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Que vous soyez parti(e) étudier loin de chez vous, que vous veniez de déménager ou que vous soyez simplement en voyage, vous pourriez avoir ce qu’on appelle « le mal du pays ». Les symptômes varient d’une personne à une autre, mais l’on se sent alors généralement contrarié, bouleversé, seul et isolé  [1] . Vous pourriez aussi ressentir une forte nostalgie en pensant à « chez vous » et de simples petites choses, comme votre vieil oreiller ou l’odeur de votre maison, pourraient vous manquer. Le mal du pays touche des gens de tous les âges, dans des situations très différentes. N’ayez pas honte d’avoir envie de rentrer chez vous. Apprenez à faire face à ce manque et à aimer votre nouvel environnement.

Méthode 1
Méthode 1 sur 3:

Adopter les bonnes stratégies

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  1. Ce manque nait du besoin des êtres humains de lien, d’amour et de sécurité. Malgré son nom, votre « mal du pays » peut très bien n’avoir rien à voir avec le lieu dont vous êtes originaire. Tout ce qui est familier, stable, confortable et positif peut être une source de manque lorsque l’on s’en éloigne  [2] . Des études ont même démontré que le mal du pays est une sorte de deuil similaire à une rupture amoureuse ou à la mort d’un proche  [3] .
    • Vous pourriez même ressentir un mal du pays anticipé et développer des sentiments d’anxiété, de perte et d’obsession quant à « chez vous », avant de partir, en pensant à la séparation  [4] .
    • Le mal du pays est très fréquent chez les enfants et les préadolescents, bien plus que chez les adultes. Cependant, des personnes de tous les âges peuvent en souffrir.
  2. Avoir le mal du pays, c’est bien plus que ressentir le manque de chez soi. Ce mal peut entrainer toute une variété de sentiments et d’effets secondaires, qui peuvent avoir un impact sur notre vie quotidienne. En apprenant à reconnaitre ces symptômes, vous pourrez déterminer la cause de vos sentiments et établir des solutions pour aller mieux.
    • La nostalgie . La nostalgie, c’est penser fréquemment à chez soi, à des choses familières ou à ses proches, généralement en idéalisant la réalité. Vous pourriez être préoccupé(e) par ce qu’il se passe « chez vous » ou comparer constamment votre nouvelle situation défavorablement à votre ancienne vie  [5] .
    • La dépression. Les gens qui souffrent du mal du pays souffrent bien souvent en parallèle de dépression, parce qu’ils n’ont plus le soutien social et émotionnel qu’ils avaient chez eux. Vous pourriez aussi avoir l’impression d’avoir moins de contrôle sur votre vie, ce qui peut favoriser la dépression. La tristesse, le sentiment d’être désorienté(e) et de ne pas être à sa place, se retirer de toute activité sociale, les difficultés académiques ou professionnelles, se sentir inutile ou abandonné(e), le manque d’estime de soi et les changements des habitudes de sommeil sont quelques symptômes courants des dépressions engendrées par un mal du pays. Ne plus avoir envie de faire des choses que vous aimiez jusque-là ou ne plus y prendre de plaisir est un signe courant de dépression  [6] .
    • L’anxiété . L’anxiété est également un signe courant du mal du pays. L’anxiété qui découle de ce mal peut donner lieu à des pensées obsessives, en particulier concernant « chez vous » ou les gens qui vous manquent. Vous pourriez aussi avoir du mal à vous concentrer ou vous sentir extrêmement stressé(e) sans parvenir à déterminer pourquoi. Vous pourriez être irritable ou désagréable avec votre nouvel entourage. Dans des cas extrêmes, l’anxiété peut entrainer d’autres réponses encore, comme l’agoraphobie (la peur des espaces ouverts) ou la claustrophobie (la peur des espaces clos).
    • Les comportements anormaux . Le mal du pays peut nous déstabiliser dans nos habitudes et modifier la façon dont nous réagissons à certaines choses. Par exemple, si vous n’êtes généralement pas une personne colérique et que vous vous surprenez à être désormais facilement contrarié(e) ou à crier plus qu’avant, ce pourrait être le signe que vous avez le mal du pays. Vous pourriez aussi manger bien plus ou bien moins qu’avant. Les maux de tête fréquents ou des douleurs et maladies plus récurrentes peuvent également être des symptômes du mal du pays  [7] .
  3. S’il n’y a pas d’âge pour avoir le mal du pays, les jeunes en souffrent plus facilement, et cela pour plusieurs raisons.
    • Les enfants et les adolescents ne sont généralement pas indépendants sur le plan émotionnel. Un enfant de 7 ans n’est généralement pas prêt à s’éloigner loin de chez lui comme l’est un jeune de 17 ans.
    • Les jeunes n’ont généralement pas l’habitude de se retrouver dans de nouvelles situations. Si vous venez de déménager pour la première fois, que vous êtes en colonie de vacances pour la première fois ou que vous venez de vous installer seul, sachez que la situation vous sera moins difficile les fois suivantes. Lorsque l’on est jeune, on se retrouve plus souvent confronté à de nouvelles expériences que lorsque l’on est plus âgé.
  4. Les objets que vous apporterez de « chez vous » vous aideront à lutter contre le mal du pays, en vous donnant une « ancre ». Les objets ayant une valeur sentimentale ou culturelle, comme les photos de famille ou les éléments liés à votre identité culturelle, vous aideront à vous sentir proche de « chez vous », même lorsque vous en êtes très loin  [8] .
    • Trouvez un équilibre entre l’ancien et le nouveau. Pour vous adapter à votre nouvelle situation, il est important que vous acceptiez les changements auxquels vous faites face. Bien sûr, entourez-vous d’objets réconfortants de « chez vous », mais prenez conscience que vous ne pourrez pas vivre uniquement avec des choses anciennes et familières  [9] .
    • Comprenez qu’il ne s’agit pas uniquement des objets physiques. À l’époque d’Internet, vous pourrez aussi écouter une station radio de votre pays ou région d’origine.
  5. Des études ont démontré que pratiquer des activités sources de nostalgie vous aidera à aller mieux. Les traditions et rituels pourront vous aider à vous sentir plus proche de chez vous, même lorsque vous en êtes très loin.
    • Mangez vos plats préférés « de chez vous ». Quels sont les plats qui vous apportent du réconfort ? Déguster les plats de votre enfance ou de votre pays d’origine pourrait vous aider à vous sentir plus heureux et plus à votre place dans votre nouvel environnement. Faites découvrir vos plats préférés à vos nouveaux amis : cela vous aidera à établir un lien entre les sources de réconfort les plus familières et de nouvelles sources de soutien émotionnel.
    • Pratiquez vos traditions religieuses. Des études ont démontré que les personnes qui suivent des traditions religieuses ont moins le mal du pays lorsqu’elles les mettent en pratique dans un nouvel endroit. Pour trouver vos marques dans votre nouvel environnement, trouvez un lieu de culte ou de méditation qui vous convient ou cherchez à rencontrer de nouveaux amis partageant ces mêmes traditions  [10] .
    • Pratiquez des activités similaires. Si vous étiez dans une équipe de bowling ou un club de lecture avant de déménager, ne soyez pas timide ! Faites quelques recherches et voyez si vous pourriez trouver des structures similaires là où vous vivez maintenant. Vous pourrez ainsi faire des choses que vous aimez et en profiter pour rencontrer de nouvelles personnes.
  6. On dit parfois que parler du mal du pays peut accentuer le manque ou en aggraver les symptômes. Des études menées sur le sujet ont démontré que cela est faux  [11] . En fait, parler de ce que vous ressentez et traversez pourrait vous aider à y faire face. En essayant d’ignorer vos émotions, vous risquerez de les intensifier.
    • Parlez avec une personne de confiance. Une infirmière scolaire, un conseiller d’éducation, un parent ou un ami proche ou encore un professionnel de la santé mentale pourront vous prêter une oreille attentive et bien souvent vous donner quelques conseils pour vous aider à faire face à la situation.
    • Comprenez bien que rechercher de l’aide ne fait pas de vous un « faible » ou un « fou ». Avoir la force d’admettre que l’on a besoin d’aide est un signe de courage et de maturité, et ce n’est pas quelque chose dont vous devrez avoir honte.
  7. Tenez un journal. Tenir un journal vous aidera à mettre vos pensées en ordre et à mieux assimiler ce que vous vivez dans votre nouvel environnement. Que vous étudiiez à l’étranger ou dans une nouvelle ville, que vous soyez en colonie de vacances ou veniez de déménager dans une nouvelle région, vous vivrez très probablement de nombreuses sensations nouvelles. Tenir un journal pourrait vous aider à comprendre vos pensées. Des recherches ont prouvé que tenir un journal pour réfléchir à une expérience et à ses sentiments aide à lutter contre le mal du pays  [12] .
    • Concentrez-vous sur le positif. S’il est bien normal de se sentir seul et d’avoir envie d’être « chez soi », il est important de voir les choses du bon côté. Pensez à toutes les choses merveilleuses que vous faites ou choses nouvelles qui vous rappellent de bons souvenirs de « chez vous ». Si vous passez votre temps à écrire des choses tristes dans votre journal, votre mal s’accentuera toujours plus.
    • Assurez-vous que votre journal ne soit pas une simple liste de sentiments négatifs et d’évènements malheureux. Lorsque vous vous surprenez à raconter une expérience négative, prenez un moment pour réfléchir et écrivez les raisons pour lesquelles vous avez ressenti cela. C’est ce qu’on appelle la « réflexion narrative » et elle présente un important intérêt thérapeutique  [13] .
  8. Des études ont démontré que faire du sport permet au corps de produire des endorphines, l’hormone naturelle du bonheur. Les endorphines aident à combattre l’anxiété et la dépression, qui sont des effets secondaires très courants du mal du pays  [14] . Si vous le pouvez, faites du sport en groupe. Cela vous donnera l’occasion de voir du monde et de rencontrer de nouvelles personnes.
    • Par ailleurs, faire de l’exercice renforce le système immunitaire. Le mal du pays favorise bien souvent la maladie (grippe, maux de tête récurrents).
  9. Parler avec les gens qui vous manquent vous aidera à vous sentir entouré et aimé, ce qui est essentiel pour s’adapter à un nouvel environnement  [15] .
    • Pour combattre efficacement le mal du pays, il vous faudra développer votre assurance et votre autonomie. Ne vous concentrez pas sur les gens que vous avez laissés derrière vous au point de ne pas pouvoir apprendre à vous débrouiller sans eux.
    • Parler avec les amis et la famille peut aggraver le manque chez les petits enfants ou chez les gens qui ne sont loin de chez eux que pour une courte période  [16] .
    • Vous pourriez aussi prendre un petit moment pour faire un tour sur les réseaux sociaux, afin de voir ce qu’il se passe dans la vie de vos proches. Vous n’aurez ainsi pas l’impression qu’ils sont si loin. Cependant, ne vous concentrez pas tant sur vos anciens amis au point de ne pas pouvoir vous en faire de nouveaux.
  10. Si échanger avec les gens restés « chez vous » peut s’avérer être un très bon moyen de faire face au mal du pays, cette habitude peut également devenir une béquille. Ne laissez pas les souvenirs du passé envahir votre nouvelle vie. Si vous restez enfermé(e) pour parler à votre mère pour la troisième fois de la journée au lieu d’aller prendre un café avec un nouvel ami, il vous faudra consacrer davantage de temps et d’énergie à vos nouveaux amis. Entre garder le contact avec ses proches et ses anciens amis et ne pas pouvoir aller de l’avant, il n’y a souvent qu’un pas  [17] .
    • Programmez vos appels à vos proches. Fixez-vous des limites, afin de ne pas parler trop souvent ni trop longtemps à votre famille et à vos amis de « chez vous ». Vous pourriez même écrire des lettres que vous enverrez par la poste. Ce sera une très bonne façon de garder le contact avec les gens que vous avez laissés, sans laisser votre nostalgie vous empêcher de profiter du présent.
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Méthode 2
Méthode 2 sur 3:

Faire des rencontres

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  1. Lorsque l’on est loin de chez soi, il est très courant que nos proches nous manquent. Faites la liste des gens qui vous manquent et de ce qu’ils apportent à votre vie. Quels sont les bons souvenirs que vous partagez avec eux ? Que faisiez-vous ensemble ? Quels aspects de leurs personnalités aimez-vous ? En vous faisant de nouveaux amis similaires à ceux qui vous manquent, vous vous sentirez mieux soutenu(e) sur le plan émotionnel. Cela vous aidera aussi à vous adapter à votre nouvelle vie ou à votre nouvelle ville.
    • Recherchez des points communs entre votre ancien et votre nouveau lieu de résidence. Les études sur le sujet ont démontré qu’en déterminant des points familiers dans une situation nouvelle, le mal du pays s’installe moins facilement sur la durée, puisque l’on est concentré sur le positif  [18] .
  2. Il est facile de dire que l’on a besoin de nouveaux amis, mais en pratique, se faire de nouveaux amis dans un nouvel endroit n’est pas facile. Le meilleur moyen d’y parvenir est de se mettre dans des situations où l’on rencontre de nouvelles personnes, en particulier lorsque ces gens ont des centres d’intérêt similaires aux nôtres  [19] . Par ailleurs, en vous impliquant dans de nouvelles activités, vous vous distrairez de votre mal du pays.
    • Par exemple, si vous étudiez loin de votre ville d’origine, vous pourrez rejoindre un club ou autre groupe d’étudiants. Vous pourrez ainsi faire la connaissance de nouvelles personnes, dont beaucoup ont probablement elles aussi le mal du pays !
    • En revanche, dans la vie active, il n’est pas si facile de se faire de nouveaux amis. Des études ont démontré qu’il est plus difficile de se faire des amis une fois que l’on a terminé ses études  [20] . Le secret de la réussite est la régularité : en rejoignant un groupe qui se rassemble fréquemment, comme un club de lecture ou autre atelier, vous aurez de grandes chances de vous faire des amis, puisque vous verrez les mêmes gens de façon régulière  [21] .
  3. Pour combattre le mal du pays, l’approche la plus efficace sera de vous entourer de nouveaux amis. En étant bien entouré, vous vivrez mieux la situation, même si vous ressentez encore le manque  [22] . En partageant vos bons souvenirs de « chez vous » avec vos nouveaux amis, vous retrouverez le moral et prendrez plaisir à partager votre passé avec de nouvelles personnes  [23] .
    • Organisez une fête au cours de laquelle vous ferez découvrir des plats et des coutumes de votre région ou de votre pays à vos nouveaux amis et à vos nouvelles connaissances. Que vous étudiiez à l’étranger ou juste dans une ville à quelques heures de chez vous, cette approche vous aidera à vous sentir mieux. Vous pourriez organiser une soirée au cours de laquelle vous apprendrez à quelques amis à préparer un plat typique de chez vous ou simplement à déguster des spécialités de votre région.
    • Partagez votre musique préférée. Si vous êtes martiniquais, organisez une soirée au cours de laquelle les participants feront connaissance autour d’un verre, en écoutant du zouk. Si vous aviez l’habitude d’écouter du jazz avant de déménager, diffusez du jazz au cours de la soirée. La musique n’aura pas à être directement en lien avec votre région d’origine, tant qu’elle vous rappelle votre « chez vous ».
    • Racontez des histoires drôles de votre passé. Vous vous sentirez peut-être trop ému(e) pour en rire, mais essayez tout de même de partager quelques anecdotes amusantes qui se sont déroulées « chez vous ». Partager des souvenirs précieux vous aidera à renforcer votre lien avec votre ville d’origine, ainsi qu’avec vos nouveaux amis.
    • Si vous vivez maintenant dans un pays où la langue n’est pas votre langue maternelle, enseignez-en quelques mots à vos nouveaux amis. Cela sera à la fois amusant et enrichissant pour vos amis.
  4. Lorsqu’on a le mal du pays, il est très courant de se sentir timide, mal à l’aise et vulnérable. Si vous ne prenez aucun risque, vous manquerez les expériences qui pourraient vous aider à vous adapter à votre nouvel environnement  [24] . Acceptez les invitations, même si vous ne connaitrez que peu de monde. Vous n’aurez pas à faire le boute-en-train. Le simple fait d’être présent et d’écouter les autres sera une bonne première étape.
    • Si vous êtes timide, fixez-vous un objectif réaliste, comme discuter avec une nouvelle personne seulement. Petit à petit, il vous sera plus facile d’échanger avec les gens  [25] . Concentrez-vous sur ce que dit la personne : c’est-là le moyen le plus facile d’établir un lien.
    • Même si vous ne vous faites pas de nouveaux amis à une soirée ou à un évènement, vous vous serez prouvé(e) à vous-même que vous êtes tout à fait capable de faire face à des situations nouvelles, ce qui renforcera votre confiance en vous.
  5. Faire les mêmes choses, encore et encore, est peut-être très agréable, mais il est tout de même important de se forcer à sortir de sa zone de confiance, afin de grandir et d’évoluer. Des études ont démontré qu’un niveau d’anxiété modéré, comme ce que l’on ressent lorsque l’on apprend une nouvelle discipline, aide à améliorer ses performances, pour les tâches intellectuelles et interpersonnelles  [26] . En ne prenant aucun risque, il vous sera impossible de vous adapter à votre nouvel environnement  [27] .
    • Commencez par faire de petits pas. Essayer d’affronter toutes vos plus grandes peurs à la fois serait contreproductif. En vous immergeant entièrement dans quelque chose de tout à fait nouveau, vous vous sentirez dépassé. Fixez-vous des objectifs petits et réalistes, qui vous demanderont de petits efforts progressifs  [28] .
    • Essayez un nouveau restaurant dans votre nouvelle ville. Demandez à un inconnu si vous pourriez vous assoir à sa table à la cafétéria. Proposez à un camarade de classe de réviser avec vous. Invitez une collègue à prendre un verre en sortant du travail.
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Méthode 3
Méthode 3 sur 3:

Trouver sa place

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  1. Trouver des façons de répondre à ses besoins dans un nouvel environnement n’est pas facile, mais cela est une façon très efficace de combattre le mal du pays  [29] . En apprenant à apprécier les aspects nouveaux et excitants de votre nouvelle vie, vous y trouverez plus facilement votre place.
    • Par exemple, si vous étudiez ou vivez à l’étranger, faites le tour de tous les musées, des monuments historiques, des restaurants et des traditions qui rendent le pays unique. Sortez votre guide de voyage et fixez-vous l’objectif de faire une activité culturelle au moins une fois par semaine.
    • Immergez-vous dans la culture. Même si vous n’avez déménagé que dans une nouvelle région de votre propre pays, vous pourriez trouver que la culture locale diffère de la vôtre. Apprenez les expressions régionales, goutez les plats typiques et faites le tour des bars de la ville. Inscrivez-vous à un cours de cuisine pour apprendre à utiliser les produits du terroir local. Suivez des cours de danse folklorique. En en apprenant davantage sur votre nouvelle région, vous vous y sentirez bientôt chez vous  [30] .
    • Demandez aux gens du coin ce qu’ils aiment faire. Vous pourrez ainsi obtenir d’excellentes recommandations sur les meilleurs kebabs de la ville ou découvrir comment vous rendre à un lac magnifique dont vous ne connaissiez même pas l’existence.
  2. Si vous vivez dans un nouveau pays, ne pas pouvoir parler la langue pourrait vous empêcher de trouver votre place. Apprenez la langue aussi vite que vous le pouvez : suivez un cours, discutez avec les locaux et mettez vos connaissances en pratique. Une fois que vous serez capable de communiquer avec les gens de votre nouvel environnement, vous vous sentirez plus sûr de vous et mieux en contrôle de votre vie  [31] .
  3. En sortant de chez vous, vous aurez déjà gagné la moitié du combat contre le mal du pays. Évidemment, si vous passez 8 heures par jour à regarder des séries dans la pénombre, vous aurez envie de rentrer à la maison ! Fixez-vous pour objectif de passer une grande partie de la journée dehors, que ce soit simplement pour lire un livre au parc, assis(e) au soleil, plutôt que sur votre canapé ou pour aller vous promener avec un ami au lieu de faire des abdos dans votre chambre.
    • Travaillez ou révisez hors de chez vous. Installez-vous dans un café ou un parc et faites le même travail que vous auriez fait dans votre chambre. Entouré d’autres gens, vous vous sentirez moins seul.
  4. Trouvez de nouvelles passions. En faisant des choses nouvelles, vous trouverez de nouvelles passions . Vous aurez ainsi une activité positive et productive sur laquelle concentrer votre énergie et grâce à laquelle vous distraire lorsque vous vous sentez triste et seul. Cela pourrait aussi vous aider à sortir de votre zone de confort.
    • Choisissez de préférence une activité liée à votre nouvel environnement. Recherchez un club de vélo ou de randonnée pour découvrir la région. Inscrivez-vous à un cours d’art ou à un atelier d’écriture. Si vous pouvez rencontrer des gens tout en développant un nouveau talent, vous vous sentirez plus à votre place dans votre nouvelle ville.
  5. Ne soyez pas déçu(e) de vous-même si vous n’êtes pas immédiatement fou de votre nouvel environnement. Des gens autour de vous pourraient être immédiatement tombés amoureux de ce nouvel environnement, mais cela ne signifie pas qu’il y ait un quelconque problème avec vous. En fait, bien des gens qui donnent l’impression de s’amuser peuvent avoir très fortement le mal du pays. Soyez patient et sachez qu’avec un petit peu de persévérance, vous vous en sortirez très bien.
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Conseils

  • Les gens de tout âge peuvent avoir le mal du pays. Ne vous en voulez pas si vous êtes adulte et avez la nostalgie de votre ville ou pays d’origine après avoir déménagé. Cela est parfaitement normal.
  • Persuadez-vous de garder votre calme. Ne vous concentrez pas sur la distance qui vous sépare de vos proches.
  • Dites-vous que tout va bien et que vous verrez vos proches très vite. Et si ce n’est pas le cas, appelez-les sur Skype ou FaceTime.
  • Respirez. Parfois, on est tellement stressé qu’on en oublie de respirer correctement. Inspirez profondément par le nez et expirez par la bouche, jusqu’à vous sentir plus détendu.
  • Allez vers les gens ! Lorsque l’on est nouveau dans une école, on a souvent l’impression d’être le seul à avoir le mal du pays. En discutant avec vos camarades de classe, vous découvrirez probablement que certains ressentent la même chose. En échangeant entre vous, vous vous sentirez tous mieux.
  • Ne soyez pas obsédé par votre ville d’origine. Essayez de penser à toutes les choses fantastiques que vous avez faites aujourd’hui.
  • Pour vous détendre et penser à autre chose, mettez-vous au coloriage. Les cahiers de coloriage pour adultes font de très bonnes distractions.
  • Essayez de trouver des solutions. Si vous n’avez pas le moral et ne savez pas pourquoi, réfléchissez bien. Vous sentez-vous triste lorsque vous pensez à un ami que vous avez dû laisser ? Est-ce que vous vous sentez contrarié après avoir regardé votre film préféré de toujours ? Essayez de déterminer les éléments déclencheurs de votre mal du pays.
  • Si vous avez emménagé dans un nouveau pays, apprenez la langue aussi rapidement que possible. En étant capable de communiquer avec les gens qui vous entourent, vous prendrez le contrôle de la situation et établirez des liens avec les gens.
  • Concentrez-vous sur les points positifs de votre nouvel environnement. Par exemple, pensez à toute la gastronomie que vous pourrez découvrir sur place.
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Avertissements

  • L’anxiété et la dépression sévère peuvent avoir des effets secondaires importants. Si vous êtes incapable de fonctionner normalement, par exemple si vous ne parvenez pas à sortir du lit le matin ou que les choses que vous aimiez ne vous intéressent plus, consultez un professionnel de la santé mentale.
  • Dans des cas extrêmes, le mal du pays peut parfois donner lieu à des idées suicidaires  [32] . Si vous avez des pensées suicidaires, recherchez immédiatement de l’aide. Appelez le 112 ou une ligne d’écoute, comme Suicide Écoute, au 01 45 39 40 00  [33] .
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  1. http://www.tandfonline.com/doi/abs/10,1080/13674676,2012,696600
  2. http://pediatrics.aappublications.org/content/119/1/192.full?related-urls=yes&legid=pediatrics;119/1/192
  3. http://pediatrics.aappublications.org/content/119/1/192.full?related-urls=yes&legid=pediatrics;119/1/192
  4. http://pediatrics.aappublications.org/content/119/1/192.full?related-urls=yes&legid=pediatrics;119/1/192
  5. http://www.mayoclinic.org/diseases-conditions/depression/in-depth/depression-and-exercise/art-20046495
  6. http://pediatrics.aappublications.org/content/119/1/192.full?related-urls=yes&legid=pediatrics;119/1/192
  7. http://pediatrics.aappublications.org/content/119/1/192.full?related-urls=yes&legid=pediatrics;119/1/192
  8. http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/17258804
  9. http://psycnet.apa.org/journals/ccp/73/3/555/
  10. http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10,1111/jora.12037/abstract
  11. https://cmapspublic2.ihmc.us/rid=1LQ8PPFHC-1ZL42KT-1L2Q/Social%20Relationships%20Across%20Lifespan.pdf
  12. http://www.fastcompany.com/3038537/how-to-make-new-friends-as-an-adult
  13. http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/17258804
  14. http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10,1111/jora.12037/abstract
  15. http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22686364
  16. https://hbr.org/2013/12/get-out-of-your-comfort-zone-a-guide-for-the-terrified
  17. https://www.psychologytoday.com/blog/hide-and-seek/201207/can-anxiety-be-good-us
  18. https://www.psychologytoday.com/blog/confessions-techie/201101/comfort-kills
  19. https://hbr.org/2013/12/get-out-of-your-comfort-zone-a-guide-for-the-terrified
  20. http://muse.jhu.edu/journals/csd/summary/v055/55,7.terrazas-carrillo.html
  21. http://jsi.sagepub.com/content/9/4/356.short
  22. http://www.ccsenet.org/journal/index.php/ijps/article/view/18918
  23. http://www.shefayekhatam.ir/browse.php?a_id=237&sid=1&slc_lang=en
  24. http://www.nimh.nih.gov/health/topics/suicide-prevention/index.shtml

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