être tout simplement le salon pour passer du temps avec les membres de votre famille ou vos colocataires. Quoi que vous fassiez, où que vous soyez, décidez de vous arrêter avant de vous faire du mal. Assurez-vous de vous entourer de personnes.
  2. Si vous êtes seul à la maison ou si vous ne pouvez pas sortir, appelez quelqu'un avec qui parler. Cela peut être un membre de votre famille, un ami en qui vous avez confiance ou une ligne téléphonique d'aide. Il existe de nombreux numéros de téléphone que vous pouvez appeler dédiés aux personnes qui s'automutilent pour les aider ou leur donner accès à des ressources qui peuvent les aider.
    • Il peut aussi être utile de créer une liste de contacts que vous pouvez appeler en cas de besoin.
    • Assurez-vous de garder ces numéros dans votre téléphone.
      • Le 32 24 est une ligne de soutien ouverte 24 h sur 24 pour les jeunes qui veulent de l'aide pour, entre autres, arrêter l'automutilation. En cas d'urgence, appelez-le SAMU au 15 ou au 112.
      • Le 0800 33 34 35 est un numéro d'aide psychologique pour les adolescents ouverts 24 h sur 24 et gratuit (payant les weekends et jours fériés).
      • Le 01 40 47 95 95 est une ligne de soutien spécialisée dans la lutte contre la dépression.
    • Vous pouvez même essayer de parler à un objet, à votre animal domestique, à une photo ou à un poster. Ces objets peuvent vous donner une direction vers laquelle diriger vos paroles et une oreille qui ne vous jugera pas pour ce que vous faites.
  3. Si vous pensez au suicide, demandez de l'aide immédiatement. Appelez le 01 45 39 40 00 (Suicide Écoute) ou le numéro des urgences (112). Voici quelques signes auxquels vous devez faire particulièrement attention  [1] .
    • Vous parlez de votre envie de mourir ou de mettre fin à vos jours.
    • Vous recherchez une façon de mettre fin à vos jours.
    • Vous parlez du désespoir dont vous souffrez.
    • Vous discutez de votre manque de raisons de vivre.
  4. Si vous vous rendez compte que vos pensées reviennent en permanence vers vos envies de vous mutiler, vous pourriez essayer de dessiner sur votre corps avec un marqueur. Dessinez sur une zone où vous voulez vous mutiler. L'encre ne laissera pas de cicatrices  [2] .
  5. La distraction est une façon d'éviter de vous mutiler une fois que vous en ressentez l'envie ou de vous arrêter de vous mutiler une fois que vous avez pris conscience de votre tendance aux mutilations. Il est important de comprendre quel type de distraction fonctionne et dans quels cas. Parfois, le facteur déclencheur ou l'envie est différent selon le sentiment ou la situation, ce qui signifie que la réponse que vous allez y donner doit être différente  [3] .
    • Teignez vos cheveux.
    • Préparez-vous une tasse de thé .
    • Comptez jusqu'à 500 ou jusqu'à 1 000.
    • Faites un puzzle ou un jeu d'esprit.
    • Allez regarder les gens dans un lieu public.
    • Jouez d'un instrument de musique.
    • Regardez la télévision ou un film.
    • Mettez-vous du vernis à ongles.
    • Faites du rangement dans vos livres, dans vos placards, etc.
    • Faites un origami pour vous occuper les mains.
    • Jouez à un sport.
    • Allez vous promener.
    • Inventez vos propres pas de danse.
    • Travaillez sur un projet artistique ou mettez de la couleur sur une image.
  6. Vous pouvez aussi remettre à plus tard les mutilations pour en casser le cycle une fois que vous en ressentez l'envie. Commencez par attendre simplement 10 minutes. Voyez si l'envie est passée. Si vous ressentez toujours l'envie de vous mutiler, attendez encore 10 minutes  [4] .
  7. Si vous faites face à une envie pressante de vous mutiler, parlez-vous. Souvenez-vous des choix que vous avez faits.
    • Dites-vous que vous ne voulez plus de cicatrices.
    • Souvenez-vous que vous n'avez pas à vous mutiler simplement parce que vous pensez que vous devez vous mutiler.
    • Répétez-vous que vous ne méritez pas de vous faire du mal, même si vous ne le croyez pas.
    • Souvenez-vous que vous avez toujours le choix de ne pas vous mutiler. C'est vous qui décidez.
  8. Sortez tout ce que vous pourriez utiliser pour vous mutiler. Vous devez vous débarrasser des couteaux, des briquets ou de tous les objets que vous utilisez, même les objets que vous avez cachés  [5] .
    • Il pourrait ne pas suffire de mettre ces objets à la poubelle. Assurez-vous de ne pas y avoir accès même dans la poubelle. Donnez-les à quelqu'un d'autre qui pourra s'en débarrasser.
    • Vous pourriez même organiser des funérailles symboliques pour les objets avec lesquels vous vous mutiliez en les brulant, en les jetant loin ou en les enterrant. Dites à voix haute : « Je n'ai plus besoin de vous. »
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Partie 2
Partie 2 sur 6:

Comprendre les éléments déclencheurs

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  1. Il existe de nombreuses formes de mutilations. Les mutilations peuvent varier de la mutilation physique (par exemple les coupures) à la mise en danger volontaire (par exemple la conduite sous l'emprise de drogues) ou si vous ne prenez pas soin de vous-même (par exemple en ne prenant pas vos médicaments).
    • Les mutilations peuvent être faites avec ou sans intention de suicide  [6] .
    • En plus, les mutilations peuvent être le symptôme d'un autre trouble, comme la dépression, les angoisses ou d'autres trouvent psychologiques  [7] .
  2. Les mutilations représentent un comportement addictif. Les mutilations libèrent dans le cerveau de la personne qui les commet des hormones qui la font se sentir bien, appelées endorphines  [8] . Il est difficile de modifier ce cycle de mutilations surtout si vous essayez de trouver une alternative qui permet de libérer le même genre d'hormones. Vous allez passer par de nombreux essais et de nombreuses erreurs avant de trouver la bonne solution ou la combinaison de solutions qui fonctionnent bien pour vous.
  3. Les raisons qui vous amènent ou qui amènent une personne à se mutiler sont variées. Parmi les raisons les plus répandues, on retrouve une façon de se libérer d'émotions intenses comme la colère, la culpabilité, l'anxiété, l'isolation, le chagrin ou le désespoir. Les mutilations peuvent alors être perçues comme une expression de ces sentiments. Il est possible aussi de se mutiler pour avoir une sensation de contrôler sur son corps. Certaines personnes se mutilent pour ressentir quelque chose lorsqu'elles se sentent engourdies, par exemple en réponse à un traumatisme ou pour d'autres raisons comme l'anxiété et la dépression  [9] .
    • Une des premières étapes vers la guérison est d'identifier les éléments déclencheurs. Si vous ne réglez pas les éléments déclencheurs et les causes des mutilations, vous allez toujours en ressentir le besoin  [10] .
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Partie 3
Partie 3 sur 6:

Modifier les schémas de pensée négatifs

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  1. Pour pouvoir comprendre vos schémas de pensée qui vous amènent à la mutilation, vous devez tout d'abord prendre conscience de vos pensées. Ces schémas de pensées sont une habitude que vous avez prise. Pour pouvoir rompre cette habitude de pensées négatives, vous allez devoir prendre conscience de vos pensées.
  2. Tenez un journal . L'un des outils qui peut vous aider à reconnaitre les éléments déclencheurs et les schémas de pensée est le journal. En écrivant ce que vous ressentez, vous arriverez à identifier les schémas qui mènent aux mutilations. Un journal vous procure aussi un exutoire qui vous permet de partager ce que vous ressentez et de réfléchir à vos pensées.
    • Écrivez dans votre journal lorsque vous ressentez l'envie de vous mutiler ou lorsque vous vous mutilez. Essayez d'y noter la situation, la pensée, la sensation ou l'émotion par laquelle vous êtes passé. Vous pourriez aussi ressentir des sensations physiques comme de l'énergie, des nœuds à l'estomac ou d'autres. Écrivez ce qui s'est passé juste avant que vous ne vous mutiliez.
    • Votre journal pourrait même vous aider à révéler certaines situations qui créent votre envie de vous mutiler. En voici quelques exemples : des problèmes avec vos pairs (y compris le harcèlement ou le cyberharcèlement), la pression à l'école, le sentiment d'être isolé socialement, l'abus, la confusion à propos de votre sexualité ou des problèmes avec votre famille  [11] .
    • Le but est de prendre conscience de vos pensées et de ne pas agir passivement en suivant vos pensées négatives qui mènent aux mutilations  [12] .
  3. La prochaine étape pour combattre vos pensées négatives est de comprendre quel est votre processus de pensée. Vos pensées sont-elles vraies ? Lisez ce que vous avez écrit dans votre journal et trouvez une situation similaire à laquelle vous vous trouvez, avez-vous appris quelque chose et quelles ont été les conséquences à long terme ? Vous êtes-vous occupé différemment de la situation  [13]  ?
    • Une bonne façon de juger de vos pensées négatives est de regarder le nombre d'apparitions d'expression comme j'aurais dû , je devrais ou je dois . Ce genre d'expression est généralement négative ou critique envers vous-même.
    • Demandez à un ami ou à un membre de votre famille si vous n'êtes pas sûr que ce que vous pensez est vrai.
  4. Vous pouvez aussi essayer de briser le cercle des pensées négatives. Imaginez un feu rouge ou un bruit qui permet d'arrêter votre pensée. Votre but ici est d'interrompre la pensée négative et de vous souvenir de vos schémas de pensée. Ensuite, vous allez avoir un meilleur contrôle et une meilleure conscience de votre schéma de pensée.
    • Vous pouvez aussi faire une activité quelconque pour arrêter vos pensées. Allez vous promener, discutez avec un ami, lisez un livre ou faites le ménage  [14] .
  5. Remplacez les pensées négatives par des pensées positives . Lorsque vous avez des pensées négatives, vous devez les contrer par des déclarations positives. Relisez vos pensées dans votre journal et écrivez des déclarations alternatives positives.
    • Par exemple, si vous pensez : « Je vais toujours ruiner les diners parce que j'arrive toujours en retard », vous pouvez contrer cette pensée en en trouvant une positive, par exemple : « Je suis une personne aimante parce que j'apporte toujours des fleurs à la maitresse de maison. »
  6. Ce type de pratique vous fait passer par différentes étapes qui vous permettent de reconnaitre vos pensées négatives et de comprendre comment les remplacer par des pensées positives.
    • Un enregistrement de vos pensées peut vous aider à vous souvenir des questions à poser à propos de vos processus de pensée, y compris une description de la situation, une identification de la chose à laquelle vous réagissez, un regard sur la situation depuis un point de vue extérieur, une estimation de la véracité d'une déclaration ou d'une situation et la façon dont vous répondez à la situation  [15] .
    • Il existe de nombreux modèles de pensée en psychothérapies cognitivo comportementales que vous pourrez trouver sur Internet, par exemple sur ce site et cette page .
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Partie 4
Partie 4 sur 6:

Apprendre à faire face de manière positive

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  1. Essayez l'autosuggestion positive. L'autosuggestion positive se réfère à la voix intérieure et à la façon dont vous vous parlez à vous-même. Cette voix intérieure a un impact sur votre motivation, sur votre point de vue, sur votre estime de vous-même et sur votre bienêtre en général. L'autosuggestion positive est une façon de gagner en assurance, de construire un style de vie plus sain et de réduire les pensées négatives  [16] . Voici quelques exemples d'autosuggestion positive.
    • Je suis digne d'être aimé.
    • Je suis spécial.
    • Je suis sûr de moi.
    • Je peux accomplir mes objectifs.
    • Je suis beau.
    • Les mutilations ne résolvent pas mes problèmes.
    • Je peux surmonter ma colère, ma tristesse et mes angoisses sans me faire du mal.
    • Je peux faire confiance à quelqu'un avec ce que je ressens maintenant.
    • Je peux demander de l'aide.
    • Souvenez-vous-en en utilisant des post-its que vous pouvez coller sur le miroir.
    • Si vous avez du mal à croire à des déclarations abstraites comme je suis spécial ou je suis sûr de moi , vous n'êtes pas obligé de les utiliser tout de suite. À la place, utilisez des déclarations positives qui se concentrent sur le comportement que vous voulez accomplir. Celles-ci pourraient vous aider, par exemple en vous disant : « Je peux faire confiance à quelqu'un avec ce que je ressens maintenant » ou « Les mutilations ne résolvent pas mes problèmes. »
    • L'autosuggestion positive ne devrait pas être exigée par les autres, c'est quelque chose que vous devez utiliser lorsque vous en sentez le besoin  [17] .
  2. Cette boite est un récipient que vous remplirez d'outils qui vous aideront à faire disparaitre les envies de vous mutiler. Ces outils vous aideront à vous souvenir de ce que vous avez. Ils pourraient aussi vous aider à rediriger votre énergie dans quelque chose de positif, par exemple un art plastique. Voici ce que vous pouvez mettre dans la boite.
    • Des photos de vos amis, des membres de votre famille ou de vos animaux domestiques.
    • Votre journal.
    • Du matériel artistique.
    • Des citations qui vous inspirent.
    • De la musique ou des paroles de chanson.
  3. Vous n'êtes pas obligé d'attendre jusqu'à ce que vous ressentiez l'envie de vous mutiler pour en discuter avec quelqu'un. Partagez les hauts et les bas de votre condition avec vos amis et les membres de votre famille. Entourez-vous de personnes qui vous soutiennent. Lorsque vous ressentez le besoin de vous mutiler, la meilleure chose que vous puissiez faire est de parler avec quelqu'un de ce que vous ressentez.
    • Il est difficile de verbaliser vos sentiments et parfois, il est plus facile d'exprimer votre tristesse, votre colère ou votre solitude sous forme de mutilations. Mais si vous voulez réussir à long terme, il est important de régler les causes de votre stress sous-jacent  [18] .
    • Si vous vous automutilez, il peut être embarrassant et difficile d'en parler. Vous pourriez vous faire du souci, car les autres pourraient vous juger ou vous mettre la pression pour que vous en parliez. Mais il est important de partager vos soucis avec les personnes qui comptent dans votre vie, car elles veulent vous aider.
  4. Si vous avez du mal à vous exprimer verbalement, écrivez un mot ou un message à un ami ou à un membre de votre famille. Cela vous aidera à communiquer ce que vous pensez sans avoir à l'exprimer à voix haute.
  5. Une partie de la guérison consiste à apprendre des techniques qui vous aideront à libérer des hormones du bienêtre dans votre cerveau que vous ressentez lorsque vous vous mutilez. Ces techniques d'apaisement sont une façon de prendre soin de vous et de vous concentrer sur le moment présent. La technique des cinq sens vous aide à trouver une façon de vous mettre dans un état d'esprit qui vous permet de vous occuper des sentiments douloureux et extrêmes qui vous amènent à vous mutiler  [19] .
    • Commencez dans une position confortable. Vous pouvez vous assoir sur le sol en croisant les jambes ou sur une chaise en posant vos pieds à plat sur le sol.
    • Commencez par prendre conscience de votre respiration. Concentrez-vous sur chaque partie de votre respiration (inspirez, retenez votre respiration et expirez). Il n'est pas nécessaire de respirer d'une façon spéciale.
    • Ensuite, prenez conscience de chacun de vos cinq sens (la vue, l'ouïe, le toucher, l'odorat et le gout).
    • Passez environ une minute à vous concentrer sur un seul de vos sens.
    • L'ouïe : quels sont les sens que vous entendez autour de vous ? Concentrez-vous sur les sons externes (entendez-vous les voitures qui passent, les gens qui parlent, les oiseaux qui gazouillent ?) Concentrez-vous sur les sons internes (arrivez-vous à entendre votre respiration et votre digestion ?) Au fur et à mesure que vous vous concentrez sur votre ouïe, demandez-vous si vous arrivez à entendre quelque chose que vous n'entendiez pas auparavant.
    • L'odorat : que sentez-vous ? Y a-t-il de la nourriture près de vous ? Vous pourriez remarquer des odeurs que vous n'aviez pas remarquées auparavant, par exemple l'odeur du papier des livres. Essayez de fermer vos yeux, parfois cela peut vous aider à diminuer les distractions visuelles et aiguiser vos autres sens.
    • La vue : que voyez-vous ? Il est facile de voir le canapé ou le bureau. Observez certains détails comme les couleurs, les motifs, les formes et les textures.
    • Le gout : que ressentez-vous dans votre bouche ? Même si vous n'avez pas de nourriture dans votre bouche, vous pouvez toujours ressentir du gout. Observez l'arrière-gout que vous laisse ce que vous venez de boire ou de manger. Passez votre langue sur vos dents et vos joues pour vous aider à mieux en prendre conscience.
    • Le toucher : que ressentez-vous physiquement depuis votre chaise ? Ressentez les sensations au niveau de votre peau créée par les vêtements, la position assise sur la chaise et vos pieds sur le sol. Ressentez la texture de vos vêtements et de la chaise.
  6. Essayez la méditation ou la prière. Il a été prouvé que la méditation aide à améliorer les émotions positives, la satisfaction, la santé et le bonheur. En plus, elle permet de faire diminuer le stress causé par les angoisses et la dépression. Il existe différentes sortes de méditation, mais le but de toute méditation est de calmer votre esprit. L'exemple ci-dessous est une méditation qui peut vous aider à commencer à calmer votre esprit.
    • Mettez-vous dans une position confortable.
    • Prenez un point simple sur lequel vous pouvez vous concentrer. Cela peut être n'importe quoi, la flamme d'une bougie, un son comme un mot ou une prière que vous vous répétez ou quelque chose de physique par exemple en comptant les perles sur un rosaire. Continuez de vous concentrer sur une seule chose.
    • Pendant que vous vous concentrez, laissez errer votre esprit. Lorsque vous vous rendez compte que vos pensées errent, laissez-les partir et reconcentrez-vous sur votre point de concentration. Cela pourrait sembler facile, mais il est difficile de concentrer son esprit. Ne soyez pas déçu si vous ne pouvez vous concentrer plus de quelques minutes au début  [20] .
  7. Essayez de faire des exercices de respiration . La respiration est une réponse naturelle que vous pouvez contrôler. Des recherches ont montré que la pratique d'exercices de respiration a un effet positif sur votre réponse au stress, que vous le combattiez ou que vous l'évitiez  [21] . La même réponse au stress peut être déclenchée lorsque vous ressentez le besoin de vous mutiler. Vous arriverez à prendre le contrôle des éléments déclencheurs en apprenant cette technique. Essayez l'exercice de respiration suivant.
    • Comptez jusqu'à 5 tout en inspirant, comptez jusqu'à 5 en retenant votre souffle et comptez de nouveau jusqu'à 5 en expirant.
    • Concentrez-vous sur chaque étape de votre respiration pendant que vous comptez.
    • Vous pouvez aussi vous concentrer sur votre respiration en utilisant un ballon de baudruche. Soufflez dans le ballon et regardez-le se dégonfler.
  8. L'imagerie correspond à la création d'images mentales. Cette image est paisible et vous rappelle des souvenirs heureux. Parfois, il est plus facile d'avoir une image physique devant soi, cela peut vous aider à vous concentrer.
  9. Essayez la relaxation musculaire progressive . La relaxation musculaire progressive est un type de technique qui vous aide à faire face en vous concentrant sur différents groupes de muscles, en les contractant et en les relâchant. Les bénéfices de la relaxation progressive vous aident à devenir plus conscient des sensations musculaires dans votre corps  [22] .
    • Commencez dans une position confortable qui vous permet de vous concentrer sur différents types de muscles. La plupart des gens trouvent qu'il est plus facile de le faire au début en s'asseyant ou en s'allongeant.
    • Concentrez-vous sur l'un des groupes de muscles en les contractant et en les relâchant. Les muscles les plus souvent utilisés sont ceux du visage, des mains et des bras, du ventre ou des jambes et des pieds.
    • Pour commencer avec le visage, imaginez que vous mangez un citron. Ressentez la tension qui se crée au niveau de vos lèvres, de vos joues, de votre mâchoire, de votre front et de vos yeux lorsque vous mordez dans un citron. Votre visage se ride tout autour du nez, vos yeux se ferment et vos lèvres se contractent. Concentrez-vous ensuite sur ses muscles qui se détendent. Il pourrait être utile de penser que vous mangez quelque chose de sucré et de voir comment votre visage se détend lorsque vous mangez quelque chose que vous aimez  [23] .
    • Pour trouver sur vos épaules et votre dos, imaginez-vous que vous êtes un chat. Pensez à la façon dont le chat cambre son dos et étire ses pattes. Reproduisez le même geste que le chat avec votre propre corps. Remontez vos épaules vers vos oreilles et cambrez votre dos. Vous pouvez même vous mettre à quatre pattes pour vraiment cambrer votre dos. Ensuite, détendez-vous et retournez dans votre position assise normale.
    • Pour le ventre, il peut être plus facile de commencer sur le dos. Imaginez une boule lourde sur votre ventre. Inspirez profondément et détendez vos muscles.
    • Contractez et relâchez vos pieds. Vous pouvez faire cet exercice partout, même lorsque vous portez des chaussures. Pliez les orteils, puis étirez-les le plus possible. Détendez vos orteils.
  10. Allez vous promener pour travailler sur votre pleine conscience . Une promenade de pleine conscience n'est qu'une pleine conscience en mouvement. Grâce à ce genre d'exercices, vous apprendrez à avoir une meilleure conscience dans votre vie quotidienne. En plus, pour certaines personnes, il peut être difficile de rester assis et de pratiquer une méditation traditionnelle. La marche est une forme de méditation plus active. Vous pouvez aussi y ajouter les bénéfices de la marche pour la santé  [24] .
    • Pendant que vous marchez, prenez conscience de chacun de vos pas. Que ressentez-vous lorsque vos pieds touchent le sol ? Que ressentez-vous au niveau de vos pieds dans les chaussures ? Concentrez-vous sur votre respiration. Observez ce qui se passe autour de vous. Arrêtez-vous et humez les fleurs  [25] .
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Partie 5
Partie 5 sur 6:

Se faire aider par un professionnel

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  1. Faites-vous aider si vous reconnaissez un risque de suicide . Si vous ou quelqu'un d'autre pensez au suicide, faites-vous aider immédiatement. Appelez Suicide Écoute au 01 45 39 40 00 (pour la France) ou le 112 (pour les urgences). Voici quelques signes à surveiller si vous vous faites du souci pour une personne proche  [26] ..
    • Il parle de ses envies de mourir ou de mettre fin à ses jours.
    • Il cherche une façon de mettre fin à ses jours.
    • Il parle souvent de son désespoir.
    • Il dit qu'il n'a aucune raison de vivre.
  2. Un psychologue ou un thérapeute peut vous aider à comprendre certaines émotions difficiles et à surmonter un traumatisme. Ce genre de personne possède l'éducation, la formation et l'expérience nécessaires pour vous aider à surmonter les problèmes qui mènent aux comportements que vous montrez.
    • Demandez à votre médecin de vous orienter vers un thérapeute ou un psychologue spécialisé dans les mutilations. Prenez rendez-vous pour en parler avec lui. Si vous avez du mal à parler librement de votre état à un ami proche ou un membre de votre famille, il pourrait vous sembler plus libérateur et rassurant de le partager avec une personne qui ne vous connait pas.
    • Si vous êtes passé par des situations difficiles, par exemple si vous avez été abusé ou traumatisé ou si vos émotions sont tellement insurmontables qu'elles peuvent vous amener à vous mutiler et à vous faire du mal, l'endroit le plus productif pour vous afin d'exprimer vos sentiments est un environnement sûr, neutre et sans jugement.
  3. Vous pourriez trouver près de chez vous un groupe de soutien aux personnes qui se mutilent. Ce groupe peut vous aider à identifier, à mettre des mots et à faire face aux émotions associées aux mutilations  [27] .
    • Vous trouverez facilement sur Internet des groupes de soutien dans votre région.
  4. Certaines personnes qui se mutilent peuvent aussi présenter d'autres troubles mentaux comme la dépression  [28] , l'addiction à des drogues, des troubles alimentaires  [29] , la schizophrénie ou des troubles de la personnalité  [30] . Si vous pensez que vous pourriez être atteint d'un de ces troubles qui vous amène à vous mutiler, consultez un docteur ou un thérapeute.
  5. Soyez honnête avec votre thérapeute à propos de ce que vous ressentez ou de ce qui se passe. Souvenez-vous qu'il est là pour vous aider. Si vous n'êtes pas honnête, vous n'obtiendrez pas le traitement dont vous avez vraiment besoin. Il est important de lui dire la vérité. Souvenez-vous que la thérapie est confidentielle, c'est pourquoi votre thérapeute ne répètera pas quoi que vous lui disiez, à moins que vous essayiez de vous faire du mal ou de faire du mal à quelqu'un d'autre.
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Partie 6
Partie 6 sur 6:

Passer à autre chose après les mutilations

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  1. Comme pour une addiction, il est important de prendre le temps de célébrer vos accomplissements. Vous devriez célébrer chaque jour que vous passez sans vous mutiler comme une victoire. À la fin de la première semaine, célébrez-la en vous faisant un cadeau ou en sortant avec vos amis.
    • Petit à petit, rallongez la durée entre chacune de vos victoires en célébrant au début les jours, puis les semaines, puis les mois et enfin les années. Vous allez surement avoir du mal avec ses pensées au début, mais la célébration de chacune de vos petites victoires peut vous aider à célébrer vos efforts et à comparer votre passé avec votre futur.
  2. Croyez en vous-même . À la fin, c'est vous qui choisissez. Si vous pensez de manière positive et si vous avez foi en vous, votre addiction peut devenir un souvenir lointain qui ne vous a laissé rien d'autre que des cicatrices. Une fois que vous arrêtez de vous mutiler, vous vous sentirez et vous penserez de façon plus lucide et plus honnête au monde et à vous-même. Croyez que les autres se soucient de vous et prenez soin de vous. Vous pouvez y mettre fin.
  3. Parfois, vous vous mettrez à penser aux mutilations et vous allez vous mutiler. Cela s'appelle une rechute. Vous n'avez pas le droit de vous punir pour cela, tout le monde fait des rechutes à un moment ou à un autre. Souvenez-vous que les mutilations sont une forme d'addiction et qu'il y a souvent des rechutes pendant les phases de guérison. Il y aura des moments où vous ne pourrez pas faire autrement, mais cela veut simplement dire que vous devez continuer à travailler dur. Ce n'est pas parce que vous avez fait un pas en arrière que vous ne pouvez pas faire trois pas en avant la prochaine fois.
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Conseils

  • Certaines ressources sur Internet peuvent vous aider à trouver des thérapeutes ou des astuces pour vous aider à vous arrêter de vous mutiler. To Write Love On Her Arms (TWLOHA) est une association américaine qui fournit des conseils aux personnes qui ont du mal à se sortir de la dépression, de l'addiction, des automutilations et du suicide.
  • Envisagez de vous procurer un animal de compagnie. On encourage souvent les personnes qui se mutilent à adopter au moins un animal domestique dont elles peuvent s'occuper, par exemple un chien, un chat, un oiseau ou un rongeur en cage. La responsabilité de la vie d'une autre créature produit des effets thérapeutiques extraordinaires  [31] . La vie est précieuse et cela peut les aider à se sentir mieux.
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  1. https://www.psychologytoday.com/blog/hide-and-seek/201301/coping-self-harm
  2. http://www.psychiatrictimes.com/child-adolescent-psychiatry/treating-self-harm-children-and-adolescents
  3. https://www.psychologytoday.com/blog/hide-and-seek/201301/coping-self-harm
  4. http://www.cognitivetherapyguide.org/thought-records.htm
  5. http://www.cognitivetherapyguide.org/thought-records.htm
  6. http://www.cognitivetherapyguide.org/thought-records.htm
  7. http://www.getselfhelp.co.uk/docs/STOPP5.pdf
  8. https://www.psychologytoday.com/blog/imperfect-spirituality/201106/positive-self-talk-can-help-you-win-the-race-or-the-day
  9. http://psychcentral.com/blog/archives/2013/10/16/helping-your-child-reduce-self-harming-behavior/
  10. http://psychcentral.com/blog/archives/2013/10/16/helping-your-child-reduce-self-harming-behavior/
  11. https://www.psychologytoday.com/blog/design-your-path/201106/work-day-stress-relief-5-senses-in-5-mindful-minutes
  12. http://www.clayton.edu/Portals/541/docs/Five%20Senses%20Mindfulness%20Exe rcise.pdf
  13. http://life.gaiam.com/article/meditation-101-techniques-benefits-beginner-s-how
  14. http://www.health.harvard.edu/mind-and-mood/relaxation-techniques-breath-control-helps-quell-errant-stress-response
  15. http://www.drweil.com/drw/u/ART00521/three-breathing-exercises.html
  16. http://www.healtheducation.uci.edu/stress/muscle.aspx
  17. http://www.anxietybc.com/sites/default/files/MuscleRelaxation.pdf
  18. http://eocinstitute.org/meditation/meditation-and-walking-benefits-of-mindful-walking/
  19. http://www.mindful.org/mindful-magazine/walk-this-way
  20. http://www.mindful.org/mindful-magazine/walk-this-way
  21. http://www.mindful.org/mindful-magazine/walk-this-way
  22. http://www.suicidepreventionlifeline.org/gethelp/someone.aspx

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