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Fabriquer son propre savon n'est pas compliqué, mais demande par contre de la rigueur et beaucoup de précision.Vous ne pouvez pas remplacer un ingrédient par un autre, ni faire l'économie d'avoir une balance et un thermomètre précis (explications plus loin). Si vous souhaitez créer votre propre recette, lisez la méthode présentée ici puis la partie « conseils » qui explique comment inventer une recette. La base de la saponification à froid consiste à mélanger à une température peu élevée du gras (animal ou végétal), de la soude et de l'eau.

Ingrédients

Le savon proposé ici est 6 % surgras. Cela signifie que 6 % de l'huile de la recette ne sera pas saponifiée et bénéficiera à votre peau. C'est aussi une marge de confiance pour éviter toute brulure. Respectez les dosages proposés par l'auteur (1 kg d'huile et pas 1 litre), car une erreur est dangereuse pour votre santé .

  • 1 000 grammes d'huile d'olive (bio) (un litre pèse 920 grammes)
  • 125 grammes de soude caustique (hydroxyde de sodium ou NaOH). On la trouve en bidon facilement en magasin de bricolage pour moins de 10 €/kg, moins cher si plusieurs kilos
  • 340 grammes d'eau (robinet ou autres)
  • (Facultatif) pour du savon d'Alep : des feuilles et baies de lauriers (laurus nobilis dit laurier- sauce). Prévoyez au moins 3 poignées pour 1 l et quelques jours par semaines de macération devant soi
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    Faites macérer le laurier dans l'huile deux jours avant (pour le savon d'Alep). Le savon d'Alep est du savon de Marseille dans lequel du laurier a macéré, rien de plus. Pour cela, stériliser vos récipients en les faisant bouillir entièrement pendant 5 minutes dans une casserole remplie d'eau. Sortez-les et laissez-les égoutter. Une fois vos récipients secs, remplissez à moitié de feuilles et baies de laurier, puis recouvrez d'huile d'olive. Pour extraire les huiles essentielles de laurier, deux méthodes s'offrent à vous.
    • Fermez le bocal et laissez les reposer 3 à 6 semaines (au soleil ou non), en secouant le bocal tous les 2 à 3 jours. Filtrez ensuite le mélange (filtre à café, tissus...). Vous garderez alors tous les bienfaits de l'huile d'olive et du laurier.
    • Ou mettez le pot fermé au bain-marie pendant 15 minutes, puis laissez refroidir et secouez. Refaites la même chose 1 fois par jour pendant 3 jours, avant de filtrer. La méthode est moins longue, mais votre huile et laurier auront des propriétés altérées. À vous de voir la destination du savon.
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    Aérez votre pièce. Pour cela, vous devez ouvrir grand fenêtres et portes jusqu'à la fin de l'opération ou mieux faire cela dehors ou encore utiliser un masque à gaz si cela n'est pas possible.
    • Notez que la pièce doit être suffisamment chaude (au moins de 15 degrés, sinon plus) sans quoi, vous risquez d'avoir des points inesthétiques dans votre savon, voire celui-ci saponifiera très mal (la soude se séparera de l'huile).
    • La soude va libérer des gaz toxiques, donc si vous ne prenez pas ces précautions, vous risquez de vous évanouir ou à minima d'avoir la tête qui tourne.
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    Enfilez les vêtements, les gants, les lunettes. Veillez à ce que les vêtements vous recouvrent bien tout le corps, pensez aux chaussures si vous êtes pied-nus.
    • Si de la soude venait à entrer en contact avec votre peau, rincer longtemps à grande eau et si c'est les yeux, pareil, mais consultez en plus un médecin.
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    Pesez vos ingrédients à l'avance. Vos ingrédients doivent être pesés au gramme près. Par mesure de précaution, mesurez toujours la soude au gramme inférieur et l'huile au gramme supérieur (au besoin).
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    Préparez votre moule en le couvrant avec du papier sulfurisé (sauf moules en silicones). Pensez à ne pas mettre d'aluminium. Pour mieux tenir le papier, vous pouvez utiliser des pinces à linge pour pincer les bords du moule.
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    Remplissez une des casseroles d'eau et versez la soude dedans. Et surtout pas l'inverse (risque d'éclaboussures !). Votre mélange va chauffer instantanément (dans les 80 degrés), donc prenez garde à ne pas vous bruler. Mélangez jusqu'à dissoudre toute la soude, puis mettez cette casserole de côté, dans un espace aéré, en attendant que la température retombe dans les 45 degrés (mesurez avec votre thermomètre). N'attendez pas les 45 degrés pour faire la suite !
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    Mettez l'huile d'olive à chauffer. Dans une autre casserole, au bain-marie, mettez l'huile et chauffez là très doucement jusqu'à atteindre les 45 degrés (vous pouvez avoir quelques degrés d'écart, mais pas trop non plus : on fait en général les mélanges de savon entre 38 et 48 degrés selon les huiles). Sortez là ensuite du bain-marie.
    • Si vous avez trop fait chauffer l'huile, soit vous pouvez attendre qu'elle refroidisse toute seule, soit la rafraichir en la mettant dans un bain-marie d'eau froide cette fois. Par contre, éviter de faire réchauffer la solution de soude : surveillez bien sa température pour qu'elle ne chute pas trop.
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    Mélangez les deux liquides. Versez la solution de soude dans la casserole d'huile et mélangez avec le mixeur. Pensez à faire des poses pour ne pas surchauffer celui-ci. Vous devez mélanger jusqu'à l'apparition de « la trace », c'est à dire lorsque le liquide commence à se solidifier petit à petit, mais pas trop. Vous le remarquerez, car se forme à la surface du mélange, des petites vagues qui restent à la surface (au lieu de donner une surface plane comme de l'eau), quand vous faites couler votre mélange dessus (avec votre mixeur, une cuillère ou autre).
    • L'arrivée de la trace peut à peine prendre quelques minutes, à deux heures selon les savons (avec l'huile d'olive, vous devriez en avoir pour 10-15 minutes).
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    Versez dans le moule. Aplanissez votre mixture avec un ustensile. Votre savon va devenir dur assez rapidement donc n'attendez pas. Protégez votre savon avec du film étirable : celui-ci doit être en contact avec le savon, en éviter les bulles d'air, ceci pour éviter la « cendre de soude » (une pellicule blanche et fine de soude à la surface du savon). Il est conseillé d'enrober le moule dans un tissu (torchon, serviette de bain ou autre) pour garder la chaleur, ce qui évite au savon d'avoir des petits points blancs dedans (non dangereux, mais peu esthétique).
    • Si vous avez de la cendre de soude, cela n'est pas grave : pensez à l'enlever au moment de la découpe ou avant de vous servir du savon.
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    Nettoyez tous vos ustensiles. Attention : gardez vos gants pour faire la vaisselle, sinon vous risquez de vous bruler les mains avec la soude qui reste sur les ustensiles !
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    Découpez le savon. Après avoir mis votre savon sous son film étirable, celui-ci va rentrer dans une « phase de gel », c'est-à-dire devenir translucide, puis opaque. Cela est normal : c'est la saponification qui a commencé. Attendez au moins un jour sinon deux, que votre savon ait fini de saponifier (vous ne voyez plus de translucide), avant de le sortir du moule pour le découper. Pour le découper, vous pouvez faire des tranches de 2 cm (comme des tranches de pain) ou de plusieurs centimètres (si vous vous en servez à la place du liquide vaisselle par exemple). N'attendez pas trop longtemps non plus, car plus il sèche, plus il sera difficile de le couper.
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    Faites encore sécher votre savon 3 à 4 semaines minimum. Pour cela, étalez vos tranches sur des grilles ou des torchons (pensez à les retourner toutes les semaines) afin que l'eau s'évacue bien. Il va durcir, être plus dur, voire changer d'aspect (des tâches peuvent apparaitre, consultez les remarques pour voir si c'est OK).
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    Testez la causticité de votre savon : vous pouvez soit utiliser du papier à pH (le savon doit être aux alentours de 10, sur 14), soit votre langue (autrefois, les savonniers « goutaient » la pâte à savon). Si au contact de votre langue le savon pique (comme si vous léchiez une pile), au bout de ces 3 semaines, c'est mauvais signe. Testez votre savon avec du papier à pH pour être sûr(e) : s'il est caustique, réformez-le, vous ne pourrez pas l'utiliser. Si tout va bien, utilisez-le.
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    Soyez fier(e) de vous ! Vous venez de faire votre premier savon ! Celui-ci moussera très peu, mais il nettoiera et hydratera votre peau à merveille (vous pouvez aussi l'utiliser à la place du produit vaisselle, en frottant directement votre éponge sur le bloc). Votre savon se gardera des années, pour peu que vous ne l'enfermiez pas dans une boite hermétique. Laissez le respirer !
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Problèmes et solutions

  1. Vérifiez avant tout que vous avez bien respecté les quantités. Mettez la tare de la balance à zéro en changeant de bol par exemple. Pour le reste, gardez en tête que tant que le savon n'est pas caustique, il est utilisable même s'il est imparfait.
  2. Savon dur, cassant ou qui s'émiette. Il manque de l'eau ou le savon est trop caustique. Si caustique, jeter (ou employer pour autre chose).
  3. Poches de soude, poches blanches, morceaux ou points blancs dans le savon. Vous n'avez pas assez mélangé ou il y a trop de soude ou votre eau est trop dure (vous le saurez en testant plusieurs recettes, prenez alors de l'eau déminéralisée) ou il fait trop froid chez vous, vous avez oublié d'enveloppé le savon dans un torchon pour le garder au chaud. À voir selon les cas : si vous avez de véritables poches de soude, vous devrez jeter le savon, si ce sont juste des points (et qu'au test de la langue, ça passe), c'est OK.
  4. Pas de trace. Soyez persévérant, continuez à mélanger jusqu'à son apparition.
  5. Séparation entre huile et soude dans le moule. Problème de température : trop chaud ou trop froid. Vous avez par exemple trop laissé au chaud votre moule dans la serviette de bain. Ce n’est pas grave tant que le savon n'est pas caustique.
  6. Bords du savon caustique, cendre de soude. Attendez bien la fin du séchage pour voir si la saponification arrive à son terme. Pour la cendre, vous pouvez l'enlever au moment du découpage (voire la rincer sous l'eau).
  7. Savon mou. Trop d'eau ou d'huile ou des huiles choisies trop riches en acides gras insaturés. Attendre jusqu'à 5 ou 6 semaines de séchage voire si ça s'arrange. Sinon, vous pouvez l'utiliser mou, il fondra juste plus vite.

Conseils

  • Un savon fabriqué à partir de gras animal sera davantage « détergent » (nettoyant) que ceux réalisés avec du gras végétal (huiles). Vous devrez pour cela clarifier votre gras auparavant.
  • Pour créer des recettes de savons, utilisez des calculateurs sur internet (tapez « Excel calcul savon » dans votre barre de recherche par exemple). Pensez toujours dans vos recettes de base, à ce que vous ayez au moins 50 % des huiles qui soient des huiles « solides » à température ambiante, sinon votre savon va fondre bien vite.
  • Exemples d'huiles « solides » : gras animaux, huile de coco, beurre de cacao, huile de palme, huile de coco (+ l'huile d'olive qui est une exception), les 50 % restant pouvant être de l'huile « liquide » à température ambiante (tournesol, sésame, etc. : tout gras est utilisable).
  • Pour faire des recettes qui moussent, pensez à introduire comme huiles : de l'huile de coco (10 à 30 % de vos huiles sont suffisants) ; ou de l'huile de palmiste (pas de palme) : 10 à 100 % des huiles ou de l'huile de ricin (2 à 10 % des huiles).
  • Vous pouvez rajouter dans cette recette-ci ou dans d'autres, en bonus, des huiles essentielles, des fleurs pour faire joli, graines (pavot...), colorants (infusions d'hibiscus...), épices, miel, sucre, cire (pour durcir), etc., au moment de mélanger. La créativité n'a pas de limites, vous pouvez même séparer votre pâte en deux et mettre deux colorants différents dans chaque pâte, pour faire un savon marbré comme les gâteaux (mais il faut bien maitriser).
  • Pour vous donner une idée des quantités, vous pouvez donc ajouter à la recette précédente, en poids : jusqu'à 5 % en plus de miel (5 % par rapport à la quantité d'huile utilisée. Donc pour 1 litre d'huile, vous pouvez utiliser jusqu'à 50 grammes de miel venant s'ajouter à la recette), cire d'abeille : 2 à 6 %, huiles essentielles : 2 à 6 % (attention, certaines huiles essentielles ne peuvent pas se mettre sur la peau, regardez dans des livres. Vous pouvez utiliser par exemple : ylang-ylang, eucalyptus, menthe, géranium, arbre à thé, lavande, palmarosa, citronnelle, citron, cannelle...) et pour les épices, graines ou fleurs pour l'aspect visuel/gommage : 1 à 2 cuillères à soupe par kg de savon (plutôt au jugé pour le coup).
  • À noter que de nombreux colorants naturels existent (à rajouter en bonus ou en remplacement de l'eau) : cacao, café (marrons), cannelle, clous de girofle, jus de carotte (orange), curcuma (jaune), spiruline, jus de concombre (vert) , églantine, garance, paprika (rose/rouge), indigo (bleu), orcanette (violet), charbon végétal (noir), argiles de toutes les couleurs...).
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Avertissements

  • Pour éviter tout risque de brulure avec la soude, protégez-vous bien et mesurez avec beaucoup de précisions. Entre du savon « trop gras » qui vous tartinera du beurre sur la peau et du savon caustique « qui brule », vous avez seulement 10 grammes de soude/kg de savon qui les séparent. Et entre les deux vous avez du « bon » savon.
  • N'utilisez aucun ustensile contenant du fer ou de l'aluminium, hormis de l'inox. Risque de corrosion sévère !
  • Vous ne pouvez pas échanger un ingrédient par un autre, changer les proportions, ni utiliser une huile déjà mélangée. Il faut savoir que telle quantité de gras de telle plante/animal, correspondra à une quantité de soude bien précise. Vous ne pouvez donc pas remplacer l'huile d'olive par de l'huile de tournesol par exemple (ou autre) : cela est dû aux différents types de gras présents dans chaque huile (chaque type d'huile contient une certaine quantité de gras « saponifiable » (= qui fusionnera avec la soude) et une certaine quantité de gras « insaponifiable » différente (= qui restera sous forme de gras après la réaction chimique avec la soude). Au besoin, lisez la partie « conseils » pour inventer votre recette / changer les proportions.
  • Le savon, par définition, « lave », parce qu'il a la particularité d'avoir d'un côté des atomes qui se lient avec le gras (grâce au gras du savon qui accroche) et de l'autre des atomes qui se lient à l'eau (d'où l'évacuation du gras ensuite), c'est pourquoi vous pouvez tout à fait l'utiliser à la place du liquide vaisselle, en frottant directement votre éponge dessus. Les liquides vaisselles ne sont rien d'autre que de l'eau + du savon (+ des parfums, conservateurs et autres choses inutiles), c'est pourquoi vous lirez sur les étiquettes les noms savants du savon : « ions ou agents ioniques, anioniques et non ioniques ». Les industriels ont bien compris qu'en le cachant, ils gens croiraient le liquide vaisselle irremplaçable eh bien non, le savon lavera même encore mieux que lui puisqu'il n'est pas dilué !. Quant à la mousse, c'est un plus qui sert à rendre le savon agréable, mais ne sert en rien dans sa qualité de nettoyage (le savon moussera très peu dans cette recette).


Cet article contient des informations médicales ou des conseils pouvant affecter votre santé.

wikiHow s'efforce de proposer du contenu aussi précis que possible, mais ne peut en aucun cas être responsable du résultat de l'application (liste non exhaustive) des traitement, des techniques, des médicaments des dosages et/ou méthodes proposées dans ce document. L'utilisateur en assume la pleine responsabilité.
Si les symptômes persistent plus de quelques jours, allez voir un professionnel de la santé. Lui seul est apte à vous fournir un avis médical, quelle que soit votre condition. S'il s'agit d'un jeune enfant, consultez un pédiatre sans attendre.
Le numéro des urgences médicales européen est le : 112
Vous retrouverez les autres numéros des urgences médicales pour de nombreux pays en cliquant ici.
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Éléments nécessaires

Pas d'éléments en fer/ aluminium (risque de corrosion sévère avec la soude !), hormis l'inox qui est stable

  • 1 balance précise au gramme près (environ 15 à 20 €) + bols, cuillères pour peser si besoin
  • 1 thermomètre de cuisine (environ 10 à 15 €)
  • Des gants de vaisselle + vêtements pouvant être salis et couvrant tout le corps (chaussures..)
  • 1 mixeur plongeant (celui qui sert à mixer la soupe) ou à défaut, un fouet (mais vous allez en avoir pour une heure à mélanger !)
  • 3 casseroles (ou autres)
  • 1 ou des moules (à cake ou autres) + du papier sulfurisé (pour démouler facilement/ pour éviter la corrosion d'un moule en fer. Si vous utilisez des moules en silicone, pas la peine)
  • 1 bon couteau pour la découpe (idéal : le hachoir) + planche à découper
  • Des ustensiles pour mélanger (cuillères, etc.). Si vous avez un doute sur le fer, utilisez des spatules en bois

Facultatif

  • Des lunettes de protection
  • 1 masque à gaz + cartouche (ou ouvrez vos portes et fenêtres ; ou faites ça dehors)
  • Du film étirable
  • 1 serviette de bain
  • Pour l'Alep, un ou plusieurs récipients pouvant contenir 1 l d'huile + des feuilles. Ex : bocaux, de quoi filtrer (tissus, filtre à café...)
  • Des pinces à linge
  • Du papier à pH (ou votre langue)

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