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Si vous avez l'impression que des visiteurs ont très souvent tendance à s'incruster chez vous sans y être invité et vous avertir au préalable et que cela commence vraiment à vous dépasser, peut être qu'il est temps de fixer des règles et de les confronter. Que ce soit des amis qui viennent discuter avec vous ou des visiteurs qui recherchent un endroit où loger et s'amuser pendant leurs vacances, ces différentes situations peuvent vous amener à vous sentir impuissant dans votre propre demeure. Identifiez précisément ce qui vous dérange et corrigez-les en établissant des règles et en discutant avec vos amis. Ce n'est jamais facile d'établir de nouvelles règles avec des amis, mais en le faisant, vous pourrez peut-être sauver votre amitié et être plus heureux.

Partie 1
Partie 1 sur 3:

Définir des règles

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  1. 1
    Renvoyez-les. Si un ami se présente à l'improviste chez vous, la manière la plus simple de lui fixer vos limites est de refuser de le recevoir, le retourner et lui expliquer plus tard que s'il ne vous prévient pas à l'avance vous ne pourrez pas passer du temps ensemble parce que vous êtes très occupé. La prochaine fois qu'un de vos amis passera à l'improviste, dites : « je suis désolé, mais je m'apprêtais à sortir. Je ne peux pas passer du temps avec toi maintenant. Je t'appelle plus tard, d'accord ? »
    • Après un moment, appelez-le ou envoyez-lui un message pour lui dire : « je suis tellement débordé ces temps-ci que je ne peux pas passer du temps avec toi si on ne le planifie pas. »
  2. Si le fait que la personne se présente chez vous sans vous prévenir vous gêne plus que sa compagnie, dites-le-lui. Dites : « ça me fait très plaisir de te voir, mais j'apprécierais que tu m'appelles avant de venir la prochaine fois » ou « je suis heureux de te rencontrer, mais j'aimerais que les fois à venir tu m'avertisses plus tôt dans la journée si tu souhaites faire un tour chez moi. » Si cela persiste, dites-lui clairement que vous aimeriez qu'il vous avertisse avant de se présenter au seuil de votre porte.
    • Si vous souhaitez lui donner une réponse plus directe, dites : « je sais que tu aimes venir ici pour passer du temps avec moi et j'aime bien te voir, mais je n'aime pas du tout que tu passes à l'improviste. La prochaine fois, pense à m'appeler pour me demander ma disponibilité avant de venir. »
  3. Si une personne s'invite chez vous pour y rester pour une durée indéterminée, faites attention. Exigez un délai précis. Si elle a besoin de temps pour se remettre de ses problèmes ou souhaite rester jusqu'à trouver son propre logement, imposez-lui des limites fermes par rapport à la durée pendant laquelle vous êtes disposé à la loger. Vous ne voulez certainement pas qu'elle abuse de votre hospitalité, prenez les précautions nécessaires pour pouvoir profiter de sa présence et éviter de lui en vouloir  [1] .
    • Si une de vos connaissances a l'intention de séjourner chez vous, dites : «  tiens, voici ce que je me disais. Tu peux venir le lundi, nous ferons ensemble XYZ, puis le mercredi tu pourras repartir avant que nous ne procédions (insérer l'activité). Qu'en dis-tu ?  » Le fait de définir la chronologie des évènements vous évitera d'avoir à lui dire non.
    • Certains affirment que trois jours c'est le temps maximal que l'on peut accorder à un hôte. D'autres prolongent cette durée à une semaine. Choisissez la limite qui vous convient et vous permet de vivre confortablement.
  4. Si un grand nombre de vos amis s'invitent chez vous ou utilisent votre maison comme dortoir, faites des changements radicaux en définissant ce qui est permis et ce qui ne l'est pas  [2] . Par exemple, si des gens souhaitent faire de votre maison un lieu de fête, dites-leur clairement que vous refusez cela et n'allez jamais le tolérer. Établissez une règle qui vous interdira d'accueillir chez vous les amis de vos amis. Si jamais des gens séjournent chez vous, dites-leur que vous ne pouvez pas les conduire ou leur faire visiter la ville.
    • Quelles que soient les règles que vous aurez définies, dites-les clairement à vos amis. Dites : « beaucoup de gens sont passés ces derniers temps et je trouve cela très épuisant. Il me faut fixer des limites par rapport au nombre de personnes qui me visitent, y compris la qualité de la personne qui me rend visite et ce que je suis disposé à faire. »
  5. Précisez clairement aux gens qui ne réalisent pas combien leur comportement vous affecte, ce que vous ferez au cas où ils ne vous écouteraient pas. Par exemple, si une personne se présente chez vous et refuse de partir alors que vous lui avez demandé expressément de quitter les lieux, sachez tout de suite quoi faire ou dire pour vous imposer à lui. Dites : « je t'ai demandé de partir, mais tu es encore là. Tu ne seras plus la bienvenue chez moi si ça continue. »
    • Si la personne vous importune, dites : « si tu ne pars pas dans les 5 minutes qui suivent, j'appelle la police pour toi. »
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Partie 2
Partie 2 sur 3:

Faire face aux récidivistes

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  1. Si une personne s'invite fréquemment chez vous, ne vous attendez pas à ce qu'elle arrête de le faire comme par magie sans que vous lui disiez quoi que ce soit. Si les visites intempestives, fréquentes ou inattendues vous mettent mal à l'aise, c'est à vous d'y mettre un terme. Si vous ne dites rien, votre ami peut penser que cela vous fait plaisir. Il est temps d'affronter ce comportement et de faire quelques changements.
    • Choisissez le moment propice pour avoir une telle discussion. Vous pouvez lui écrire un courriel, le joindre par téléphone ou en parler avec lui en face à face. C'est à vous de décider de la manière dont vous souhaitez en parler.
  2. Être subtil n'est peut-être pas la meilleure attitude à adopter face à un ami qui ne cesse de passer chez vous à l'improviste. Si vous lui dites : «  je suis très occupé actuellement  » ou «  je dois me hâter pour faire quelque chose  » et qu'il ne semble pas comprendre ce que vous insinuez, il est vraisemblable que vous devez être plus clair et direct avec lui  [3] . Si vous avez l'impression d'être envahie par une personne, dites-le-lui clairement et directement.
    • Par exemple, dites : «  il me faut consacrer un peu plus de temps à ma personne, alors je ne pourrai plus passer autant de temps avec toi pendant un certain temps. Faisons le programme de nous rencontrer une fois par semaine dorénavant . » Veillez à faire en sorte que cette discussion porte sur vous et vos besoins et non sur eux et le fait que vous ne voulez pas d'eux.
  3. Il est inutile de vous disputer ou de manifester de la colère envers une personne qui ne réalise même pas qu'elle vous importune. N'attendez pas que la situation devienne insupportable pour vous déchainer sur la personne alors que cette dernière ne se doutait de rien. Il est possible que vous fassiez passer votre message avec politesse et courtoisie. Commencez par une affirmation positive, puis exprimez vos besoins  [4] .
    • Par exemple, dites : « j'aime bien passer du temps avec toi, mais le fait de te voir en permanence me met un peu mal à I'aise. Peut-être que nous pouvons trouver le temps de nous rencontrer ailleurs que chez moi. »
  4. Que vous ne veuillez pas du tout qu'il se présente chez vous ou que vous souhaitiez que ses visites soient plus courtes ou moins fréquentes, fixez-lui certaines limites et dites-lui clairement vos désirs et attentes. S'il a l'habitude de venir une fois par semaine, demandez-lui de passer une fois par mois. S'il a l'habitude de passer des heures chez vous, réduisez le temps de ses visites à une heure ou moins. Parlez-lui de vos attentes  [5] .
    • Par exemple, dites : « j'aime beaucoup discuter avec toi, mais j'aimerais que nos prochaines rencontres soient plus courtes. Il y a des choses que j'aime et que je dois faire, mais que je ne peux pas faire tant que tu es là. »
  5. Si la personne vous cause plus de soucis que de bonheur, il est temps d'évaluer votre amitié. Demandez-vous si vous voulez continuer à être ami avec elle ou s'il est temps de vous séparer. Certaines personnes sont si nocives qu'elles peuvent nuire à votre vie. Si cette personne a l'habitude de vous venir en aide et est toujours là pour vous quand vous en avez le plus besoin, vous pouvez vouloir continuer à être ami avec elle. Cependant, si elle ne fait rien de tout cela et prend plus qu'elle vous apporte, pensez peut-être à reconsidérer votre amitié  [6] .
    • Pourquoi continuez-vous à être ami avec elle ? Est-elle réceptive à toutes vos exigences ?
    • Si vous en avez plus qu'assez de cette personne et souhaitez mettre fin à votre relation avec elle, vous pouvez dire : « je t'ai demandé à plusieurs reprises de ne pas venir chez moi sans me prévenir et sans chercher à savoir ma disponibilité. Je pense que cette amitié n'est pas bonne pour moi et il vaudrait mieux que nous cessions de nous voir. »
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Partie 3
Partie 3 sur 3:

Évaluer ses propres réactions

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  1. Si vous acceptez généralement la majorité des sollicitations, vous pouvez ne plus savoir exactement ce que vous ressentez quand une personne se présente chez vous. Si une personne arrive devant votre porte et vous dit : « puis-je entrer ? » ou « puis-je séjourner chez toi ? » Prenez un petit laps de temps pour entrer en harmonie avec votre corps. Si le fait de voir la personne vous rend vraiment heureux, laissez-la entrer. Toutefois, si vous n'avez aucune envie d'ouvrir la porte, que la première chose que vous faites lorsque la personne frappe à votre porte est de vous plaindre ou si vous avez l'estomac noué après qu'elle vous ait formulé sa demande, il est clair que vous n'avez aucune envie de la voir chez vous  [7] .
    • Si votre corps vous donne une réponse négative, dites simplement à votre ami(e) : « je suis désolé, mais le moment est mal choisi. »
    • Il est parfois utile de parler de ce que l'on ressent avec sa partenaire ou un ami en qui l'on a une confiance absolue afin de faire la lumière sur ce que l'on ressent vraiment.
  2. Selon votre degré d'introversion et d'extraversion, il peut y avoir certaines situations qui vous excitent et d'autres qui vous épuisent. Les introvertis préfèrent passer la plupart de leur temps seuls, tandis que les extravertis aiment passer la majeure partie de leur temps entouré d'autres personnes. Si vous n'avez aucune idée du type de personne que vous êtes, passez le test de personnalité de Philip Carter et Ken Russell  [8] . Par exemple, vous pouvez être heureux qu'un de vos amis vous rende visite à l'improviste et vous fatiguer de sa présence quelques heures plus tard. Y a-t-il des situations dans lesquelles vous vous sentez bien et d'autres qui vous déplaisent ? Arrivez-vous à tolérer plus facilement certaines personnes et d'autres pas ? Commencez à identifier ce qui vous excite et ce qui vous épuise. Cela vous permettra de savoir précisément les limites que vous pouvez définir et la manière dont vous pourrez les faire respecter  [9] .
    • Par exemple, vous pouvez ne rien avoir contre le fait que la personne passe à l'improviste, mais ne pas du tout aimer qu'il décharge sur vous tous ses soucis.
  3. Si vous ne cessez pas de faire passer les besoins des autres avant les vôtres, vous finirez par perdre le sommeil, vous mettre en colère, être constamment contrarié, perdre de l'argent ou vous surmener. Si vous pensez que le fait d'héberger une personne ou de passer du temps avec quelqu'un dans votre demeure vous épuisera ou affectera négativement, dites-le-lui  [10] .
    • Dites : « je suis très stressé et j'ai besoin de passer un peu de temps tout seul en ce moment » ou « je travaille sur un projet actuellement et il faut que je sois tout seul pour pouvoir m'y consacrer entièrement. »
    • Si vous négligez manifestement vos propres besoins, prenez l'habitude de vous accorder un peu de temps pour vous détendre. Assistez à des séances de yoga, faites de la marche tous les jours ou méditez régulièrement. Cela vous aidera à faire face au stress et à éviter que les choses empirent avec le temps  [11] . Si vous êtes introverti, il est alors très important que vous preniez régulièrement le temps de vous isoler et de vous détendre. Cela vous aidera à continuer à supporter la pression des interactions sociales.
  4. Il est possible que pour éviter de contrarier les autres vous acceptiez tout ce qu'ils vous demandent, mais cela vous rendra très malheureux ou vous amènera à penser que l'on profite de vous. Si vous craignez qu'une personne vous déçoive, n'oubliez pas que le défaut de limite peut à la longue, vous amener à éprouver de l'amertume et des ressentiments. Si quelque chose vous irrite ou rend malheureux, il est injuste que vous ayez à la supporter. Vous êtes libre de refuser, même si cela ne plait pas à l'autre personne  [12] .
    • Si vous remarquez que cela irrite quelqu'un, dites : « je comprends que ce n'est pas ce à quoi tu t'attendais, mais j'ai peur de ne pouvoir t'aider cette fois-ci. Je suis vraiment désolé que cela te déçoive. »
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