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On associe la plupart du temps des crises de colère à de très jeunes enfants, lesquels sont souvent incapables de se maitriser ou de s'exprimer correctement. Les adultes peuvent cependant avoir des crises de colère similaires à celles des bébés. La plupart des humains sont heureusement des êtres rationnels capables de se raisonner et de maitriser leur colère. Vous pouvez gérer une crise de colère chez un adulte en ayant une communication efficace et en gardant votre calme.

Partie 1
Partie 1 sur 3:

Reconnaitre les émotions

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  1. Vous allez certainement aggraver la crise de colère que fait une personne si vous vous fâchez ou vous braquez. Vous serez plus susceptible d'apaiser la colère de l'autre si vous savez garder votre calme et rester rationnel.
  2. L'un des aspects les plus difficiles quand on doit gérer les émotions d'une autre personne est d'accepter que vous ne pouvez pas changer ses pensées ou agissements, surtout s'il s'agit de quelqu'un qui vous est très proche. Vous pouvez offrir votre aide et du soutien, mais vous ne pouvez vraiment pas maitriser autrui.
  3. Les adultes qui ont tendance à faire des crises de colère sont généralement peu doués pour communiquer. Vous pourriez devoir demander à la personne ce qui l'a mise en colère. [1] Soyez calme et donnez-lui le temps de s'expliquer pleinement.
    • N'oubliez pas de faire preuve de patience et de cohérence. Vous pourriez dire : « Je sais que tu as dit qu'il n'y avait pas de problème, mais je peux voir à ta façon de te comporter que tu es vraiment fâché. Tu devrais m'en parler afin que je sache ce que je peux faire, si c'est possible. Tu peux me dire quand tu es prêt, si ce n'est pas le cas à présent ».
  4. Il est important de dire à la personne qui fait une crise de colère qu'il n'y a pas de mal à ressentir des émotions. [2] Vous pouvez dire à la personne que vous acceptez ce qu'elle ressent, même si vous n'êtes pas d'accord avec sa façon de l'exprimer (sous forme de crise). Le fait d'accepter des sentiments (tels que la colère) comme faisant partie de la vie peut souvent aider les gens à gérer plus sainement leurs émotions.
    • Vous pourriez dire, par exemple : « Il me semble que tu es en colère ou blessé par une certaine situation. C'est tout à fait normal de ressentir cela. On peut parler de ce que tu éprouves afin que tu te sentes mieux. »
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Partie 2
Partie 2 sur 3:

Favoriser une bonne communication

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  1. Faites-le si vous êtes à l'origine de la colère de l'autre personne. [3] Vous pouvez tout de même vous excuser pour avoir mis la personne dans un état pareil, si vous n'avez pas l'impression d'avoir fait quoi que ce soit de mal.
    • Si, par exemple, vous avez mal agi, vous pourriez dire : « Je suis vraiment désolé si j'ai téléchargé par mégarde un virus qui a détruit ton ordinateur. Je peux comprendre pourquoi cela a pu te fâcher et je ferai mon possible pour te dédommager en faisant réparer ou remplacer l'ordinateur ».
    • Si, par exemple, vous n'avez rien fait de mal, mais avez tout de même mis quelqu'un en colère, vous pouvez toujours dire : « Je suis désolé si j'ai choisi à ta place la couleur pour les murs du salon. Je ne savais pas que cela avait tellement d'importance pour toi. Je tâcherai à l'avenir d'être plus attentif à tes sentiments ».
  2. Le fait d'employer la première personne peut créer une barrière entre vous et l'autre personne. [4] Cette barrière peut cabrer la personne à l'origine de la crise de colère ou la rendre encore plus furieuse. Néanmoins, l'utilisation de « nous » ou « notre » implique l'idée d'une équipe et peut réduire un peu les sentiments de colère de la personne.
    • L'exemple suivant peut mettre quelqu'un sur la défensive : « Tu ne devrais pas te mettre dans des états pareils à cause de la panne de ton ordinateur. C'est arrivé aussi au mien et je ne me suis pas fâché du tout. Je suis simplement allé en acheter un autre. Tu devrais faire la même chose ».
    • Un meilleur exemple de communication « d'équipe » pourrait être : « Qu'allons-nous faire pour résoudre ce problème ensemble ? Peut-on l'envoyer à réparer ou serait-il plutôt temps d'en acheter un autre qui soit meilleur ? On peut essayer de régler cela ensemble et faire de notre mieux ».
  3. Il est important de ne pas donner l'impression d'être condescendant ou énervé pendant que l'on parle avec quelqu'un qui fait une crise de colère. La personne peut se fâcher davantage ou ne plus vous écouter, si elle pense que vous lui donnez une leçon. Il est tout aussi important de ne pas paraitre trop sarcastique. Vous serez plus neutre en gardant un ton de voix égal.
  4. Laissez tomber tout langage trop chargé en émotions, lequel pourrait être interprété comme une accusation et tenez-vous aux faits concernant les évènements liés à cette personne fâchée. [5] Vous n'allez pas résorber cette crise de colère en cherchant à souligner les faits, cela va plus probablement l'aggraver.
    • Le fait de dire, par exemple, que ce n'est pas de votre faute si la personne a cliqué, elle aussi, sur des vidéos de chats et que vous n'avez pas à en assumer toute la responsabilité peut augmenter encore la colère de la personne.
    • Les affirmations factuelles suivantes peuvent être moins orageuses : « J'ai cliqué sur ce lien et l'ordinateur a rendu l'âme. On ne peut rien changer à ce fait. Nous devons à présent décider de ce que nous allons faire. Nous pouvons soit le faire réparer, soit en acheter un autre ».
  5. Il peut être difficile de convaincre une personne qui fait une crise de colère de penser de façon rationnelle, mais une attitude plus pragmatique peut l'aider à surmonter sa réaction émotionnelle, si vous parvenez à le faire. Vous devriez prendre beaucoup de précautions dans ce type d'approche afin de ne pas paraitre trop condescendant ou paralysant.
    • Cela peut ne pas convenir à tout le monde, mais vous pouvez faire appel à la raison de la personne si elle comprend que sa colère ne l'aidera pas à résoudre le problème. Vous pourriez dire : « Je comprends que tu sois en colère maintenant et c'est ton droit. Essayons de trouver ensemble des solutions éventuelles pour savoir comment arranger la situation ».
    • Assurez-vous d'avoir bien validé ses sentiments, d'éviter un ton condescendant ou indifférent. Vous pouvez reconnaitre les sentiments de la personne tout en l'encourageant à résoudre le problème.
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Partie 3
Partie 3 sur 3:

Calmer le jeu

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  1. Quelqu'un qui est très en colère n'est pas forcément disposé à avoir une discussion raisonnable avec vous. La meilleure solution est souvent de laisser la personne tranquille jusqu'à ce qu'elle se soit calmée et est capable de vous parler.
    • Cela peut être difficile s'il s'agit d'une personne qui vit avec vous, mais vous pouvez sortir, faire des courses ou faire le ménage dans une pièce voisine.
  2. Bien des personnes réagissent bien à un cadre différent si elles sont en colère. [6] Le fait de sortir d'une pièce peut être très efficace, car le plein air peut améliorer l'humeur. [7]
    • Vous pouvez soit être assez direct et dire : « Tu es fâché. Allons prendre l'air et parler de ce qui te tracasse », soit le faire plus subtilement en disant : « Je dois faire une course au coin de la rue. Veux-tu venir avec moi pour prendre un peu l'air ? »
  3. Un bon moyen de gérer de la colère ou d'autres émotions trop intenses est de rester tranquillement assis et de se concentrer sur une respiration très profonde. [8] Vous pouvez augmenter encore l'efficacité d'un exercice de respiration en l'associant à une forme de méditation, comme de visualiser un endroit agréable ou d'imaginer ces émotions négatives en train de quitter le corps. [9]
    • Vous pouvez guider la personne à travers un exercice de méditation si elle est d'accord. Dites-lui comment faire les choses suivantes (vous pouvez les faire aussi !). [10]
      • Asseyez-vous confortablement avec les deux pieds bien à plat au sol et vos mains reposant à l'aise sur votre giron. Fermez les yeux.
      • Inspirez profondément et laissez votre ventre se gonfler d'air et se dilater. Imaginez une lumière blanche qui entre dans chaque coin de votre esprit et de votre corps pendant que vous inspirez.
      • Expirez lentement et délibérément, en laissant échapper tout l'air contenu en vous. Représentez-vous en même temps une image de la négativité qui quitte votre corps sous la forme de couleurs sombres et boueuses en ne laissant en vous que la lumière.
      • Répétez-le pendant dix à vingt respirations ou jusqu'à ce que la personne se sente plus détendue et à l'aise.
  4. Vous pouvez toujours faire quelques suggestions si la personne qui fait une crise de colère est trop submergée dans ses émotions pour penser de façon rationnelle ou refuse de réfléchir à une solution raisonnable avec vous. [11] Votre attitude plus froide aura des chances de prendre le dessus et vous pourriez apaiser la personne.
    • Ne soyez pas étonné si la personne va d'abord rejeter vos solutions. Elle peut avoir besoin d'un peu de temps pour se calmer et assimiler ce que vous lui avez dit. Elle peut fort bien y revenir plus tard et dire qu'elle a choisi l'une de vos propositions pour résoudre le problème.
  5. Vous pouvez toujours demander à la personne en colère ce que vous pouvez faire pour l'aider, si vous ne savez vraiment pas par quel bout la prendre pour la gérer. Elle peut vous dire qu'elle a besoin de temps ou d'un câlin ou encore de faire un tour dehors. Les personnes qui ont tendance à faire des crises de colère peuvent savoir ce qui est susceptible de les calmer quand elles sont fâchées.
  6. [12] Vous devriez sans doute laisser tomber provisoirement le sujet de la discussion qui a mis la personne en colère s'il n'est pas franchement approprié à ce moment-là. Donnez à la personne le temps de surmonter sa colère initiale et revenez-y plus tard, quand elle semble être plus calme et plus rationnelle.
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Avertissements

  • Ne réagissez pas de façon agressive ou trop brutale. Cela va probablement encore aggraver la situation.
  • Mettez-vous en sécurité ou demandez de l'aide à toute personne qui peut vous protéger si vous avez l'impression que la personne en colère devient violente.
  • Essayez d'appeler un professionnel de santé en période de crise si c'est possible ou d'appeler un centre d'appel d'aide contre le suicide avant d'impliquer la police. Il y a eu des cas où l'intervention de la police a traumatisé, voire provoqué la mort de personnes souffrant de graves problèmes mentaux. Impliquez si possible une personne qui a les qualifications et la formation nécessaires pour gérer tout particulièrement un problème de santé mentale ou qui est du ressort de la psychiatrie. [13] [14]
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