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Le béton est un des matériaux les plus utilisés pour construire des murs. Si vous habitez dans une maison, il vous arrivera peut-être d'avoir à ériger un tel mur, que ce soit pour créer une séparation avec la rue ou un garage adossé à la maison, pour soutenir un talus… Le principe est simple, vous devez d'abord couler une semelle en béton armé (fondation) sur laquelle reposera le mur qui sera coulé à l'intérieur d'un coffrage, structure composée de deux parois verticales parallèles. C'est un travail fatigant qui peut être fait en deux étapes, mais qui n'est pas si compliqué sur le plan technique.
Étapes
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Repérez au sol l'emplacement du mur et de la semelle. Bien entendu, vous savez où vous allez couler votre mur, quelle longueur, quelle largeur et quelle hauteur il aura. Pour ce qui est du marquage au sol, la matérialisation peut se faire avec de petits piquets entre lesquels vous tendrez de la ficelle, sinon avec une bombe de peinture à deux euros six sous.
- Vous ferez vous-même vos piquets en épointant des chutes de bois, et pour la bombe de marquage, allez dans un magasin de bricolage.
- Avant de creuser les fondations, assurez-vous qu'il n' y a aucune adduction sur le tracé. Vérifiez auprès des services techniques de la mairie.
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Creusez la tranchée des fondations. Il est des règles concernant la taille de la semelle. Sa largeur n'est jamais inférieure à 40 cm (pour un mur de soubassement, comptez 2,5 à 3 fois l’épaisseur du mur à venir). La hauteur est proportionnelle à la largeur, sans être inférieure à 20 cm (en général, 1,5 fois l’épaisseur du mur [1] X Source de recherche ).
- Dans nos climats tempérés, le sol ne gèle pas en profondeur, la hauteur de semelle peut donc se prendre à partir du sol. En montagne, il vaut partir du niveau hors gel du sol.
- La hauteur et la largeur d'une semelle dépendent de plusieurs paramètres, comme la qualité du sol et le poids qui va venir appuyer sur ces fondations.
- Si une semelle existait déjà, servez-vous-en si vous estimez qu'elle est en bon état. En ce cas, passez directement à la deuxième partie .
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Damez le fond de la tranchée. Soyez patient(e) et essayez de faire le fond le plus régulier possible, retirez les pierres en relief. Avec une pelle plate, faites des parois bien verticales. Vérifiez alors que la tranchée a les bonnes dimensions et à l'aide d'une grande règle en aluminium, que votre fond est bien horizontal [2] X Source de recherche .
- Il existe des tranchées spéciales avec une profondeur variable, la semelle est plus épaisse d'un côté que de l'autre. Il y a là des raisons mécaniques, par exemple, quand l'on sait qu'un mur sera l'objet d'une poussée particulière.
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Installez une première couche de gravier au fond de la tranchée. Cette couche doit avoir une épaisseur d'une quinzaine de centimètres. À défaut de gravier grossier, mettez du concassé que vous damerez aussi. Vérifiez à la règle en aluminium que la surface est à nouveau de niveau [3] X Source de recherche .
- Cette couche de fond a plusieurs rôles : elle est une assise stable et permet d'éviter l'accumulation d'eau sous le mur (drainage).
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Installez le ferraillage. Cette semelle filante a besoin d'être renforcée par un ferraillage sur mesure. Sa forme sera celle de la tranchée. Le montage se fera en dehors du trou : pour un élément, prenez 4 fers à béton (8 à 12 mm de diamètre) pour les filants, puis pliez en carré des fers bien plus fins et qui épouseront, en retrait, la forme de la tranchée. Fixez vos carrés sur les filants tous les 30 cm avec du fil de fer fin (illustration).
- Vous pouvez également renforcer l'armature en ferraillant plus large sur le dessus en fixant de loin en loin des fers d'une longueur inférieure de quelques centimètres à la largeur de la tranchée.
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Préparez, puis coulez votre semelle filante. Partez d'un côté et progressez dans un même sens. En coulant, vous veillerez à soulever l'armature métallique pour que le béton passe sous elle. Avec la truelle, poussez bien le béton sur les côtés et lissez du mieux que vous pouvez la surface de la tranchée déjà faite [4] X Source de recherche .
- Pour l'occasion, vous devriez louer une bétonnière, à moins que vous n'en ayez une. Renseignez-vous sur les prix dans le magasin de location d'engins le plus proche de chez vous.
- Certains font des semelles qui affleurent, mais normalement la semelle est enterrée et son sommet doit se trouver à une profondeur égale à l'épaisseur du mur qu'elle va soutenir.
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Attendez une semaine que la semelle sèche. Le béton doit sécher ni trop vite ni trop lentement. Si de la pluie est annoncée, protégez votre fondation avec des planches et s'il fait très chaud, arrosez votre béton une à deux fois par jour pour qu'il ne sèche pas trop vite et ne se fende. Une fois sèche, l'érection du mur peut commencer [5] X Source de recherche .
- Vérifiez le temps de séchage définitif préconisé par le cimentier. Un béton de fondation est considéré, à quelques jours près, comme sûr au bout d'une semaine.
- Pendant ce temps, vous allez tranquillement préparer le coffrage de votre futur mur… et il y a du travail !
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Assemblez vos planches de coffrage. Après avoir calculé la surface qu'il vous fallait, assemblez au sol les planches qui vont constituer la partie verticale du coffrage. Le mur ayant deux faces, vous construirez deux structures. La poussée du béton est forte, il faut donc prendre des planches ayant au minimum 27 mm d'épaisseur. Prenez du pin, c'est moins cher et plus facile à découper. Quant à la largeur, c'est souvent du 200 mm en 4 m. Au sol, donc, disposez vos planches jusqu'à obtenir la hauteur du mur (par exemple, 10 planches de 200 mm pour un mur de 2 m de haut [6] X Source de recherche ).
- Vous vous serez installé(e) sur une surface assez plane pour ne pas obtenir un coffrage tordu. Pour un mur haut, il est souvent judicieux de fixer les premières planches sur quelques-uns des chevrons de renfort.
- Si votre mur n'est pas très long, vous couperez les planches aux dimensions. S'il est long, vous ferez plusieurs éléments qui seront plus faciles à manipuler et installer, les jonctions se feront facilement plus tard.
- Les coupes ne vont pas manquer et vous avez tout intérêt à utiliser une scie circulaire ou sur table. N'oubliez pas les lunettes de protection, le masque et les bouchons d'oreille !
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Clouez les planches sur les chevrons de maintien. Glissez sous vos planches, à intervalles de 40 cm et bien perpendiculairement aux planches, des chevrons standards (section 5 x 10 cm). Ceux-ci seront placés de champ, la face la plus petite est contre les planches. Clouez les planches en mettant 4 pointes espacées par planche [7] X Source de recherche .
- Ne plantez vos pointes trop près des bords ni des planches ni des chevrons. Si cela arrivait, enlevez la pointe et plantez-en une autre ailleurs.
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Renforcez la structure avec des lambourdes. Vous les placerez à plat perpendiculairement aux chevrons à raison d'une lambourde tous les 30 cm du bas du coffrage jusqu'à son sommet. Chacune est fixée sur les chevrons avec deux pointes (minimum 90 mm) régulièrement espacées [8] X Source de recherche .
- Ces lambourdes seront bien utiles pour fixer les fils de fer des étrésillons et serviront d'appui pour les étais.
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Passez à la fabrication des étais. Votre coffrage proprement dit est terminé, il faut maintenant le dresser et surtout le faire tenir droit et faire en sorte qu'il supporte la poussée du béton. Apposez des chevrons contre ceux existants, mais vous les appuierez sur la face la plus large, et vous les clouerez sur le coffrage avec des pointes de 90 mm.
- Ces chevrons d'étai servent à stabiliser le coffrage, mais aussi à répartir la force de poussée du béton.
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Taillez et montez vos étais. Vous allez les construire, mais non les mettre en place tout de suite. Ces contreforts vont venir contenir la poussée du béton. Évidemment, les étais sont présents des deux côtés du coffrage. Sauf si votre mur est très haut, deux cales suffisent, une en appui sur le pied du coffrage et une sur le haut. Toutes deux se rejoignent au sol contre un chevron qui aura été épointé et profondément enfoncé en oblique. Ces cales, qui s'appuieront sur les chevrons de doublage précédemment installés, sont taillées aux dimensions dans des chevrons et clouées de chaque côté. Comme sur l'illustration, vous obtenez des triangles de renfort [9] X Source de recherche .
- Si votre mur est haut, le chevron d'appui au sol sera plus loin du mur et vous aurez non pas deux cales, mais trois ou quatre régulièrement espacées verticalement.
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Doublez les faces internes du coffrage avec du contreplaqué fin. Ce dernier permet d'avoir une surface bien lisse. Calculez la surface qu'il vous faut (deux côtés du mur). Clouez votre contreplaqué (4 à 5 mm d'épaisseur suffisent) sur les faces internes du coffrage, peu importe la disposition, il faut que toute la surface soit couverte. Prenez des pointes pas trop grandes, aucun effort ne portera sur ce contreplaqué. Ce dernier ne doit pas se gondoler, clouez en rapproché [10] X Source de recherche .
- Le contreplaqué est bien cloué dans le sens intérieur du coffrage vers l'extérieur, il ne s'agirait pas, parce que vous avez cloué dans l'autre sens, que des pointes ressortent dans le béton. Ce serait dangereux et inesthétique.
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Préparez une assise en contreplaqué pour le coffrage. Il va de soi que votre coffrage ne devra pas bouger durant la coulée, ni verticalement ni horizontalement. Comme un coffrage est lourd, il devra être sur une assise stable et plane. Afin de répartir la charge et d'éviter ainsi l'enfoncement du coffrage, procurez-vous des planches de contreplaqué épais (4 ou 5 mm) que vous placerez au sol de chaque côté des limites extérieures du mur : sur elles reposeront les étais [11] X Source de recherche .
- Enfoncez solidement vos sabots d'arrêt. Ce sont ces chevrons plantés inclinés qui vont recevoir la poussée. Autant dire qu'il ne faut pas qu'ils bougent. Testez en tous sens leur ancrage à la main.
- Si les chevrons d'appui venaient à bouger un peu, assujettissez-les aux lambourdes avec du fil de fer que vous torsaderez. Au besoin, percez des trous pour avoir une liaison des fils de fer plus directe. Sinon, clouez des cales pour éviter la remontée des chevrons obliques.
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Percez les trous des fils de fer. De chaque côté des chevrons du coffrage, faites à la perceuse (foret de 5 à 7 mm de diamètre) des trous destinés à faire passer des fils de fer de maintien d'écartement. Verticalement, vous ferez vos trous tous les 30 cm et faites attention à percer à 5 cm du chevron [12] X Source de recherche .
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Faites passer vos fils de fer dans les trous opposés. Prenez un fil de fer d'un bon diamètre (un peu dur à plier), depuis l'extérieur, enfilez-le dans un trou, puis dans le trou d'en face, mais décalé, faites le tour du chevron, enfilez le fil dans le trou libre, puis dans le trou libre en face, et vrillez les deux bouts : votre attache dessine un X à l'intérieur du coffrage. Répétez l'opération pour tous les trous [13] X Source de recherche .
- Ce sont ces fils de fer, et les cales, qui maintiennent les faces coffrantes au même écartement du début à la fin de la coulée. Vous imaginez bien qu'il est hors de question que le coffrage bouge, même un tant soit peu, durant l'opération !
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Vrillez à fond les fils de fer. Récupérez une cale en bois qui fait juste la largeur du mur et placez-la provisoirement en appui dans le coffrage. Glissez une crossette ou une broche de maçon dans le X du fil de fer et tournez afin de tendre le fil de fer. Quand la cale est bien coincée, faites-la sauter avec un marteau et placez-la près du nouveau fil de fer à tendre, etc.
- Il est aussi possible de glisser des tiges métalliques (ancres) par ces trous, de part en part du coffrage. Elles sont filetées sur une grande partie de leur longueur et donc boulonnées sur les extérieurs : arrêtez-vous quand vous ne pouvez plus serrer [14] X Source de recherche .
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Placez les cales de largeur (ou étrésillons). Elles seront coincées entre les deux parois coffrantes et situées à côté des fils de fer. D'ailleurs, il serait même mieux de les mettre avant les fils de fer. Mettez-en 2 par ligne verticale de fils de fer, une en bas (10 cm) et une autre en haut (20 ou 30 cm du sommet présumé). Il n'est nul besoin de les clouer, car elles tiennent toutes seules et devront de toute façon être enlevées [15] X Source de recherche .
- Il existe dans le commerce des cales de ce type, mais pourquoi dépenser de l'argent, alors qu'avec des chutes de chevron ou de planches vous pourrez les fabriquer facilement.
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Préparez le système d'ascension des cales. Au fur et à mesure de la coulée, vous hisserez la cale du fond d'une dizaine ou d'une quinzaine de centimètres. Pour cela, percez largement en leur centre toutes les cales, faites passer un grand fil de fer dans la cale du bas, comme sur l'illustration, puis dans celle du haut, formez une boucle au-dessus de cette dernière, elle vous servira de poignée pour tirer [16] X Source de recherche .
- Pour que la boucle ne s'échappe pas du trou du haut pendant la coulée, trouvez un système pour la coincer quelque part.
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Préparez votre béton au fur et à mesure des besoins. Si vous êtes seul(e), une pompe à béton n'est pas inutile. Le mélange gravier-ciment se fera dans une bétonnière conformément aux dosages préconisés par le cimentier. Un bon béton doit être gras, c'est-à-dire ni trop sec ni trop liquide, avec des reflets bleus [17] X Source de recherche .
- Un béton ne doit donc pas être trop liquide ni trop sec, il ne doit pas non plus tourner trop longtemps dans la bétonnière : quand il est prêt, coulez-le.
- Certes, il est possible de couler un grand mur en plusieurs fois, mais il faut une préparation spéciale. Quitte à recruter des travailleurs (famille, amis, collègues) pour ce jour-là, essayez de le couler en une seule journée, une pause méridienne (45 minutes) pour le déjeuner est bien sûr possible.
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Coulez le mur. Vous devez couler l'ensemble du mur par couches successives de 30 à 50 cm d'épaisseur. Après avoir coulé une première épaisseur, revenez au point de départ pour couler la suivante et poursuivez ainsi jusqu'à la hauteur voulue. Débrouillez-vous pour le couler en une seule fois [18] X Source de recherche .
- La reprise de bétonnage (béton frais sur béton durci) est une opération très délicate. Un mur doit être coulé en une seule fois afin qu'il soit solide. Les professionnels ont des techniques et des produits pour reprendre une coulée de mur. Si vous êtes novice en la matière, évitez cette situation.
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Dégagez les étrésillons au fur et à mesure de la coulée. Maintenant que le béton est en place, c'est lui qui assure l'écartement du coffrage. Bien évidemment, vous ne retirerez que ceux qui sont atteints par le béton, les autres restant en place pour le moment. À défaut de les retirer complètement, vous pouvez les faire monter d'une trentaine de centimètres, l'épaisseur de la prochaine couche [19] X Source de recherche .
- Au fur et à mesure de la montée du mur, vous enlèverez les étrésillons d'espacement, il ne faut pas les laisser dans le mur, ce qui le fragiliserait.
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Nivelez le haut du mur. À l'aide d'une règle en aluminium, égalisez le béton au sommet de votre mur. Commencez à une extrémité et tirez votre règle en lui faisant faire des mouvements de cisaillement. Deux cas peuvent se présenter : ou il y a trop de béton et vous enlevez à la truelle cet excédent qui se trouve à l'avant de la règle, ou il y a un trou dans le béton et vous en prélevez un peu ailleurs pour boucher le trou et vous repassez la règle pour égaliser. À défaut de règle, un bout de planche peut faire l'affaire [20] X Source de recherche .
- Avant le nivèlement, vous n'oublierez pas de fouailler dans le béton avec votre truelle ou un morceau de bois afin qu'aucune poche d'air ne se forme dans le béton ou contre les parois.
- Pour aider le béton à bien prendre tout le volume prévu, vous pouvez également, surtout à partir de la moitié de la hauteur coulée, taper contre le coffrage avec un maillet ou une massette, les vibrations vont aider le béton à descendre.
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Protégez le haut du mur et attendez au moins 4 jours. Protégez-le avec une toile de jute, une bâche, des planches ou même de la paille. En fait, c'est assez complexe : cette protection doit protéger le béton de la pluie, mais aussi de la chaleur. Si le temps est doux et sec, ne mettez rien [21] X Source de recherche .
- Pour une prise définitive, il faut parfois compter un mois, mais le coffrage peut, mais surtout doit, être démonté bien avant la fin du séchage.
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Démontez votre coffrage. Cela signifie retirer les fils de fer qui maintenaient l'écart. Ils devraient venir tout seuls avec une pince. Démontez les contreforts du coffrage, puis le coffrage lui-même en faisant attention à ne pas abimer le mur. Pour séparer le coffrage du mur, vous pouvez utiliser une truelle large. Une fois le coffrage enlevé, à moins que vous n'en ayez besoin pour un autre mur, vous pouvez le démonter.
- Votre coffrage peut donc être réutilisé tel quel pour un autre mur, il peut être retaillé pour un mur plus court ou moins haut, sinon démontez-le, nettoyez toutes les pièces, elles pourront vous resservir à l'occasion.
- Si vous ne réussissez pas à retirer les fils de fer englobés dans la masse, creusez une petite dépression autour du fil de fer, puis coupez-le au fond de la dépression. Rebouchez avec du béton un peu sec.
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Laissez sécher le mur au moins trois semaines. Une fois le coffrage enlevé, voyez s'il y a des trous un peu importants et rebouchez-les immédiatement avec du ciment frais égalisé à la truelle. Bien sûr, vous pouvez couvrir le mur avec une bâche, mais ce n'est pas utile. L'ouvrage est grossier et les intempéries, maintenant que le béton a pris, ne risquent pas de l'endommager. Par contre, si le temps est très chaud, arrosez-le une à deux fois par jour afin qu'il sèche plus lentement et ne se fissure pas [22] X Source de recherche .
- Vérifiez le temps de séchage définitif préconisé par le cimentier. Un béton est sec à cœur en un mois environ, tout dépend des conditions climatiques.
- Si vous avez mal tassé votre béton ou si des morceaux sont partis au moment du décoffrage, vous pouvez très bien les combler à la truelle avec du béton un peu sec. Il est inutile de combler les petits trous, seuls les plus profonds devront l'être, les autres disparaitront avec la finition.
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Conseils
- Si vous ne voulez pas vous embêter à construire un coffrage trop grand, il serait plus judicieux et moins cher de louer un coffrage prêt à être assemblé. Renseignez-vous sur Internet.
- Si vous avez un volume conséquent à couler, demandez à un professionnel combien il vous en couterait pour acheter une toupie de béton. Si vous faites vous-même la coulée, il est peut-être intéressant de faire les calculs.
- Pour les murs hauts, envisagez la mise en place d'une rampe pour pouvoir utiliser la brouette, et acheminer vos outils et fournitures.
- Certains maçons enduisent le contreplaqué de finition d'un peu d'huile de moteur afin de décoffrer plus facilement
- Si votre mur est un mur de soutènement dans une pente, il faut penser à lui donner une forme concave, faire une semelle plus profondément enterrée et éventuellement excentrée (épaisseur plus importante en aval du mur).
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Avertissements
- Construire un mur n'est pas très compliqué, mais il faut respecter des règles si vous ne voulez pas qu'il s'effondre tout de suite ou plus tard. Si vous ne connaissez rien en béton, le mieux serait de faire appel à des spécialistes, n'importe quel maçon artisanal vous le construira pour un prix honnête.
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Éléments nécessaires
- Un ruban mesureur
- Un escabeau
- Du ciment et du gravier
- De quoi couvrir le mur (planches, bâche, paille…)
- Une brouette ou des seaux pour transporter le béton
- Une pompe à béton (avec tuyau ou rampe)
- Une pelle
- Une dame
- Du gravier ou du concassé
- Des fers à béton (en 10 mm et en 2 mm)
- Des planches de pin de 4 m sur 27 mm x 200 mm
- Du contreplaqué de 4 ou 5 mm d'épaisseur
- Des pointes (de longueurs variées, surtout des grandes)
- Un jeu de forets à bois
- Une perceuse
- Du fil de fer ou des tiges filetées
- De l'eau
Références
- ↑ https://www.quikrete.com/pdfs/projects/footersforwalls.pdf
- ↑ https://www.quikrete.com/pdfs/projects/footersforwalls.pdf
- ↑ https://www.quikrete.com/pdfs/projects/footersforwalls.pdf
- ↑ https://civilseek.com/mixing-concrete/
- ↑ https://www.cement.org/learn/concrete-technology/concrete-construction/curing-in-construction
- ↑ https://www.constructionknowledge.net/public_domain_documents/Div_6_Woods_Plastics/Partial%20Carpentry%20pdfs/Forms_Concrete_%20Army_FM5-426.pdf
- ↑ https://www.constructionknowledge.net/public_domain_documents/Div_6_Woods_Plastics/Partial%20Carpentry%20pdfs/Forms_Concrete_%20Army_FM5-426.pdf
- ↑ https://www.constructionknowledge.net/public_domain_documents/Div_6_Woods_Plastics/Partial%20Carpentry%20pdfs/Forms_Concrete_%20Army_FM5-426.pdf
- ↑ https://www.youtube.com/watch?v=dYjuihv0Yq4&feature=youtu.be&t=192
- ↑ https://www.youtube.com/watch?v=XNOS1c1_rxw&feature=youtu.be&t=46
- ↑ https://www.youtube.com/watch?v=XNOS1c1_rxw&feature=youtu.be&t=51
- ↑ https://www.constructionknowledge.net/public_domain_documents/Div_6_Woods_Plastics/Partial%20Carpentry%20pdfs/Forms_Concrete_%20Army_FM5-426.pdf
- ↑ https://www.youtube.com/watch?v=o9SYu7GOPl0&feature=youtu.be&t=20
- ↑ https://www.youtube.com/watch?v=StHByflpz_k&feature=youtu.be&t=99
- ↑ https://www.constructionknowledge.net/public_domain_documents/Div_6_Woods_Plastics/Partial%20Carpentry%20pdfs/Forms_Concrete_%20Army_FM5-426.pdf
- ↑ https://www.constructionknowledge.net/public_domain_documents/Div_6_Woods_Plastics/Partial%20Carpentry%20pdfs/Forms_Concrete_%20Army_FM5-426.pdf
- ↑ https://structx.com/Material_Properties_011.html
- ↑ https://www.youtube.com/watch?v=tyXiuiwhVNM&feature=youtu.be&t=88
- ↑ https://www.constructionknowledge.net/public_domain_documents/Div_6_Woods_Plastics/Partial%20Carpentry%20pdfs/Forms_Concrete_%20Army_FM5-426.pdf
- ↑ https://www.youtube.com/watch?v=tyXiuiwhVNM&feature=youtu.be&t=303
- ↑ https://www.cement.org/learn/concrete-technology/concrete-construction/curing-in-construction
- ↑ https://www.cement.org/learn/concrete-technology/concrete-construction/curing-in-construction
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