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L'autisme est un trouble envahissant du développement répandu. Les symptômes apparaissent en général avant l'âge de trois ans. La vie d'un autiste peut être très stressante et par conséquent, certains comportements peuvent être difficiles à gérer par les parents et les éducateurs. Malgré tout, avec de l'amour et du respect, un parent peut aider son enfant autiste à développer ses capacités sociales et à trouver le bonheur.


Partie 1
Partie 1 sur 9:

Gérer un manque de réactivité

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  1. Une personne autiste peut avoir du mal à apporter un soutien social ou émotionnel à son entourage et certains peuvent même faire preuve d'une animosité et d'un détachement extrêmes. D'autres autistes peuvent développer un profond attachement pour autrui, mais ne sauront pas tout à fait comment se comporter et comment aider leurs proches.
    • À cause de ce manque de réactivité, une personne autiste aura souvent plus de mal à trouver et à garder un emploi, ainsi qu'à se faire des amis.
    • Conservez à l'esprit que certains enfants autistes ayant un fort manque de réactivité vous entendent peut-être, mais qu'ils n'ont pas le moyen de vous répondre.
  2. Tandis que la plupart des enfants apprennent à développer leurs capacités sociales naturellement, en se contentant d'observer et de participer au sein d'un groupe, les enfants autistes ont souvent besoin d'instructions claires. Les parents et les éducateurs spécialisés peuvent (et devraient) passer un temps important à enseigner aux enfants autistes à communiquer poliment (souvent en commençant à l'aide d'un « script ») et à reconnaitre les besoins et les émotions d'autrui.
  3. Beaucoup d'enfants autistes expriment progressivement leur désir de se faire des amis, surtout s'ils ont beaucoup d'occasions de le faire. Invitez un autre enfant à jouer (pas trop longtemps) et visitez des endroits fréquentés par les enfants. Si votre enfant a du mal à socialiser, expliquez-lui que ça ne durera pas longtemps, afin de l'aider à se sentir plus à l'aise.
  4. Les interactions avec des enfants neurotypiques aideront votre enfant à développer des comportements plus attentifs et responsables. Le contact avec d'autres enfants autistes l'aidera à comprendre qu'il y a d'autres enfants comme lui et qu'il n'y a rien d'anormal chez eux. Quand il sera plus grand, ses amis autistes pourront lui apporter du soutien et des astuces que personne d'autre ne pourrait lui apporter.
    • Quelques programmes scolaires proposent aux enfants autistes divers degrés d'intégration dans une classe normale. Selon la capacité d'apprentissage de votre enfant, cela peut être une bonne idée.
  5. Au lieu de le punir, encouragez votre enfant lorsqu'il fait l'effort de répondre aux autres et de s'investir dans une situation sociale. Complimentez-le, applaudissez ses efforts, offrez-lui une récompense (une étoile d'or, un tour chez le vendeur de glaces, tout ce qui peut être motivant...).
    • Évitez les contraintes et les punitions. N'essayez pas d'obliger un enfant autiste à sociabiliser. Dans la plupart des cas, cela n'apporte rien, pire même : cela peut rebuter, voire effrayer, votre enfant à l'idée de sociabiliser. Souvent, les punitions ne résoudront rien et votre enfant risque d'associer l'interaction et la réactivité sociales au sentiment négatif d'être grondé ou puni.
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Partie 2
Partie 2 sur 9:

Gérer les problèmes de langage et de communication

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  1. Environ la moitié des enfants autistes n'arrivent pas à apprendre à parler et à communiquer. D'autres apprennent à parler, mais souffrent de troubles de la diction, comme l'écholalie (le fait de répéter des mots ou des phrases énoncées par l'interlocuteur, parfois avec le même ton et le même accent  [1] [2] ). Voici d'autres problèmes de diction typiques de l'autisme.
    • Confusion des pronoms. Par exemple, une personne autiste peut confondre « je » et « tu ».
    • Pensée littérale. Les gens autistes peuvent avoir du mal à reconnaitre les figures de style, les blagues et les boutades.
    • Difficulté de la réception du langage. Même si un enfant a une connaissance étendue du vocabulaire et de la syntaxe, il peut avoir du mal à reconnaitre les mots parlés. Vous aurez peut-être besoin de vous répéter.
    • La frustration. Ces difficultés peuvent être très frustrantes.
  2. La meilleure manière d'aborder des problèmes de langage et de communication dépendra des capacités de votre enfant et de l'intensité de son autisme. Si votre enfant ne sait pas parler du tout, par exemple, il est conseillé de commencer par des gestes simples, comme pointer du doigt ce qu'il ou elle veut. Cependant si votre enfant dit des mots ou des groupes de mots, vous pouvez lui apprendre des phrases simples.
    • Ne soyez pas frustré si votre enfant n'apprend jamais à parler. Les autistes non verbaux peuvent mener une vie parfaitement heureuse et prospère, par exemple Amy Sequenzia. Votre enfant peut apprendre à communiquer parfaitement d'une manière alternative.
  3. Les orthophonistes peuvent aider votre enfant à parler plus clairement, à mieux structurer ses phrases et à adopter un comportement réciproque. Beaucoup d'orthophonistes sont respectueux et gentils et beaucoup d'enfants attendent la prochaine séance avec impatience !
  4. Discutez avec lui, même si les conversations ne vont que dans un sens au début. Expliquez pourquoi les choses se passent comme elles se passent, surtout si votre enfant semble énervé ou confus face à quelque chose. Par exemple : « Aller à l'épicerie, c'est pour avoir de la bonne nourriture pour toute la semaine. Quand on arrive, tu pourras m'aider à choisir de bonnes choses. » Récitez des poèmes et chantez des chansons.
  5. Racontez des histoires à votre enfant tous les jours, surtout avant l'heure de dormir, lorsqu'il est fatigué et prêt à écouter. Encouragez votre enfant à raconter une histoire, même si vous n'arrivez pas à le comprendre. Votre enfant gagnera alors confiance en lui et sera moins frustré.
    • En général, il faut éviter que votre enfant ne se sente trop mal à l'aise. Lors de ces histoires, réagissez à ce que votre enfant tente d'exprimer et posez une question ou deux si vous souhaitez mieux comprendre. Il se peut que vous ayez besoin de faire semblant de le comprendre.
  6. Répétez les mots que vous voulez apprendre à votre enfant en pointant du doigt ou en touchant l'objet en question (« c'est ton lit. Lit. Tu sais dire « lit » ? ») et félicitez-le d'avoir répété et de participer.
  7. Si la communication orale est très difficile pour votre enfant, pensez à mettre en place un système de communication par image. Préparer des images de choses importantes que votre enfant pourrait vouloir vous communiquer, par exemple de la nourriture, une boisson, un livre, son jouet préféré, un lit... Votre enfant pourra alors vous montrer avec ces photos ce qu'il ou elle veut.
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Partie 3
Partie 3 sur 9:

Gérer les crises et les colères

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  1. Parmi les raisons possibles, il y a les suivantes.
    • La frustration liée à un manque de communication. Imaginez avoir quelque chose d'important à dire, sans avoir la capacité de l'exprimer par des mots ou des phrases cohérentes. Le résultat est une forte frustration qui peut expliquer quelques comportements.
    • La surcharge sensorielle. Les individus autistes peuvent se sentir hyperstimulés quand il se passe trop de choses dans une pièce. Les lumières intenses et les bruits forts peuvent être contrariants et douloureux. Le résultat peut être un meltdown (qui ressemble à une crise de colère, mais qui n'est pas intentionnel) ou un shutdown (l'enfant est passif ou se replie sur lui-même).
    • L'envie de ne rien faire. Lorsqu'il se retrouve poussé à faire quelque chose contre sa volonté, l'enfant peut faire une crise.
    • Le dernier recours. Si un enfant a l'impression que vous ne respecterez pas la communication verbale ou alternative, il ou elle peut piquer une crise en pensant que c'est sa seule arme pour se faire entendre.
  2. Ne levez jamais la voix et n'effrayez jamais votre enfant. Comportez-vous comme vous voudriez que votre enfant se comporte quand il est en colère, car il apprendra en vous observant. Si besoin, prenez un moment pour vous calmer.
    • Faites-lui comprendre que vous êtes concerné par ce qui le préoccupe, même lorsque vous ne savez pas de quoi il s'agit.
    • Aidez votre enfant à se calmer. Laissez-le un moment au calme ou proposez des stratégies pour qu'il apprenne à se calmer tout seul. Trouvez la stratégie qui marche le mieux pour votre enfant.
  3. Montrez à votre enfant que vous êtes là pour l'aider à gérer sa frustration ou son hyperstimulation. Si, par exemple, votre enfant est contrarié parce que vous l'avez obligé à faire son lit, proposez-lui de l'aider ou laissez tomber si ses capacités motrices sont trop faibles.
  4. Récompenser votre enfant peut être efficace lorsqu'il accomplit une tâche ou encore à l'issue d'une situation frustrante. Votre enfant peut avoir peur des rendez-vous médicaux, mais adorer construire des petites voitures. Dites à votre enfant qu'après le rendez-vous, vous pourrez construire des petites voitures ensemble. Agir ainsi rajoute une pointe d'excitation et une récompense potentielle, qui peuvent l'aider à gérer une situation effrayante.
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Partie 4
Partie 4 sur 9:

Éviter les comportements autodestructeurs

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  1. La frustration et l'hyperstimulation peuvent mener à des comportements autodestructeurs (comme l'automutilation). Ce comportement peut être terrifiant pour certains parents, mais sachez que c'est courant et évitable.
    • La recherche pense que la biochimie joue aussi un rôle. Lors de l'automutilation en particulier, des endorphines sont relâchées, empêchant l'individu de ressentir trop de douleur, tout en lui donnant un léger sentiment d'euphorie.
  2. Quelques parents remarquent que passer à un régime sans gluten aide, tout comme l'augmentation des prises de vitamine B6 et de calcium.
    • Les meilleures sources de vitamine B6 sont les graines de tournesol, la pistache, le poisson, la volaille, le porc, le bœuf, les prunes, les raisins secs, les bananes, les avocats et les épinards.
    • Les meilleures sources de calcium sont le lait, le fromage, le yaourt, les épinards, le chou frisé (kale), le gombo, le chou cavalier, les graines de soja, les haricots blancs et les jus de fruits et céréales renforcés en calcium.
    • Consultez toujours un docteur avant de changer le régime de votre enfant.
  3. Quelques autistes se frottent excessivement la peau afin de recevoir une stimulation ou adoptent un autre comportement dangereux qui peut finir par leur faire du mal. Intervenez en encourageant des formes de stimulation plus saines. Un massage peut aider, à l'aide d'une brosse si vous le souhaitez. Porter une fine couche d'habits sur la peau (par exemple, un jogging) peut éviter que l'individu se fasse mal lorsqu'il se gratte la peau.
    • Souvenez-vous que la plupart des individus autistes n'aiment pas l'idée de se faire du mal. Travaillez avec votre enfant pour trouver des manières alternatives de le stimuler. Par exemple, se taper la tête contre le mur peut être remplacé par une secousse rapide de la tête. Sur internet, vous pourrez trouver des substituts aux comportements autodestructeurs utilisés par des adultes autistes.
    • Soyez cohérent. Les enfants autistes ont besoin de savoir que ces comportements ne sont ni appropriés, ni autorisés, et que vous interviendrez toujours pour arrêter ce type de comportement. Assurez-vous que vous, ainsi que ses instituteurs et tous ceux qui s'occupent de lui, utilisez la même approche pour arrêter son comportement autodestructeur.
  4. S'il semble que le comportement autodestructeur de votre enfant provient de sa frustration, faites ce que vous pouvez pour diminuer cette frustration. Par exemple, inventez de nouvelles méthodes de communication, refusez certaines activités, faites tout pour que votre enfant ne se retrouve pas en surcharge sensorielle...
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Partie 5
Partie 5 sur 9:

Réduire l'anxiété

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  1. C'est normal pour un autiste de se stimuler ou de s'attacher à un certain objet ou à un certain sujet. N'enseignez pas à votre enfant que cette stimulation ou ces intérêts ne sont pas bons, car cela heurtera son développement émotionnel, développera son sentiment de honte et il n'osera plus montrer sa vraie personnalité.
    • Des centres d'intérêt particuliers peuvent leur permettre d'améliorer leur savoir-faire et leur confiance en eux. Il est même possible que cela les aide grandement dans leur vie professionnelle.
  2. Beaucoup d'enfants autistes iront mieux s'ils vivent une vie prévisible et routinière. Savoir quand ils mangeront, joueront, apprendront et dormiront, contribue à rendre leur journée moins terrifiante, éprouvante et imprévisible. Cela aidera à diminuer l'anxiété et la rigidité que votre enfant peut éprouver.
    • Mettre une nouvelle routine en place peut être difficile, donc soyez patient. Il faudra peut-être un peu de temps pour faire comprendre à votre enfant que cette routine restera la même, à peu de choses près, tous les jours. Expliquez cette routine à votre enfant et utilisez un emploi du temps avec des images pour l'aider à prédire les évènements. Votre persistance paiera au bout d'un moment. Une fois que la routine semble naturelle et acquise, votre enfant ira mieux.
  3. Assurez-vous que ces jeux sont décontractés et dirigés vers l'enfant. Laissez l'enfant jouer comme il le souhaite, même si ce jeu peut sembler rigide et répétitif. Par exemple, si votre enfant aime les boutons, donnez-lui une poignée de boutons pour jouer et accompagnez-le si possible.
  4. Quelques enfants autistes répondent bien à la musique. Si vous remarquez beaucoup d'anxiété, essayez de jouer quelque chose de doux et agréable. Cela aidera votre enfant à se calmer.
  5. Intégrer un massage court à la routine quotidienne de votre enfant l'aidera à se relaxer. Ce massage n'a pas besoin d'être fait par un professionnel, vous pouvez le faire vous-même.
  6. Si votre enfant se sent châtié ou attaqué, il aura tendance à se retirer dans son monde. Il est donc préférable de rester chaleureux, gentil et positif, même si vous vous sentez frustré. Lorsque vous le réprimandez, faites preuve de compassion et rassurez-le. Laissez-lui le temps de se calmer après.
  7. Dites à votre enfant qu'il est tout aussi important que les autres membres de la famille et faites-lui comprendre en faisant preuve d'amour, de respect et de générosité. Quand votre enfant se sent en sécurité, il aura moins besoin de revenir à des comportements rigides et répétitifs.
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Partie 6
Partie 6 sur 9:

Décourager les injures et autres mauvais comportements

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  1. La frustration, l'insécurité et l'hyperstimulation peuvent également amener un enfant autiste à se comporter de manière socialement inappropriée. Ils peuvent parfois faire des choses inhabituelles, comme crier ou faire des bruits étranges.
  2. Les autistes ne réalisent parfois pas que leur comportement rend les autres mal à l'aise et ne relèvent parfois pas les expressions faciales et le langage corporel. Il est important de comprendre que ce comportement n'est pas intentionnellement dérangeant.
  3. Restez-en là. Si l'enfant n'avait pas l'intention de mal se comporter, le gronder ne fera qu'empirer la situation  [3] , et si il cherchait à faire son intéressant, votre refus de céder à son comportement lui fera comprendre que ce n'est pas ainsi qu'il parviendra à ses fins.
    • Si votre enfant continue son mauvais comportement juste pour attirer votre attention, même si l'ignorez, dites calmement : « Crier ne t'apportera rien. Si tu veux quelque chose, dis-le-moi tout simplement. » Être explicite et proposer une meilleure solution lui communiquera clairement que son comportement n'apporte rien.
  4. Si vous ne voulez pas que votre enfant dise de gros mots, n'en dites pas vous-même. Les enfants apprennent en observant et « fais ce que je dis, pas ce que je fais », ça ne marche pas.
  5. Enlevez quelque chose que l'enfant considère comme un privilège. Par exemple, privez-le de télévision pendant une journée.
    • L'aspect le plus important de cette technique est la cohérence. Si votre enfant vous soupçonne de ne pas suivre ce que vous dites, il n'est pas près de changer son comportement. La cohérence lui assure que vous croyez en ce que vous lui dites.
    • N'utilisez les sanctions qu'en dernier ressort.
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Partie 7
Partie 7 sur 9:

Gérer l'autostimulation

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  1. La plupart des enfants autistes ont des mouvements moteurs inhabituels : ils peuvent sauter, faire un tour sur eux même, s'entortiller les doigts, bouger les bras, marcher sur leurs orteils et faire des grimaces. Comme les comportements autodestructeurs, ces mouvements moteurs sont stimulants, mais ils ne sont pas dangereux. L'autostimulation aide les enfants autistes à contrôler leurs émotions, à se concentrer sur une tâche, à empêcher le meltdown (effondrement) lié à la surcharge sensorielle et à se sentir mieux.
  2. Tapoter un stylo, faire les cent-pas et taper du pied sont des exemples l'autostimulation que l'on trouve chez les neurotypiques. Ne grondez jamais et ne vous moquez jamais de votre enfant pour son autostimulation, car cela endommagerait sa confiance en lui et son développement émotionnel.
    • Vous pouvez parfois faire comprendre à votre enfant que son comportement est déplacé, mais ne le marquez pas trop et ne portez aucun jugement. L'autostimulation peut dans certains cas être particulièrement importante pour l'enfant. Soyez de tout cœur avec lui et laissez-le décider s'il est nécessaire de rediriger son attention.
  3. Si vous passez beaucoup de temps à jouer avec lui, son autostimulation sera calmée. Apprenez de nouveaux jeux à votre enfant et essayez de travailler son imagination. Les enfants qui sont constamment en autostimulation auront surement besoin de plus d'activités.
    • Sauter sur un trampoline, jouer à la balle, monter aux arbres, nager, faire du sport et faire de la marche peuvent aider un enfant hyperactif à dépenser leur énergie et à rester assis à l'école.
    • Laissez de nombreux jouets à sa portée. Il sera probablement agité, mais les jouets peuvent lui permettre de concentrer son attention.
  4. Parlez aux professeurs et assurez-vous que les autres enfants fassent preuve de compréhension et qu'ils ne harcèlent pas votre enfant parce qu'il est différent. Les enfants autistes ne devraient jamais avoir peur de l'autostimulation .
  5. Votre enfant peut aimer jouer avec les cheveux d'une poupée ou avec un casse-tête. Cela peut aider votre enfant à choisir quand il a envie d'une autostimulation importante et ostensible et quand il préfère une autostimulation qui n'attire pas l'attention. Votre enfant choisira sa manière d'exprimer l'autostimulation comme il l'entend et vous devez respecter ses choix.
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Partie 8
Partie 8 sur 9:

Gérer la sensibilité nutritive

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  1. Les individus autistes ont souvent des sensibilités alimentaires. Ils peuvent être très difficiles. Vous devez vous assurer que votre enfant se nourrisse correctement, mais vous ne voulez pas faire la guerre à chaque repas. Assurez-vous que vos attentes restent raisonnables.
    • Il est plus important qu'il mange suffisamment plutôt qu'il mange des aliments particuliers.
    • Il est souhaitable de lui offrir une alimentation équilibrée plutôt que de lui donner une alimentation très variée.
    • Si les gouts de l'enfant sont très limités, essayez de lui faire manger des tablettes ou des bonbons contenant des compléments alimentaires.
  2. Si votre enfant est malade après avoir ingéré de la nourriture, la raison dépasse certainement ses sensibilités. Beaucoup d'enfants autistes ont des problèmes gastro-intestinaux et des allergies à des produits courants tels que le lait et le gluten. Parlez-en avec votre médecin, afin de déterminer les aliments que vous ne devriez pas lui servir.
  3. Quand c'est possible, tentez de déterminer la raison pour laquelle votre enfant n'aime pas un mets particulier. Est-ce la texture, le gout ou la couleur ? Demandez à l'enfant pourquoi il trouve tel ou tel plat mauvais. Vous serez peut-être en mesure de servir les mêmes aliments arrangés différemment et tout le monde sera content.
    • Notez que les enfants autistes peuvent avoir du mal avec les aliments mélangés, en particulier si vous lui préparez un ragout ou une salade. Les enfants autistes aiment souvent toucher et gouter les ingrédients séparément, avant de décider s’ils les mangeront ou pas et ces plats en particulier leur donnent la tâche difficile.
    • Servez l'assaisonnement à part, afin que chacun puisse se servir à sa guise. Par exemple, si votre femme aime les spaghettis épicés et que votre fille éclate en pleurs lorsqu'on lui sert des épices, mettez les épices sur la table au lieu de les mélanger à la sauce.
  4. Beaucoup d'enfants sont plus à même de tenter de nouvelles choses si leurs parents ne les forcent pas à le faire.
  5. Les enfants autistes éprouvent souvent le besoin de toucher, sentir, lécher ou jouer avec leur nourriture avant de la manger. Ne faites pas obstacle à ces tendances. Vous auriez tort de vous préoccuper des bonnes manières. En effet, ces particularités pourraient finalement mener votre enfant à essayer une plus grande variété de plats.
  6. Préparer un repas est une activité plaisante et votre enfant aura plus de chances de manger la nourriture qu'il a aidé à préparer.
    • Vous pourriez préparer une pizza avec votre enfant. Vous vous amuseriez à pétrir et à faire sauter la pâte, à faire des petits bonshommes avec les légumes et à gouter les ingrédients pendant la préparation. Éliminez quelques gouts ou quelques textures pendant la préparation : si votre enfant n'aime pas la texture des tranches de tomates, réduisez-les en purée.
  7. Dites à votre enfant que ne pas aimer certains aliments est parfaitement normal. Au lieu de mettre d'office des brocolis dans son assiette, proposez-lui de choisir entre des brocolis, des épinards ou de l'asperge. Quand votre enfant vous accompagne à l'épicerie, laissez-le choisir ses légumes préférés. Donner un peu de contrôle à votre enfant rendra les repas moins stressants.
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Partie 9
Partie 9 sur 9:

Inclure une thérapie nutritive

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Certains enfants peuvent avoir besoin d'un régime particulier. Consultez toujours votre médecin avant de faire suivre un régime à votre enfant.

  1. Les carences nutritives peuvent empirer les choses. Changer le régime de votre enfant peut l'aider à faire face à certains défis associés à l'autisme.
  2. Des acides gras comme l'omega-3 et l'omega-6 sont primordiaux dans le développement cérébral et dans la fonction neurologique. En effet, 20 % du cerveau d'un nourrisson est composé de ces acides gras essentiels. Une carence en acides gras peut occasionner divers problèmes psychologiques.
    • Essayez d'incorporer des petits poissons, de l'huile de poisson et de l'huile de foie de morue dans le régime de votre enfant. Ajoutez aussi du bœuf. Le bœuf contient de la carnitine et aide la digestion des acides gras.
  3. La surconsommation de sucre est liée à l'hyperactivité et sa surabondance dans le sang peut augmenter l'anxiété et la frustration. Limitez les bonbons, les glaces, les pâtisseries et d'autres produits chargés en sucre.
    • Il est particulièrement important d'éviter le sucre en soirée, car cela peut perturber le sommeil de votre enfant. Il en va de même pour la caféine. Ne donnez à votre enfant aucun ingrédient susceptible de le garder éveillé.
  4. Certaines études semblent indiquer que les fruits et légumes bios sont meilleurs pour les enfants autistes, car ils contiennent moins de pesticides.
  5. Le jus de fruit pressé contient des vitamines et des minéraux essentiels et présente une alternative bien supérieure au jus de fruit industriel et au soda. Pour un résultat optimal, rajoutez la pulpe du fruit ou même, mangez le fruit.
  6. La vitamine B6 est essentielle à la production de neurotransmetteurs et le magnésium peut éviter l'hyperactivité. Donnez à votre enfant la dose recommandée journalière de ces deux vitamines. Essayer les vitamines en gomme à mâcher, il se peut que votre enfant y prenne gout !
  7. Le manque d'iode dans le corps peut contribuer à un état léthargique chez votre enfant, incorporez donc du sel iodé dans son régime quotidien.
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Conseils

  • Respectez et aidez les enfants autistes à se sentir bien dans leur peau  [4] .
  • La cohérence aide les enfants autistes à comprendre le monde et à se sentir en sécurité. Essayez d'être aussi cohérent que possible.
  • Rejoignez une thérapie de groupe. Les organisations qui incluent des personnes autistes sont le plus à même de vous apporter de l'aide et du respect.
  • Faites-vous des amis autistes. Ils peuvent vous aider à comprendre l'autisme et comment votre enfant voit le monde. De plus, ils sont aux yeux de votre enfant la preuve vivante que l'on peut être un adulte autiste et vivre normalement. Les gens autistes peuvent être d'excellents amis.
  • Comprenez bien que votre enfant est unique. Certaines techniques fonctionnent pour certains enfants, mais pas pour d'autres, donc soyez attentif et travaillez à partir des forces, des faiblesses et des traits de personnalité qui lui sont propres.
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Avertissements

  • Attention aux organisations que vous suivez et au message qu'elles donnent sur l'autisme. Beaucoup d'organisations liées à l'autisme traitent les enfants autistes comme des fardeaux et répandent la rhétorique de l'abus. Évitez les organisations qui ne sont pas dirigées par des autistes ou qui traitent l'autisme comme un ennemi à éradiquer.
  • Si vous faites quelque chose qui fait pleurer votre enfant ou qu'il vous demande d'arrêter, faites comme il vous dit.
  • Attention aux thérapies comme l'ABA (analyse du comportement appliquée). Ils peuvent utiliser des tactiques abusives, comme retenir votre enfant par les mains, lui refuser de la nourriture et même utiliser des électrochocs  [5] . Le résultat peut être un trouble de stress posttraumatique. Assurez-vous toujours que votre enfant est respecté durant sa thérapie et qu'il ou elle aime bien y aller.
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