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Que vous soyez débutant(e) ou professionnel(le), il est toujours possible d'améliorer vos compétences pianistiques tout au long de votre vie. Si vous jouez uniquement pour le plaisir, vous n'avez peut-être pas envie de « travailler », et pourtant, cela vous sera en fin de compte bien utile, car vous pourrez jouer les morceaux qui vous plaisent beaucoup plus facilement ! Avoir une technique décente et lire des partitions ne permet pas uniquement d'avoir un choix plus vaste de morceaux que l'on peut interpréter, cela donne aussi la possibilité de prendre plus de plaisir en jouant  [1]  !

Méthode 1
Méthode 1 sur 3:

Gérer son temps au piano

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  1. Le temps que vous consacrez à l'instrument chaque jour dépend de différents facteurs : votre capacité de concentration, votre âge, le but que vous vous êtes fixé... Il est évident que plus vous jouez, mieux vous jouez ! Pour commencer, vous devez établir un planning et le suivre. Vous apprenez mieux en jouant 30 minutes par jour en étant très concentré qu'en passant 2 heures au piano en pensant à autre chose. La régularité est aussi un facteur fondamental  [2] .
    • Imaginons que vous suiviez des cours avec un(e) professeur(e) une fois par semaine. Vous pourriez alors par exemple vous exercer 1 heure par jour les autres jours et vous échauffer les doigts 30 minutes avant d'aller à votre cours.
    • Si vous jouez pour vous divertir, vous pourriez consacrer 30 minutes à la pratique de l'instrument 3 jours par semaine !
    • Les enfants apprennent parfois plus vite que les adultes, mais cela dépend de leur concentration. Un adulte concentré apprend mieux qu'un enfant qui pense à son prochain match de foot. La concentration est un facteur clé. Faites un planning qui correspond à votre disponibilité et à votre but. Vous pourriez par exemple jouer 15 minutes le matin, 15 minutes dans l'après-midi et si vous le pouvez, 15 minutes de plus le soir !

    Conseil : jouez quand vous pouvez vous concentrer au mieux. Si vous êtes une personne matinale, mettez-vous au piano peu de temps après vous être levé. Si vous êtes un oiseau de nuit, il vaut évidemment mieux vous exercer le soir.

  2. Les sportifs doivent faire des échauffements, les pianistes doivent également s'échauffer... les doigts ! Le mieux est de commencer par des gammes et des arpèges puis de faire des exercices, par exemple ceux de Czerny  [3] ou ceux du « pianiste virtuose » de Hanon, ces 2 exemples sont excellents pour des pianistes ayant déjà un certain niveau, si vous êtes débutant(e), vous en trouverez de nombreux dans ce catalogue des éditions Henry Lemoine ou sur internet. Les exercices vous permettent d'améliorer votre technique de manière progressive, certains sont même amusants à jouer  [4]  !
    • Vous pouvez aussi vous échauffer les doigts avec des morceaux simples que vous connaissez. Démarrer avec quelque chose que l'on maitrise permet dans certains cas de se sentir plus à l'aise. Passez ensuite à des choses plus difficiles, car pour améliorer son niveau, il faut apprendre des choses que l'on ne maitrise pas.
  3. S'il s'agit d'un morceau facile, vous arriverez certainement à le jouer rapidement, mais pour des choses difficiles, on procède différemment. En général, on travaille par sections de 2 mesures jusqu'à arriver au bas de la page. On associe les mesures 2 + 2 + 2... jusqu'à jouer la page entière correctement. Au début d'un morceau inconnu, allez très lentement. Les doigts ont une « mémoire » (c'est pour cela que quand on connait bien le clavier, on peut jouer les yeux fermés). Si vous allez trop vite et que vous faites des erreurs, vos doigts vont apprendre ces erreurs et les reproduire ensuite par habitude. Une fois que vous jouez un passage parfaitement au ralenti, vous pouvez accélérer progressivement chaque fois que vous le jouez. Si vous faites des fautes, ralentissez  [5] .
    • Apprendre un morceau en allant trop vite est une erreur très courante. On fait quelques fausses notes, on pense que ce n'est pas grave et puis l'on n'arrive jamais à bien jouer le morceau, ce qui est à la longue franchement décourageant. Apprenez 2 mesures lentement, puis les 2 suivantes, ensuite, jouez ces 4 mesures lentement. Quand c'est bon, apprenez les 2 suivantes et jouez les 6 mesures et ainsi de suite jusqu'à la fin de la page. Quand vous ne faites plus de fautes sur cette page, passez à la suivante. Ne pensez pas à la vitesse. Vous accélèrerez quand vous aurez le morceau « dans les doigts ».
    • Ne passez pas au passage suivant tant que vous ne maitrisez pas le précédent. La « mémoire » de vos doigts conservera les erreurs et les reproduira de manière automatique. Si vous laissez passer les fautes, il vous sera ensuite (très) difficile de réparer les dégâts. Jouer trop vite, c'est un peu comme si vous roulez vite en voiture sans savoir freiner, on roule vite quand on peut maitriser parfaitement son véhicule ou l'on termine dans un mur.
  4. Utilisez un métronome . Une fois que vous avez les notes dans les doigts, jouez le morceau avec un métronome à une vitesse bien plus lente que la vitesse normale. Le tempo est particulièrement important pour la musique moderne, mais ce n'est pas pour rien que les pianistes de musique classique travaillent avec un métronome ! Une fois que vous jouez bien le morceau (sans erreurs) lentement avec le métronome, accélérez la vitesse petit à petit jusqu'à atteindre le véritable tempo  [6] .
    • Cette méthode vous permet vraiment de ne pas accumuler les erreurs que vous pouvez faire lorsque vous répétez un morceau en le jouant de nombreuses fois en allant trop vite. Si vous faites toujours une erreur à un endroit, même en allant lentement, c'est probablement que vous avez commencé trop vite, vos doigts ont donc « mémorisé » la faute. Dans ce cas, vous devez travailler ce passage spécifique beaucoup plus lentement en vous efforçant de contrôler vos doigts. Ils ne doivent pas faire ce dont ils ont envie. C'est vous qui leur dites où aller, quand et comment !
  5. Lorsque vous jouez, vous devriez être seul(e), dans un environnement calme, sans aucune distraction, car vous devez vous concentrer totalement. Prévenez les membres de votre famille, éteignez votre téléphone ou laissez-le dans une autre pièce (dites à votre amoureux que vous ne répondrez pas jusqu'à une heure déterminée...). Lorsque vous avez besoin de faire une pause, sortez, marchez un peu, envoyez un texto à votre amoureux pour lui dire que vous l'aimez si vous voulez puis oubliez-le pour continuer de jouer  [7] .
    • Si vous vivez avec d'autres personnes, dites-leur quels sont les jours et les horaires que vous consacrez au piano et demandez-leur franchement de ne pas vous déranger. Si vous pouvez fermer la porte, faites-le ! Vous devez vous consacrer entièrement à la pratique de l'instrument, quoi que les autres fassent. Évitez impérativement toutes les distractions ou bien vous perdez votre temps. Il faut mieux jouer 15 minutes dans de bonnes conditions qu'une heure en étant dérangé toutes les 10 minutes.
  6. Il est évidemment nettement plus motivant de jouer des choses qui nous plaisent  que de marteler les touches en massacrant un morceau rebutant. Si vous avez un(e) professeur(e), il peut vous aider à trouver des pièces que vous aimez. Cela ne veut pas dire que vous ne devez faire que cela, certains exercices ne sont pas amusants du tout, mais tellement utiles... N'oubliez pas que le but est ici de progresser, pas de se faire plaisir tout le temps  [8] .
    • La plupart des chansons populaires qui n'ont pas été écrites au piano sont adaptées pour être interprétées sur cet instrument. Il existe aussi généralement différentes versions qui sont adaptées au niveau du pianiste (débutant, intermédiaire, avancé). Si par exemple vous avez envie de jouer la musique de « La guerre des étoiles », vous trouverez des partitions pour débutant(e) ou pour pianiste confirmé.
    • Lorsque vous jouez un morceau qui vous plait, vous pouvez avoir tendance à « rester coincé » dessus en oubliant le temps qui passe. Évitez de faire cela, car si votre temps est limité, vous devez en consacrer une bonne partie à faire des choses qui vous permettent de vous améliorer. Ne vous inquiétez pas, vous pourrez encore jouer ce morceau demain, après-demain, tous les jours !
    • Explorez les styles pour trouver des pièces que vous aimeriez jouer. Si vous apprenez la musique classique, vous pouvez essayer quelques thèmes de jazz (il y a par exemple les pianistes Bill Evans, Oscar Peterson, Keith Jarret, Chick Corea, Ray Charles...) ou de musique latine !
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Méthode 2
Méthode 2 sur 3:

Améliorer sa lecture à vue

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  1. La musique est un langage, on peut le « parler » et le lire. Pour que ce langage vous soit familier, il est important de pouvoir le lire. Sans lire la musique, vous serez très vite limité(e). Si vous ne savez pas encore lire les partitions, mettez-vous-y sans plus tarder  [9] . Pour le piano, vous devez apprendre à lire en clé de sol et en clé de fa (ah, super ! J'aurais dû choisir le triangle !).
    • Il existe de nombreux ouvrages pour améliorer la lecture. Si vous avez un professeur, il pourra vous en recommander certains. Sinon, le mieux est de demander dans un conservatoire de votre région. Si vous débutez ou pour tester votre niveau, vous pouvez aller sur Lire les notes qui offre des exercices de lecture de notes amusants sous forme de jeux.
    • Outre les notes, vous devez aussi connaitre les signes comme les clés, les silences, les liaisons, l'armure... Une simple méthode de solfège vous aidera.
  2. L'armure  [10] est le nombre de dièses ou bémols se trouvant « à la clé ». En la reconnaissant immédiatement, vous savez quelles notes sont dièse ou bémol au cours du morceau tout en sachant dans quel ton vous jouez, car l'armure indique la tonalité.
    • Pour mémoriser les différentes armures possibles, vous pouvez créer des mémos sur des morceaux de papier cartonné de 10 cm sur 5 environ. Sur chaque morceau, vous dessinez une portée (les 5 lignes du papier à musique) et une armure. Pas de dièse ? On est en do majeur ou en la mineur. Un dièse ? C'est un fa dièse et l'on est en sol majeur ou en mi mineur...
    • Essayez d'associer les tonalités aux sonorités produites par le piano. En jouant les gammes dans tous les tons, vous faites travailler votre mémoire et votre oreille. Une fois que vous serez habitué(e) à jouer dans tous les tons, quand vos yeux verront l'armure, vos doigts sauront où se placer plus vite.
  3. La transcription  [11] (écrire la partition de ce que l'on entend) n'est pas facile, mais vous pouvez commencer avec des choses très simples. Pour commencer, vous devriez faire des dictées musicales. Demandez à un ami(e) de jouer des notes lentement sur le piano et écrivez-les sur du papier à musique sans regarder ce qu'il joue, juste à l'oreille  [12] .
    • Commencez par des choses qui ne sont jouées que sur un piano. Écoutez quelques notes, mettez le reproducteur sur pause et écrivez-les sur du papier à musique.
    • Si vous arrivez à transcrire un morceau entier, asseyez-vous ensuite au piano et jouez ce que vous avez noté. Faites une croix avec un stylo où vous vous êtes trompé puis essayez à nouveau. C'est excellent pour faire travailler l'oreille !
  4. Quand vous regardez une partition, localisez des notes qui vous sont familières, par exemple le mi sur la 1re ligne ou le si sur la ligne du milieu. Il est ainsi plus facile de reconnaitre les notes qui sont à côté. Si vous reconnaissez un si , vous savez que la note juste au-dessus est un do et celle immédiatement en dessous est un la [13] .
    • Lorsque l'on se trouve face à une partition noire de notes comme l'Étude en do mineur opus 10 No 12 de Chopin, cela peut beaucoup aider.
    • Ces repères peuvent aussi vous donner des informations sur le morceau avant de le jouer, même si votre niveau de lecture à vue laisse encore un peu à désirer... À partir des notes que vous reconnaissez vite, vous pouvez identifier les autres avec plus de facilité.
  5. En musique, la signature est une indication que l'on trouve au début du morceau, juste après la clé, elle permet de savoir combien de temps il y a dans chaque mesure (le chiffre du haut) et quelle est la note qui vaut 1 temps (le chiffre du bas). Dans certains morceaux, la signature change en cours de route (« Lucy in the sky with diamonds » des Beatles ou « Bicycle Race » de Freddy Mercury sont de bons exemples).
    • Habituez-vous à compter avec différentes signatures. La plus courante est le 4/4 (1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 1 ; 2 ; 3 ; 4...), viennent ensuite le 3/4 (1 ; 2 ; 3 ; 1 ; 2 ; 3...) ; le 2/4 (1 ; 2 ; 1 ; 2...) ; le 6/8 (1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6...), puis il y en a de plus complexes, surtout en jazz et en musique classique d'un niveau de difficulté élevé.

    Conseil : jouez des morceaux que vous connaissez avec une signature différente. Essayez par exemple « Imagine » de John Lennon en 3/4 !  [NDLR]

  6. Après avoir lu une partition des dizaines de fois, vous pensez peut-être que vous lisez maintenant super bien, mais en fait, c'est parce que vous connaissez les notes... Prenez des partitions de morceaux que vous n'avez jamais entendus pour tester votre lecture et exercez-vous à les déchiffrer .
    • Lisez la partition avant de commencer à jouer en la fredonnant ou en imaginant le morceau. Ensuite, comparez ce que vous jouez avec ce que vous aviez imaginé.
    • N'oubliez pas que pour lire une partition comme vous lisez un livre ou le journal, il faut beaucoup de temps. Travaillez sérieusement chaque jour et vous y arriverez, il n'y a pas de raccourci, pas de triche possible. Pour bien lire la musique, il faut lire tous les jours, des centaines partitions...

    Conseil : considérez cela comme apprendre à lire dans une autre langue. Vous n'avez pas appris à lire le français en lisant l'alphabet pendant des années, vous avez lu un livre, un autre, puis un autre... Pour lire des partitions musicales, c'est exactement la même chose. Vous devez lire une partition, une autre, puis une autre...

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Méthode 3
Méthode 3 sur 3:

Améliorer sa technique

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  1. Être assis trop loin, trop près, trop bas... peut vous handicaper sérieusement, vous donner de mauvaises habitudes techniques et vous compliquer la vie pour jouer ! Votre position sur le tabouret influence aussi votre manière de jouer, elle peut vous permettre d'être à l'aise ou limiter vos mouvements  [14] .
    • Asseyez-vous vers le bord du tabouret et rapprochez-vous du piano de façon à avoir les coudes légèrement devant votre taille et un peu au-dessus (quelques centimètres) du clavier avec le dos bien droit. Vos épaules, vos bras et vos poignets doivent être détendus, mais n'oubliez pas que vous contrôlez vos mouvements. On joue avec les doigts, pas avec les bras. Les poignets doivent être souples. Ne copiez pas Yuja Wang ou d'autres pianistes que vous voyez faire beaucoup de cinéma, sauf si votre niveau pianistique est très élevé, mais si c'était le cas, vous ne seriez probablement pas en train de lire cet article...
    • Si vous avez des problèmes physiques qui vous empêchent de vous tenir dans la bonne position, faites de votre mieux pour adapter votre technique. Vous devriez aussi peut-être demander conseil à votre médecin.
    • Dans la position de base, conservez vos poignets droits et non pas courbés. Si vos mains sont penchées vers le bas, vous êtes probablement assis trop haut et si elles sont courbées vers le haut, essayez de monter le tabouret, un tabouret de piano est fortement recommandé, sa hauteur se règle et il n'a pas de dossier (ne vous adossez jamais).

    Conseil : soyez détendu(e). Les tensions auront un effet négatif sur votre façon de jouer. Si vous sentez que certains muscles se contractent quand vous jouez, essayez de corriger cela en vous relâchant.

  2. Vous n'aurez plus besoin de regarder la partition et pourrez alors vous concentrer sur la technique. En mémorisant les morceaux, vous n'avez plus à vous préoccuper pour lire les notes. Vous pouvez ainsi porter toute votre attention sur votre manière de jouer et sur l'interprétation  [15] .
    • Lorsque vous avez mémorisé un morceau, vous pouvez l'interpréter avec plus de sensibilité. Vous verrez que l'utilisation de la pédale de sustain (la pédale de droite) deviendra naturelle et vous pourrez faire plus de nuances en jouant plus ou moins fort selon les passages, en marquant certaines notes plus que d'autres...
    • Si vous ne lisez pas la partition, vous pouvez également respecter le tempo beaucoup mieux !
  3. Nous avons tous des points forts et des points faibles, même les meilleurs pianistes de l'univers ! N'essayez pas de les cacher, au contraire, concentrez-vous sur ces faiblesses pour essayer de vous améliorer. Vos points faibles ne sont pas des défauts, ce sont des limites que vous devez dépasser...
    • Si l'on est droitier, la main gauche est normalement nettement plus faible et lente que la main dominante (dans ma prochaine vie, je veux être ambidextre !). Il est généralement conseillé de travailler sa main non dominante au moins 2 fois plus que l'autre. 5 gammes de do dièse mineur à la main droite, 10 à la main gauche...
    • Quand certains mouvements s'avèrent difficiles, travaillez-les jusqu'à ce qu'ils deviennent fluides et naturels.
    • Sélectionnez des morceaux qui mettent vos points faibles à l'épreuve au lieu d'éviter les pièces qui vous demandent de sérieux efforts. Elles seront difficiles au début, mais c'est grâce à elles que vous pourrez vraiment augmenter votre niveau.
  4. De nombreux débutants ont tendance à jouer avec les doigts plats, ce qui peut les limiter et les empêcher de dépasser un certain niveau. Il est difficile de se débarrasser de mauvaises habitudes ! En apprenant tout de suite à bien courber les doigts et en vous familiarisant souvent avec la bonne position, vos doigts vont mémoriser que c'est ainsi qu'ils doivent se tenir et se déplacer  [16] . Non, mais c'est qui le chef d'abord ?
    • Pour imiter la position que vos doigts doivent avoir, mettez une petite balle dans la paume de votre main et courbez vos doigts dessus. Certains professeurs de piano recommandent (ou l'ont fait, je le sais trop bien...) à leurs élèves de jouer ainsi de temps en temps. Vous pouvez employer une balle de stress, mais inutile de la broyer pour faire travailler vos muscles, au piano, c'est la souplesse qui compte, pas la force.
    • Si vous écrivez beaucoup sur un clavier d'ordinateur, essayez de tenir vos doigts dans la position qu'ils doivent avoir lorsque vous jouez du piano. Ils vont ainsi s'accoutumer à cette posture.
  5. Des exercices de dextérité vous permettent d'améliorer votre souplesse, votre équilibre et votre sensibilité. Pour certains morceaux, nos petits doigts musclés doivent se déplacer à une vitesse vertigineuse ! Si vous avez un bon niveau, essayez de jouer les Études de Chopin... « Le pianiste virtuose » de Hanon est généralement une bonne option (il faut jouer chaque exercice dans les 12 tons, pas en do , c'est trop facile !).
    • Vous pouvez télécharger 20 exercices de Hanon sur ce site . C'est en anglais, mais il suffit de faire un clic sur chaque exercice, nul besoin de lire l'anglais... Hanon est très bien, mais il est aussi limité, le mieux pour améliorer votre technique est de faire d'autres exercices en même temps.
    • Quand vous n'êtes pas face à votre piano, vous pouvez exercer vos doigts n'importe où, sur une table, l'accoudoir d'un fauteuil, un bureau... Un jour, vous serez surpris(e) de voir que vous bougez vos doigts sans même vous en rendre compte, ou un ami vous demandera ce que vous faites...
    • Il est généralement dit que le piano est un instrument pour les gens ayant de longs doigts et de grandes mains. Ceci est faux. Il suffit de regarder les énormes doigts d'Oscar Peterson en l'écoutant pour comprendre... De nombreux(ses) pianistes professionnels de très haut niveau ont de petites mains. Ce n'est pas pratique pour faire des accords très étendus, mais cela à des avantages, par exemple pour la vitesse et pour placer ses doigts entre les touches noires...
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Conseils

  • Si vous passez des heures sur votre instrument et que vous avez l'impression de ne pas progresser, n'oubliez pas que l'on évolue en « escalier ». On a parfois l'impression de stagner des mois, mais un jour on se rend compte que l'on peut faire des choses que l'on était absolument incapable de reproduire auparavant. On a l'impression de ne pas avancer, on passe soudainement à la marche suivante, puis c'est encore « plat », puis on monte une nouvelle marche...
  • Il est important que votre piano soit bien accordé. N'oubliez pas de le faire accorder une fois par an ou plus si les conditions hygrométriques sont mauvaises. Un réglage des mécaniques est aussi parfois très utile  [17] .
  • Écoutez de nombreux pianistes, allez sur YouTube, il y a plein de bonnes vidéos de concerts de pianistes. Cela vous donnera des idées tout en vous faisant découvrir des styles et de nouvelles techniques  [18] ,
  • Si vous passez beaucoup de temps sans jouer un morceau, il est possible de l'oublier. N'hésitez pas à rouvrir la partition, si vous le connaissiez bien, il reviendra dans vos doigts rapidement.
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