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La violence verbale est considérée comme une forme d’agression psychologique . Elle peut se manifester d’une manière visible par des cris, des insultes ou des injures. Mais, elle peut aussi prendre des formes plus subtiles à travers des blagues qui vous ridiculisent, des critiques constantes, un manque flagrant de respect pour vos croyances ou vos sentiments ou des accusations et des reproches sans fondement. Si vous subissez des intimidations ou des abus, agissez pour mettre fin à ces situations. Si vous devez entretenir une relation avec une personne agitée qui vous agresse verbalement, désamorcez la situation en tenant un discours calme et ferme.
Étapes
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Ne vous impliquez pas émotionnellement. Une personne qui vous parle abusivement essaie de contrôler votre comportement. Elle vous énerve pour vous pousser à réagir. Elle tente aussi de vous forcer à lui prêter attention et lui donner du pouvoir. Habituellement, vous ripostez en vous défendant et en essayant de l’influencer à votre tour. Mais, ce n’est pas la bonne réaction. En effet, il vaut mieux vous concentrer sur vous-même et contrôler votre propre comportement.
- Ne vous laissez pas entrainer dans une dispute ou une scène sordide.
- Abstenez-vous de vous défendre contre les accusations et les insultes. Sinon, vous aurez l’air de les prendre au sérieux. Répliquez : « Je suis désolé(e) que vous le preniez de cette façon. »
- Quelqu’un peut prendre plaisir à vous agacer et vous dit ensuite que vous êtes trop sensible. Dans cette situation, ne montrez pas votre vulnérabilité en perdant votre calme ou en essayant d’amadouer votre interlocuteur.
- Si un camarade de classe vous malmène, renvoyez-le. Montrez-lui que ses opinions ne vous intéressent pas. Souriez et dites-lui : « Je ne suis pas ici pour faire des choses de ce genre. »
- Quand quelqu’un vous insulte, se moque de vous, crie, vous menace ou vous maltraite verbalement, respirez profondément. Exprimez-vous d’une voix calme et neutre, sans crier ni marmonner.
- N’oubliez pas que personne ne peut se permettre de vous rabaisser et que la situation désastreuse dans laquelle vous êtes n'est pas pour vous.
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Fixez des limites . Lorsque vous subissez des violences verbales, expliquez fermement que jamais vous ne tolèrerez ce genre de comportement. Fixez des limites et respectez-les. Dites par exemple : « Je serais heureuse de parler avec vous de ce problème, mais je n’en ferai rien tant que vous criez, vous proférez des insultes et des menaces, vous me rabaissez ou vous me parlez sur un ton sarcastique. » Si votre interlocuteur vous répond qu’il s’agit de plaisanteries, dites-lui : « Je n’aime pas ces plaisanteries et je ne vous parlerai plus si vous persistez à me traiter de cette façon. »
- S’il continue à vous harceler, agissez en conséquence et dites-lui : « Je vous en parlerai quand nous serons calmes. Mais, je ne resterai pas ici pour être maltraité(e). Si vous continuez de la sorte, je quitterai la maison. »
- Veillez à respecter la riposte que vous avez choisie. Si vous dites que vous partirez, quittez la maison.
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Partez. Mettez votre projet à exécution quand la limite que vous avez fixée est dépassée. Si vous croyez que vous êtes en danger, partez. Si vous êtes chez vous, allez dans une autre chambre ou quittez la maison. Si vous ne connaissez pas la personne qui vous agresse verbalement ou que vous n’avez aucune raison de lui parler, partez si vous pouvez le faire en toute sécurité. Vous n’êtes pas tenu(e) à supporter la violence.
- Ne revenez que si vous êtes en sécurité. En quittant votre maison, vous suivez une bonne stratégie quand votre partenaire ou un membre de votre famille se met en colère et a des difficultés pour se calmer. Dans ce cas, absentez-vous pour une heure ou deux et revenez lorsque vous estimez que le moment est propice.
- Toutefois, si votre agresseur continue à être en colère, persiste dans sa violence ou cherche à se venger, éloignez-vous. Si des enfants ou d’autres personnes vulnérables sont dans la maison, ne les laissez pas à leur sort et prenez-les avec vous.
- Si vous êtes agressé(e) verbalement par un(e) inconnu(e), gardez le silence ou dites : « Ne me parlez plus de cette façon. » Ensuite, mettez-vous à l’abri dès que possible.
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Demandez de l’aide. Si l’agression verbale a lieu sur le lieu de travail ou à l’école, dénoncez votre agresseur à un supérieur hiérarchique. Demandez également à vos amis et collègues de vous aider. Si votre partenaire vous brutalise, agissez pour mettre fin rapidement à la situation. Si la violence verbale provient de votre enfant ou d’une personne à charge, établissez des limites strictes et efforcez-vous de l’aider.
- Ne restez jamais sans réaction face à une violence verbale. Informez votre entourage de votre situation. La violence peut s’intensifier et entrainez de graves conséquences. Vos amis, votre famille et d’autres personnes peuvent vous aider.
- Si les violences verbales durent pendant une période prolongée, soit envers vous ou un proche, n’hésitez pas à vous adresser à un bon thérapeute le plus tôt possible.
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Identifiez les abus verbaux qui mènent à la violence. À certains moments, vous serez obligé(e) de prendre une décision concernant une personne qui vous agresse verbalement. Par exemple, vous pouvez être seul(e) et piégé par une personne souffrant d’instabilité mentale. Imaginez que vous enseignez dans une classe où l’un de vos élèves insulte ses camarades ou que vous gérez un magasin où un client se met à crier. Dans ces situations, vous devrez désamorcer l’agression pour des raisons de sécurité.
- Reconnaissez les symptômes de l’agitation. Une personne agitée va parler rapidement, élever la voix ou pousser des cris stridents.
- L’agitation est suivie par des abus verbaux de certains types. Vous entendrez peut-être des jurons, des menaces, des insultes, des exigences et des déclarations illogiques.
- D’autres signes d’agitation peuvent inclure une posture agressive, des tremblements, faire les cent pas ou des gestes erratiques ou bien serrez les poings.
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Adoptez un langage corporel calme. Inspirez profondément et expirez. Efforcez-vous d’être aussi calme et aussi confiant(e) que possible. Regardez votre interlocuteur dans les yeux, mais sans le fixer pour ne pas avoir un air menaçant. Soyez au niveau du regard de la personne agitée. Si elle est debout, tenez-vous debout, mais veillez à ne pas l’approcher de près.
- Déplacez-vous lentement et franchement.
- Ayez les mains détendues et ne croisez pas vos bras.
- Tenez-vous à l’écart de la personne agitée. Si vous êtes debout ou si vous approchez indirectement d’une personne agitée, vous aurez moins de chances de paraitre menaçant.
- Ne lui tournez pas le dos et abstenez-vous de l’approcher par l’arrière.
- Restez debout en gardant une distance plus grande que la normale.
- Si vous approchez d’une personne agitée, vous risquerez de lui faire peur, et la situation pourrait évoluer vers un affrontement violent.
- Si vous observez une aggravation de l’agitation, ne faites pas face à la personne et continuez à lui parler.
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Parlez calmement sans élever le ton. Réglez la hauteur et le ton de votre voix. Exprimez-vous normalement, lentement et sans crier. N’élevez pas la voix pour vous faire entendre malgré les cris de votre agresseur. Attendez plutôt qu’il fasse une pause pour parler à votre tour.
- Si vous sentez que votre voix faiblit, si votre débit s’accélère ou si vous élevez la voix, respirez profondément.
- Si vous avez peur, vous risquez de parler à voix très basse. Prenez plutôt une profonde inspiration et projetez votre voix, en parlant à partir de votre diaphragme.
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Exprimez-vous respectueusement. Utilisez de nombreuses expressions respectueuses. Dites : « s’il vous plait », « merci », « si cela ne vous dérange pas », « je suis désolé(e) », « madame », « monsieur ». Si vous pouvez, appelez la personne par son nom. Abstenez-vous de lancer des défis, de proférer des menaces, de donner des ordres ou de ridiculiser la personne agitée.
- Reprenez les mots de votre interlocuteur pour lui montrer que vous l’écoutez. S’il dit : « Je ne peux obtenir aucune aide et vous refusez de me soutenir ! », répondez : « J’entends que je ne vous ai pas offert l’appui que vous recherchez », puis demandez-lui de préciser la manière de mieux l’aider.
- Hochez la tête pour confirmer ses paroles, répondez brièvement : « je vous entends », « d’accord », « je vois ».
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Parlez du problème de votre agresseur. Soyez honnête en choisissant vos informations. Si elles risquent de le perturber davantage, dites que vous en discuterez lorsque vous serez plus calmes.
- Évitez de vous défendre ou de prendre le parti des autres contre des insultes ou des accusations. En effet, elles visent à vous entrainer dans une dispute qui n’aidera personne.
- Répondez aux vraies questions. Si votre interlocuteur vous demande : « Qui êtes-vous ? », répondez en donnant votre nom et votre titre.
- Ignorez les fausses questions. À un commentaire du type : « Mais tu es un vrai &*#@ », vous pouvez répondre : « Je suis triste que tu le prennes de cette façon. »
- Posez des questions ouvertes pour avoir plus d’informations et encourager votre interlocuteur à se retenir et réfléchir rationnellement.
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Établissez des limites claires et rigoureuses. Expliquez à votre agresseur que vous ne pouvez pas lui accorder votre aide quand il vous insulte. Restez avec lui, mais faites-lui comprendre que vous ne pouvez pas négocier avec lui s’il est en colère.
- Offrez différentes alternatives. Dites : « Allons dans le couloir et poursuivons notre discussion dans le calme ou il serait préférable de revenir demain pour la reprendre. Qu’en pensez-vous ? »
- Soyez empathique pour les sentiments, mais n’acceptez pas un comportement abusif. Dites : « Je suis vraiment désolé(e). Je n’ai pas pu t’aider à résoudre ton problème. Tu peux être en colère. Cependant, tu n’as pas le droit de me menacer. »
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Recherchez la violence verbale et psychologique autour de vous. Vous pouvez subir une telle violence de la part d’un partenaire, d’un parent, d’un ami, d’un proche ou de quelqu’un qui a un pouvoir sur vous. Patricia Evans, spécialiste de la violence verbale, définit quinze catégories de violence dont voici la liste [1] X Source de recherche .
- La rétention d’information. Une personne proche fait de la rétention d’information quand elle vous cache ses sentiments, ses pensées ou une information intime, notamment quand vous la demandez.
- Le blocage ou le détournement. C’est une forme de rétention dans laquelle l’agresseur choisit n’importe quel sujet de conversation. Il peut vous dire que vous êtes trop bavard(e) ou geignard(e).
- La contradiction. Il s’agit d’une argumentation futile. Dans cette situation, votre interlocuteur tente de discréditer ou de jeter le doute sur vos sentiments, vos idées et vos opinions d’une manière systématique.
- Le rabaissement. On vous rabaisse si on vous dit par exemple que vous êtes trop sensible, trop théâtral, que vous « faites toute une histoire d’un rien », trop sérieux ou trop immature. Dans ce cas, on s’attaque à votre jugement et à votre instinct de conservation.
- La plaisanterie douteuse. Si quelqu’un fait à votre sujet des plaisanteries contrariantes, blessantes, il est abusif, mais en plaisantant. Si vous vous défendez en exprimant vos sentiments, il vous répond généralement que « c’était juste une blague ». Dans ce cas, il a recours à une forme de banalisation.
- Le blâme et l’accusation. Si quelqu’un vous reproche des fautes que vous n’avez pas commises ou vous accuse à tort d’avoir fait des erreurs, il s’agit d’une attitude abusive. De nombreux agresseurs sont incapables de reconnaitre leurs propres échecs et se déchargent de leur colère sur vous.
- Le jugement et la critique. Une personne est abusive quand elle vous rabaisse continuellement en vous critiquant ou en tournant en dérision vos actions. Ces déclarations commencent généralement par « tu » , comme dans « Tu deviens gros » ou « Tu gardes toujours le silence dans les conversations, c’est la raison pour laquelle tu n’as pas d’amis ».
- La dévalorisation. Un agresseur essaiera de vous dévaloriser en se moquant de vos réalisations, vos centres d’intérêt et vos choix. Si vous êtes fière de quelque chose et que quelqu’un vous répond par : « C’est plutôt courant, non ? », il s’agit d’une dévalorisation.
- La démoralisation. Si quelqu’un réfute constamment vos paroles, remet systématiquement votre autorité en question et ne vous croit jamais, il vous démoralise pour mieux vous contrôler.
- Les menaces. Elles constituent un abus, même si elles débouchent rarement sur une violence physique. Une personne qui menace de se mutiler ou de se suicider « à cause de vous » commet un abus courant dans le but de vous contrôler. Les menaces sans violence sont aussi fréquentes, par exemple une personne qui dit que vous serez mal considéré si vous n’appliquez pas ses conseils.
- Les injures. Une personne vous maltraite quand elle vous insulte en vous traitant de tous les noms, en proférant des jurons et des mots qui laissent entendre que vous êtes trop molle. Des mots comme « idiot » , « fou » , « laid » ou des phrases comme : « Tu te comportes comme une victime » ou « Tu te crois très génial » sont des abus verbaux.
- L’oubli. Si quelqu’un oublie constamment des choses auxquelles vous attachez de l’importance, il commet une forme d’abus, parce qu’il peut s’en souvenir.
- La domination. Si quelqu’un vous pousse à faire quelque chose, exige quelque chose ou vous donne des ordres, il s’agit aussi d’une violence verbale.
- Le déni. Dans cette situation, votre agresseur nie sa violence et la rationalise au lieu de vous écouter et de tenir compte de l’effet qu’elle a sur vous.
- La colère. Dans ce cas, l’agresseur se met à crier, hurler, s’agiter brusquement ou utilise la force physique.
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Consultez un thérapeute. Si vous subissez une violence, vous devrez consulter un spécialiste. Le diagnostic d’un thérapeute ou d’un conseiller qualifié vous aidera à mieux cerner le problème. Si le prix de la consultation est élevé, adressez-vous à un travailleur social ou contactez votre assurance pour connaitre les options qui s’offrent à vous [2] X Source de recherche .
- Si un membre de votre famille a tendance à être violent, proposez-lui de suivre une thérapie ensemble. Il sera peut-être d’accord. Cette formule facilitera probablement à votre proche de changer d’attitude et d’améliorer son comportement.
- Si votre partenaire vous propose de suivre un programme de gestion de la colère, optez plutôt pour une thérapie, car la gestion de la colère n’est pas efficace pour mettre fin aux abus [3] X Source de recherche .
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Rapprochez-vous de vos amis et de votre famille. La maltraitance tend souvent à vous isoler de votre réseau de soutien. Pour échapper au danger, rencontrez vos amis régulièrement et gardez le contact avec votre famille. Soyez honnête sur votre situation familiale, tout en conservant le contrôle de votre propre existence. Ne vous croyez pas obligée de tout partager avec un partenaire agressif. Gardez pour vous vos activités et ce que vous faites avec vos amis [4] X Source de recherche .
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Protégez les enfants contre les violences verbales. Si votre enfant ou un enfant de votre entourage subit une violence de ce type, ne restez pas indifférent(e). Les effets à long terme de la violence sont dévastateurs sur les enfants et évoluent souvent vers la violence physique [5] X Source de recherche [6] X Source de recherche .
- En France, si vous pensez qu’un enfant est victime de violence verbale, vous pouvez obtenir des conseils en appelant le 119 , Police secours au 17 en cas d’urgence ou le 112 pour contacter d’urgence la police et la gendarmerie depuis un téléphone mobile ou depuis un pays européen. Renseignez-vous sur les numéros adéquats dans votre pays ou région.
- En France, si vous apprenez qu’un enfant subit une violence verbale, signalez la situation en téléphonant au 119 .
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Mettez fin aux situations abusives. Quand vous êtes certain(e) que votre partenaire est un agresseur et que la situation ne s’améliore pas, partez. Faites-le également quand vous pensez qu’un danger vous guette. Si vous avez des enfants, partez aussi. Si vous subissez une violence physique, partez. Quand vous vous sentez prêt(e) à partir, partez également.
- Si vous estimez que tôt ou tard, vous serez amené(e) à partir, faites des économies et informez des amis de confiance de votre situation.
- Si vous ne savez pas où aller ou si vous avez simplement besoin d’aide, contactez un service de lutte contre la violence domestique. Il vous proposera peut-être un refuge ou un centre d’accueil pour y rester en attendant de vous éloigner de votre agresseur.
- En France , si vous êtes une femme, appelez le 3919, une ligne d’assistance téléphonique sur les violences domestiques, actuellement accessible 24 h sur 24 et 7 jours sur 7 pour recevoir des conseils, des informations sur les différents services d’accompagnement et de prise en charge. Dans d’autres pays, prenez attache avec les services compétents en la matière.
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Références
- ↑ https://www.psychologytoday.com/blog/the-mysteries-love/201503/15-kinds-verbal-abuse
- ↑ http://psychcentral.com/lib/signs-you-are-verbally-abused-part-ii/
- ↑ http://www.healthyplace.com/blogs/verbalabuseinrelationships/2012/01/anger-management-likely-to-increase-domestic-abuse/
- ↑ http://psychcentral.com/lib/signs-you-are-verbally-abused-part-ii/
- ↑ https://www.fsu.edu/news/2006/05/22/invisible.scars/
- ↑ https://consumer.healthday.com/encyclopedia/children-s-health-10/child-development-news-124/yelling-at-children-verbal-abuse-648565.html
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