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La maitrise des échecs est un long processus qui nécessite plusieurs années de pratique. Ne pensez pas que pour gagner presque toujours aux échecs, vous devez être un expert en la matière. En fait, il vous suffit de comprendre les subtilités du jeu, apprendre à observer votre adversaire et deviner ses intentions. Ainsi, vous saurez protéger durablement votre roi, attaquer et gagner presque toujours aux échecs. Cet article suppose que vous maitrisez déjà les principes de base de cet art. Si vous débutez cliquez ici pour connaitre les règles de base avant de commencer à jouer aux échecs.

Partie 1
Partie 1 sur 4:

Gagner en étant un débutant

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  1. De toute évidence, le roi représente la pièce la plus importante de l'échiquier, puisque vous perdez la partie s'il est pris. Toutefois, ne considérez pas que vos autres pièces sont nécessairement moins importantes. Compte tenu de la géométrie de l'échiquier et des règles mathématiques, certaines pièces sont plus précieuses que d'autres. Souvenez-vous de ces valeurs lorsque vous capturez les pièces de votre adversaire. Par exemple, vous ne mettrez pas en danger une tour pour prendre un cavalier. Voici les valeurs en question :
    • un pion = 1
    • un cavalier = 3
    • un fou = 3
    • une tour = 5
    • une reine = 9  [1]
    • Pour gagner presque toujours aux échecs, vous devrez épargner vos pièces, en particulier les pièces lourdes .
  2. Il s'agit des deux premiers coups dans le jeu. Ils permettent de déterminer votre stratégie générale et votre positionnement pendant l'ensemble de la partie. Votre but consiste à déployer ou sortir hors des cases de départ le plus grand nombre de pièces possible. Pour faire une bonne ouverture, vous devrez tenir compte d'un certain nombre de points importants  [2] .
    • D'abord, avancez vos pions vers le centre de l'échiquier pour libérer la voie et faciliter les mouvements des pièces plus fortes. Le coup le plus courant, qui est aussi très efficace, consiste à avancer de deux cases le pion du roi puis celui de la reine, si ce dernier n'est pas menacé par votre adversaire. Cette ouverture favorise le déploiement des fous. Elle permet aussi de roquer plus vite pour protéger le roi avant de passer à l'attaque.
    • Votre ouverture dépend également des pièces dont vous disposez, soit blanches ou noires. Sachant que les blancs jouent en premier, votre objectif sera d'attaquer pour contrôler le jeu. Les noirs doivent se retenir et attendre une erreur des blancs avant d'attaquer à leur tour.
    • Ne jouez jamais la même pièce deux fois, à moins qu'elle ne risque d'être capturée. D'autre part, en déplaçant plusieurs pièces, vous obligerez votre adversaire à réagir face à vos mouvements.
    • Ne déplacez pas trop les pions. Le but d'une bonne ouverture est de pouvoir déplacer les pièces fortes de manière efficace. Si vous déplacez trop de pions, vous allez donner un avantage de rapidité à l'adversaire.
    • Ne bougez pas votre reine trop tôt. De nombreux joueurs(ses) font l'erreur de déplacer la reine trop tôt, cela peut la rendre vulnérable et vous devrez la bouger à nouveau, ce qui vous fera perdre le rythme.
    • Avec ces principes en tête, il est préférable d'étudier les ouvertures pratiquées par les grands maitres pendant les tournois modernes.
  3. En effet, pour gagner presque toujours aux échecs, vous avez besoin de réfléchir constamment aux coups subtils qui tromperont l'adversaire. Votre premier mouvement déterminera le reste de la partie, notamment la nature de votre première attaque et le contrôle de certaines zones de l'échiquier. Pour apprendre à planifier ses coups, un débutant devrait s'efforcer à pratiquer certaines ouvertures courantes.
    • L'ouverture Ruy Lopez . C'est un jeu classique pour attaquer en déployant les fous. Si vous avez les blancs, avancez le pion du roi de deux cases, ensuite placez le cavalier en f3. Terminez en avançant le fou du roi sur toute la diagonale jusqu'à la case qui se trouve en face du pion de l'adversaire (b5)  [3] .
    • L'ouverture anglaise. Ce jeu lent donne plusieurs possibilités. Supposez que vous jouez avec les blancs. D'abord, déplacez le pion en c2 de deux cases jusqu'en c4, puis avancez le pion en g2 pour libérer le fou du roi, si les noirs essaient de contrôler le centre de l'échiquier. Autrement, s'ils jouent sur les ailes, avancez le cavalier de la reine  [4] .
    • Essayez le gambit du roi. Cette ouverture est utilisée par les grands maitres notamment Bobby Fisher. Elle peut déséquilibrer un novice dès le début de la partie. Il suffit de commencer la partie en avançant de deux cases les deux pions du roi (e2 et f2). Généralement, les noirs vont attaquer immédiatement en pensant que vous vous êtes découvert. Cependant, vos pions les mettront en mauvaise posture très rapidement  [5] .
    • Essayez le gambit de la reine afin de maitriser le milieu de l'échiquier. Si vous avez les blancs, déplacez le pion de la reine de deux cases jusqu'en d4. Votre adversaire avancera le pion noir correspondant en d5. Généralement, les blancs ripostent en plaçant le pion du fou en c4. Par cette manœuvre, vous jouerez sur les côtés, en libérant le chemin à votre reine et à votre fou  [6] .
      • Pour bien contrer un gambit de la reine, vous pouvez essayer la défense française . Si vous avez les noirs, commencez par déplacer le pion de votre roi en e6. En réponse, votre adversaire va généralement mettre le pion de sa reine en d4, ce qui vous permet de répliquer en plaçant le pion de votre reine en d5. Après ce mouvement, vous êtes en mesure d'attaquer avec votre fou. Si votre adversaire prend votre pion en e6, il exposera son roi. Par conséquent, il sera tenté de déplacer son cavalier en c3. Vous pouvez clouer cette pièce en plaçant votre fou en b4.
  4. Généralement, un joueur ne s'y laissera prendre qu'une seule fois. Autrement, il devinera où vous voulez en venir et ripostera d'une manière appropriée pour éviter le pire. Cette méthode de jeu comprend quatre déplacements. C'est un excellent moyen pour surprendre un débutant et le vaincre rapidement.
    • Si vous avez les blancs , avancez le pion du roi d'une case, c'est-à-dire de e7 à e6. Ensuite, déplacez le fou du roi vers c5. Terminez en plaçant la reine en f6 puis f2.
    • Si vous avez les noirs , le pion du roi avance d'une case, c'est-à-dire de e2 à e3, le fou du roi va en c4 et la reine se déplace d'abord en f3 ensuite en f7  [7] .
    • Contrez le coup du berger. La parade est simple. Il suffit de bloquer l'attaque en utilisant vos cavaliers. Votre adversaire ne sacrifiera pas sa reine pour capturer votre cheval. L'autre solution consiste à jouer presque comme votre adversaire. Au lieu de pousser votre reine, placez-la en e7 devant votre roi.
  5. En jouant aux échecs, votre plus grande préoccupation sera de contrôler les cases centrales de l'échiquier, plus précisément les quatre cases du milieu. La raison est simple. En effet, vous pouvez attaquer dans n'importe quelle direction à partir du centre. Ainsi, vous aurez l'avantage de contrôler le rythme et le sens du jeu. Par exemple, lorsqu'il est au centre de l'échiquier, le cavalier peut occuper huit cases différentes. Par contre, lorsque cette pièce est stationnée sur les côtés, elle ne peut plus atteindre qu'une ou deux cases. Vous pouvez atteindre votre but de deux manières.
    • La centralisation. Il s'agit de concentrer vos forces en convergence vers le centre de l'échiquier. Elle suppose un déplacement lent de plusieurs pièces au milieu. Les cavaliers et les fous appuient sur les flancs. Ils sont capables de se déplacer et de capturer des pièces si vous êtes attaqué. En général, cette lente évolution est la plus courante.
    • Le déploiement sur les flancs. C'est une méthode de jeu moderne qui permet de contrôler le centre à distance. Vos tours, votre reine et vos cavaliers sont placés sur les côtés de l'échiquier pour dissuader votre adversaire de mouvoir ses pièces au milieu, car il risque de les perdre.
  6. Après la phase d'ouverture, il est temps de penser à l'attaque. Vous devrez sortir vos pièces et les placer judicieusement sur l'échiquier  [8] .
    • La meilleure tactique consiste à les déployer à tour de rôle, sauf si vous ne pouvez pas faire autrement. Surtout, ne déplacez pas la même pièce deux fois, sauf si vous devez la défendre contre une attaque inattendue ou l'utiliser pour mener une action vitale.
    • Toutefois, vous n'êtes pas obligé de vous servir de toutes vos pièces. La progression de l'ensemble de vos pions ne vous aidera pas à gagner la partie. En fait, vous briserez une ligne de défense essentielle pour la protection de votre roi.
  7. Il s'agit d'un déplacement purement défensif dans lequel le joueur effectue une permutation entre le roi et l'une des deux tours. Une ligne de pions devant le roi renforce cette défense. C'est une tactique très efficace, surtout pour un débutant qui manque d'expérience. Voici comment procéder.
    • D'abord, libérez le chemin entre le roi et la tour en déplaçant le fou, le cavalier et éventuellement la reine. Essayez de garder en place autant de pions que possible. Vous pouvez roquer soit sur un côté ou sur l'autre de l'échiquier.
    • Ce coup particulier consiste à déplacer en même temps le roi et la tour ensemble et inverser leur position à l'endroit où ils se rencontrent. Donc, si vous roquez du côté du roi, à la fin de l'opération celui-ci sera placé en g1 et la tour sera en f1  [9] .
    • Notez que ce coup n'est possible que si le roi et la tour n'ont pas été déplacés auparavant. Si ces deux pièces ont déjà bougé, le roque n'est plus possible.
    • L'un de vos atouts pour gagner presque toujours aux échecs consiste à deviner les intentions de votre adversaire, sans lui donner la possibilité de connaitre les vôtres. Ne jouez pas un coup avant de vous assurer qu'il est correct.
    • Prenez l'habitude de penser à plusieurs coups à l'avance. En d'autres termes, vous devrez connaitre à chaque instant les déplacements possibles de vos pièces et prévoir les réactions de votre adversaire. Cette compétence n'est pas toujours simple à acquérir, mais vous y arriverez avec un peu de pratique.
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Partie 2
Partie 2 sur 4:

Gagner en étant un joueur moyen

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  1. Quelles pièces est-il en train de déployer et quelles zones de l'échiquier préfère-t-il ? Mettez-vous à sa place et essayez de deviner sa stratégie à long terme. Une fois que vous avez pris position, vous devrez vous adapter constamment au jeu de votre adversaire. S'il temporise en concentrant ses moyens en vue d'attaquer, efforcez-vous de déterminer où il veut en venir. Avez-vous la possibilité de le contrer et de faire échouer son plan ? A-t-il l'avantage ? Avez-vous besoin de revoir votre jeu pour défendre certaines pièces afin de prévenir une grave perte de matériel ou pouvez-vous exercer une certaine pression sur lui ?
  2. L'échange est évident lorsque vous avez l'avantage, tel que sacrifier un cavalier pour prendre une reine. La question se complique quand l'échange porte sur des pièces identiques. En général, vous devrez éviter l'échange dans certains cas.
    • Votre position est meilleure, vous contrôlez le milieu de l'échiquier et vos pièces sont mieux placées. En effet, lorsque le nombre de pièces restantes est réduit, votre avantage sera moindre, mais vous aurez plus de facilité pour vous défendre.
    • Votre adversaire est gêné ou il est coincé dans un coin. Dans ce cas, il aura plus de difficulté à se dégager pour manœuvrer. Par conséquent, un échange qui réduirait sensiblement les forces en présence permettra à votre adversaire de retrouver sa liberté de manœuvre.
    • Vos forces sont supérieures à celles de votre adversaire. Si le nombre de vos pièces est plus élevé et que les avantages respectifs sont semblables, vous pouvez commencer la phase de liquidation. Ainsi, vous libèrerez de nouvelles voies en donnant à vos pièces plus de mobilité pour attaquer.
    • Évitez de doubler vos pions. Un pion doublé correspond à la position où deux pions de la même couleur se trouvent sur une même colonne. Ces pions sont nettement moins utiles. De plus, ils risquent d'encombrer vos flancs. Toutefois, cette situation pourrait tourner à votre avantage, si vous obligez votre adversaire à doubler les siens pendant la phase de liquidation.
  3. Cela n'est pas facile à réaliser, mais vous devrez réfléchir à long terme, si vous voulez gagner presque toujours aux échecs. En déplaçant vos pièces, vous devrez aussi avoir à l'esprit trois objectifs principaux. Si vous tenez compte de cette contrainte, vous aurez plus de facilité à échafauder des plans pour gagner la partie.
    • Déplacez les tours, les cavaliers, la reine, les fous, rapidement et fréquemment. Sortez vos pièces pour améliorer vos possibilités de jeu.
    • Contrôlez le centre. Au cours de la partie, les actions se déroulent souvent au milieu de l'échiquier.
    • Protégez votre roi. Vous pouvez être un excellent joueur, mais si vous laissez votre roi à découvert, vous êtes pratiquement sûr de finir par perdre la partie.
  4. Un bon joueur d'échecs a besoin d'élan. Si vous en avez, il faudra le conserver pour avoir une chance de gagner. Si votre adversaire se contente de réagir à ce que vous faites, en déplaçant ses pièces à tort et à travers, sans mettre au point une attaque cohérente, prenez votre temps avant de le tailler en morceaux. N'oubliez pas que vous pouvez remporter un duel, mais perdre la partie. Ne cédez pas à vos impulsions, si vous envisagez de riposter. Au lieu de cela, capturez les pièces défensives de votre adversaire. Contrôlez le milieu de l'échiquier et attendez patiemment l'occasion d'assommer votre adversaire.
  5. Le clouage consiste à prendre une pièce en otage en empêchant votre adversaire de l'utiliser pour ne pas perdre une pièce plus importante. Cette sorte de guerre froide est excellente pour contrôler le jeu et elle vous aidera à maitriser votre adversaire. Pour ce faire, regardez les possibilités de déplacement des pièces. Généralement, portez votre attention sur les pièces qui ont des options limitées. Ensuite, au lieu d'attaquer, manoeuvrez pour neutraliser la pièce de votre adversaire pendant un certain temps, avant de la capturer, quel que soit le coup joué.
    • La prise d'otages consiste à donner à votre adversaire la possibilité de capturer votre pièce. Pour que le coup soit acceptable, vous devrez être sûr de prendre la sienne immédiatement après. Votre adversaire peut accepter ou décliner l'échange. Cependant, le plus important est de contrôler la situation  [10] .
  6. 6
    Apprenez à faire une fourchette. La fourchette est un mouvement avec lequel une pièce attaque 2 pièces de l'adversaire en même temps. Planifier une fourchette est une bonne manière de prendre une pièce et de prendre l'avantage. Si par exemple vous faites une fourchette sur le roi et la reine de votre adversaire, il n'a pas le choix et doit sacrifier sa reine pour garder le roi, ce qui vous donne un avantage qui peut vous permettre de gagner la partie. Conservez les points suivants en tête.
    • On peut facilement faire une fourchette avec le cavalier, car ses déplacements particuliers peuvent surprendre.
    • Essayez d'utiliser la fourchette sur des pièces fortes. La meilleure est évidemment sur la reine et le roi, on la nomme la fourchette royale.
    • La fourchette est particulièrement efficace quand elle oblige l'adversaire à réagir immédiatement, comme quand vous menacez la reine tout en mettant le roi en échec.
  7. Il est essentiel d'examiner l'ensemble de l'échiquier et évaluer tous vos choix possibles. Ne déplacez pas une pièce au hasard. Prenez plutôt le temps de choisir le meilleur coup avant de jouer. Un bon déplacement dépend purement du contexte, mais rien ne vous empêche de vous poser certaines questions qui vous aideront à déterminer que le coup projeté est le bon.
    • Est-ce que ma position sera plus sure qu'avant ?
    • Est-ce que je mettrai en danger mon roi ou l'une de mes pièces maitresses ?
    • Est-ce que je donnerai à mon adversaire la chance de menacer ma pièce, m'obligeant ainsi à la rejouer et à perdre un trait  ?
    • Est-ce que je mettrai la pression sur mon adversaire pour l'obliger à réagir ?
  8. Vous cherchez à garder le contrôle du centre de l'échiquier, mais vous voulez aussi mener une attaque coordonnée. Vos pièces font partie d'un orchestre. Elles servent un but unique et leur efficacité est plus grande, si elles travaillent ensemble. En capturant les pièces de votre adversaire, vous aurez plus de chance de mettre son roi en échec, sans lui donner la possibilité de le protéger derrière une autre pièce. Dans ce but, lorsque vous mettrez en œuvre deux ou trois pièces, vous serez pratiquement assuré d'avoir l'avantage matériel  [11] .
  9. C'est indéniablement la pièce la plus importante de l'échiquier et il est rare qu'elle fasse l'objet d'un échange, même contre la reine de votre adversaire. Votre reine est votre meilleure pièce d'attaque et vous devrez l'employer en tant que telle. Veillez à protéger et à renforcer votre reine, car votre adversaire n'hésitera pas à sacrifier n'importe quelle pièce autre que sa propre reine, pour capturer la vôtre.
    • Une reine n'est pleinement efficace que lorsqu'elle est appuyée par une autre pièce. La majorité des joueurs sont attirés instinctivement par la reine de leur adversaire. Par conséquent, utilisez la vôtre pour contraindre votre adversaire à placer ses pièces sur les cases contrôlées par vos tours, vos fous et vos cavaliers  [12] .
  10. Les fous frappent de loin. Avec vos deux fous, vous pouvez contrôler une bonne partie de l'échiquier. Pensez-y, notamment en début de partie. Vous pouvez apprendre de nombreuses stratégies d'ouverture. Cependant, votre objectif principal consiste à libérer le chemin à vos pièces pour leur permettre de se déplacer facilement.
    • En avançant vos pions à la case d4 ou d5 ou bien à la case e4 ou e5, vous libèrerez la route à vos fous pour contrôler les cases centrales. Sortez vos fous dès le début et profitez au mieux de leur grand rayon d'action en déployant votre reine et vos tours  [13] .
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Partie 3
Partie 3 sur 4:

Gagner en étant un joueur expérimenté

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  1. Généralement, une partie d'échecs se compose de trois étapes étroitement liées. Les meilleurs joueurs sont toujours en avance de dix à douze coups. Ils mettent au point simultanément trois à quatre stratégies pour répondre au jeu adverse. Ils savent que l'ouverture et les échanges en début de partie affecteront irrémédiablement la finale. Par conséquent, ils s'organisent en conséquence.
    • L'ouverture est mise à profit pour donner le ton de la partie. Consacrez vos premiers coups à déployer rapidement vos pièces afin de contrôler le milieu de l'échiquier. Vous pouvez choisir soit un jeu offensif ou rester sur la défensive et patienter pour mieux comprendre les intentions de votre adversaire.
    • Le milieu de la partie sert uniquement à préparer la fin de la partie. Pendant cette phase, vous procédez à la liquidation, c'est-à-dire aux échanges de pièces pour prendre le contrôle du centre et préparer une ou deux attaques que vous pourrez concrétiser à tout moment. Il est peut-être intéressant d'échanger des pièces, mais d'abord vous devrez déterminer l'impact de la perte d'une pièce sur vos chances de gagner la partie.
    • La finale est caractérisée par un nombre réduit de pièces de part et d'autre. Il s'agit généralement de pièces lourdes de valeur élevée. La finale représente l'étape la plus cruciale de la partie. À ce stade, les joueurs ont généralement fait la plus grande partie du travail. Celui qui a remporté le milieu de la partie se retrouve avec un meilleur matériel qui lui permet de conclure par un échec et mat.
  2. Avant la dernière phase, ces deux pièces ont sensiblement la même valeur. En revanche, pendant la finale, les fous peuvent se déplacer plus rapidement d'un bout à l'autre d'un échiquier pratiquement vide, alors que les cavaliers sont plus lents. N'oubliez pas que pendant les échanges de pièces, un fou peut ne pas être d'une grande utilité. Cependant, il sera un atout précieux à la fin de la partie.
  3. Les pions peuvent vous sembler inutiles, mais ils forment une composante essentielle du jeu, lorsque celui-ci touche à sa fin. Ils peuvent renforcer des pièces plus fortes et monter au créneau pour créer une pression sur l'adversaire. De plus, ils représentent un précieux bouclier pour votre roi. Toutefois, vous perdez ces avantages si vous les doublez dès le début, c'est-à-dire si vous placez deux pions sur une même colonne. Gardez vos pions les uns à proximité des autres et disposez-les horizontalement pour se protéger mutuellement. Lorsqu'il y a très peu de pièces sur l'échiquier, un pion peut être promu et remplacé par une reine, s'il parvient à la rangée la plus éloignée de sa case de départ. Dans ce cas, vous êtes pratiquement assuré gagner la partie.
  4. S'il ne vous reste plus beaucoup de pièces et que vos chances de vaincre sont inexistantes, vous pouvez chercher à obtenir une partie nulle. Pendant un tournoi d'échecs, c'est votre meilleur choix, si vous avez perdu tout espoir de remporter la partie, par exemple s'il ne vous reste qu'un roi, un pion et peut-être une ou deux autres pièces. Il y a plusieurs façons de réduire vos pertes et chercher à obtenir le nul, même lorsque la situation vous semble désespérée.
    • L'échec perpétuel. Dans ce cas, le roi est constamment en échec. Notez que votre adversaire n'est pas échec et mat, mais il peut sauver son roi chaque fois que vous le mettez en échec. Souvent, la situation survient après une ultime attaque contre le roi, laissant l'opposant coincé entre l'attaque et la défense.
    • Le pat. Dans cette situation, le roi n'est pas en échec, mais il ne peut pas fuir. La partie est nulle, car un joueur ne peut pas se mettre en échec lui-même.
    • La triple répétition. La triple répétition caractérise une situation dans laquelle les joueurs jouent le même coup trois fois de suite. Dans ce cas, l'un des joueurs peut demander le nul.
  5. 5
    Attention à la règle des 50 coups. Elle est applicable après cinquante coups consécutifs et qu'aucune pièce n'a été prise ou aucun pion n'a été déplacé. Dans ce cas, un joueur peut demander la nullité de la partie.
    • Le manque de matériel. L'un des joueurs est pratiquement assuré de remporter la partie, sauf dans les cas suivants :
      • il ne reste que les deux rois sur l'échiquier,
      • il ne reste qu'un roi et un fou contre un roi,
      • il ne reste qu'un roi et un cavalier contre un roi,
      • il ne reste qu'un roi et deux cavaliers contre un roi  [14] .
  6. C'est un moyen qui vous permet d'améliorer votre jeu face à vos adversaires. Les problèmes d'échecs sont illustrés par des situations dans lesquelles vous devrez gagner la partie en jouant un coup ou deux. Vous pouvez essayer d'en résoudre des centaines dans des livres et en ligne. Ainsi, vous apprendrez peu à peu plusieurs positions et attaques sournoises et surprenantes. Probablement, vous ne verrez pas ces situations dans la réalité. Cependant, vous améliorerez votre capacité de reconnaitre toutes les possibilités d'attaque et vous saurez disposer correctement vos pièces  [15] .
    • Efforcez-vous d'étudier un livre qui explique la stratégie des échecs ou de résoudre plusieurs problèmes pratiques en ligne.
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Partie 4
Partie 4 sur 4:

Gagner contre un excellent joueur

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  1. 1
    Faites de bonnes attaques. L'attaque est une très bonne façon de gagner des parties. Cela peut rendre l'adversaire nerveux et a un impact important.
    • Essayez de voir les erreurs de votre adversaire. Si vous pensez qu'il a fait une erreur, passez à l'attaque !
    • Attaquez ses pièces, ouvrez vos positions, et essayez d'attaquer à chaque déplacement. La pratique vous aidera beaucoup.
    • Si vous ne pouvez pas faire d'attaque, améliorez votre défense et attaquez au coup suivant.
  2. 2
    Perturbez votre adversaire. S'il est confus, il va se sentir frustré(e) et aura l'impression que rien ne réussit. Il y a différentes manières de procéder.
    • Faites un déplacement inattendu ! Si par exemple il s'attend à ce que vous bougiez une pièce spécifique, déplacez-en une autre. Ne faites évidemment pas de mauvais choix, mais cherchez à le surprendre.
    • Compliquez les positions. Augmentez la tension, ne faites pas d'échanges de pièces et essayez d'avoir plus de contact avec les pièces. Cela peut vous dérouter vous-m6eme, mais avec de la pratique, cela sera plus naturel et vous aidera à gagner des parties.
  3. 3
    Apprenez à prendre avantage des faiblesses. Vous pouvez attaquer 2 points faibles sur les côtés opposés de l'échiquier, par exemple un pion d'un côté en prenant un avantage de l'autre.
    • S'il n'y a pas de faiblesses, vous pouvez les créer. Commencez par placer un pion près d'un pion de l'adversaire en essayant de visualiser ce que fera votre rival.
    • Assurez-vous que vous avez des pièces qui renforcent votre défense ou vous aident à attaquer.
  4. 4
    Contrecarrez les plans de l'adversaire. Cette technique est expliquée dans de nombreux ouvrages, c'est une façon classique de battre des joueurs(ses) de haut niveau. Cela s'appelle la « prophylaxie », Anatoli Karpov en était un grand maitre.
    • Pour empêcher votre rival de réaliser ses plans, trouvez-les ! Demandez-vous ce que vous joueriez si vous étiez à sa place.
    • Une fois que vous avez trouvé un plan qui pourrait être bon pour lui, empêchez-le de le mener à bien. Soyez aussi actif que possible.
  5. 5
    Revoyez les principes de temps en temps. Il arrive qu'en jouant tout le temps à un haut niveau, on oublie le plus important : ce que l'on a appris au début !
    • Prenez des notes pendant les leçons, vous pourrez les relire plus tard...
  6. 6
    Trouvez un coach de très haut niveau. Si vous êtes un bon joueur(se), il est important d'avoir un coach de très haut niveau. L'idéal serait un joueur international qui a beaucoup d'expérience.
    • Écoutez-le ! S'il vous conseille une option tactique, suivez son conseil. Il est expérimenté, donc il a une excellente connaissance du jeu.
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Conseils

  • Ne mettez jamais votre reine en danger, car c'est la pièce la plus précieuse de votre jeu.
  • Jouez en ayant confiance en vos aptitudes à remporter la partie.
  • Persévérez et ne perdez pas vos pièces en jouant n'importe comment.
  • Exercez une pression sur votre adversaire en utilisant plusieurs pièces. Si vous devez attaquer, ayez un plan pour regrouper vos forces.
  • Certains jeux en ligne vous proposent des conseils sur les meilleurs déplacements à faire. Tenez compte de ces suggestions, car elles vous aideront lorsque vous jouerez en tournoi.
  • Lorsque vous serez prêt, participez à des tournois ou jouez dans un club d'échecs. Ainsi, vous renforcerez plus facilement vos compétences, tout en bénéficiant d'un classement officiel.
  • En jouant, ne perdez pas de vue la valeur de chaque pièce.
    • Un pion vaut un point, un cavalier vaut trois points, un fou en vaut trois aussi. La valeur d'une tour est de cinq points et celle d'une reine est de neuf points. Souvent, vous avez intérêt à sacrifier votre fou pour capturer la tour de votre adversaire.
  • Vous devez réfléchir suffisamment avant de déplacer vos pièces.
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Avertissements

  • Évitez les astuces grossières comme le coup du berger. Si votre adversaire les connait, il aura de fortes chances de gagner la partie à vos dépens.
  • Ce n'est pas grave si vous perdez ! En effet, il faut beaucoup de pratique pour devenir un joueur chevronné !
  • Réfléchissez avant de capturer des pièces sans contrepartie . Votre adversaire peut sacrifier une pièce en vue d'en prendre une plus importante ou créer une diversion pour attaquer avec plus de force.
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Éléments nécessaires

  • Un partenaire de jeu ou un programme de jeu d'échecs
  • Un échiquier et des pièces
  • Un accompagnateur ou un programme en ligne pour vous aider à améliorer votre jeu (facultatif)
  • Un programme d'échecs en ligne ou un programme téléchargeable (facultatif)
  • Une affiliation à un organisme de jeu d'échecs régional ou international (facultatif)
  • Un club d'échecs pour pratiquer le jeu (facultatif)

À propos de ce wikiHow

Résumé de l'article X

Le meilleur moyen de gagner aux échecs est de forcer votre adversaire à se défendre. Pour cela, essayez de placer vos pièces les plus fortes au milieu de l’échiquier dès le début de la partie. Essayez de garder le contrôle de cette zone, car cela vous offrira plus de possibilités d’attaque et de défense avec vos pièces. Une fois que vous aurez pris le contrôle du centre de l’échiquier, jouez tous vos coups en attaquant, afin que votre adversaire soit forcé de se défendre. Pour apprendre comment mémoriser les différents coups qui peuvent vous aider à gagner une partie d’échecs, continuez votre lecture.

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