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Un rapport scientifique doit être le reflet de votre recherche. Sur la forme, votre rapport doit avoir une présentation soignée et conforme aux normes de votre établissement ou de votre domaine. Il doit comporter un titre, une introduction, un résumé, une description de l'expérience, une présentation des résultats ainsi que leur interprétation, une conclusion et une bibliographie. Sur le fond, le contenu doit être clair, pertinent et objectif. Tout votre travail étant jugé sur la qualité de votre rapport, il est essentiel de le parfaire au maximum. Pour rédiger un rapport scientifique de qualité, vous devez être rigoureux, organisé et méthodique.

Partie 1
Partie 1 sur 6:

Adopter une bonne méthode de travail

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  1. Votre rapport doit contenir tous les détails de votre expérience. Pour ne perdre aucune information, il est préférable de commencer votre rapport dès la mise en place de votre protocole de recherche. En outre, cela vous permettra d'avoir suffisamment de temps pour rédiger, corriger et peaufiner votre rapport.
    • Consignez tous les éléments de votre recherche dans un carnet de bord : données collectées, matériel, méthode, paramètres de l'expérience, résultats, échec ou succès d'une étape de l'expérience... Votre carnet de bord sera un outil précieux pour la rédaction de votre rapport.
    • Gardez en tête que votre rapport pourra être corrigé à la fin de sa rédaction. Cette relecture se fait généralement en trois étapes.
      • Quelques jours après la rédaction de votre rapport, relisez‑le à tête reposée et avec un œil critique. Repérez les points faibles à corriger.
      • Soumettez votre rapport à des collègues ou camarades afin d'avoir des avis critiques et impartiaux.
      • Présentez votre rapport à votre supérieur ou tuteur. Au vu de ses observations, vous pourrez peaufiner les derniers détails de votre rapport.
  2. Tout votre travail de recherche sera jugé et critiqué sur la base de votre rapport. Il doit donc être exhaustif et compréhensible par tous. Gardez toujours à l'esprit qu'un rapport est destiné avant tout à être lu.
    • Sur la forme, votre rapport doit suivre une construction simple et logique. Le découpage des parties doit être clair et organisé.
    • Sur le fond, chaque paragraphe doit être compréhensible. Relisez‑vous au fur et à mesure pour vous en assurer.
  3. Votre rapport est le support sur lequel vous serez jugé par vos supérieurs. Il peut également inspirer vos collègues ou vos camarades qui travaillent sur des hypothèses similaires. Vos successeurs, dont le niveau d'expertise est plus faible, pourront aussi consulter votre travail pour leurs propres expériences. Votre rapport doit donc être adapté à ces différents lectorats.
    • Selon son contenu, votre rapport pourra être repris dans d'autres domaines tels que la psychologie ou les sciences sociales. Si votre travail est susceptible d'être multidisciplinaire, adaptez votre rédaction à un public profane en définissant les termes, les concepts et les théories.
  4. Avant de vous lancer dans la rédaction, vous devez élaborer votre plan  [1] . Sur une feuille de papier, notez vos grandes parties dans un ordre logique et non chronologique  [2] . Détaillez chaque partie en une ou deux phrases.
    • Vérifiez que la structure de votre rapport correspond aux instructions données et aux attentes de vos supérieurs.
    • Généralement, la structure d'un rapport scientifique suit la procédure expérimentale  [3] . Vous devez formuler le problème et votre hypothèse de travail. Décrivez ensuite le matériel et les méthodes utilisés. Détaillez le protocole, les données collectées ainsi que le déroulement des recherches. Terminez par la présentation des résultats et leur interprétation avant de conclure.
  5. Attribuez une sous‑partie à chaque idée principale. Cela permettra d'obtenir un rapport plus clair et plus facile à lire. Une sous‑partie peut également être l'occasion d'un développement sur une notion complexe ou sur un évènement particulier survenu pendant l'expérience.
    • Si vous divisez vos parties, il est préférable d'avoir le même nombre de sous‑parties dans chaque partie. Votre rapport sera ainsi plus équilibré.
    • Adaptez le découpage de vos parties à votre expérience. Personnaliser la forme du rapport tout en suivant les consignes est un signe d'implication dans votre travail, ce qui sera apprécié par votre lecteur.
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Partie 2
Partie 2 sur 6:

Adopter une approche descendante

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  1. Cette approche correspond à une démarche déductive. Elle consiste à formuler un problème général et à l'étudier en affinant ses termes au fur et à mesure. Cette approche se retrouve dans de nombreuses disciplines et s'oppose à l'analyse ascendante (ou bottom-up en anglais). On peut illustrer l'approche descendante par l'exemple du sculpteur qui crée une œuvre d'art réaliste à partir d'un bloc de pierre.
    • Les grandes parties forment le squelette de votre rapport  [4] .
    • Chaque partie est divisée en plusieurs sous‑parties, chacune correspondant à une idée précise.
    • Chaque sous‑partie est agencée en paragraphes afin de gagner en clarté.
  2. L'approche descendante se prête au domaine scientifique, car il s'agit d'affiner une hypothèse jusqu'à obtenir une conclusion satisfaisante. Titrez vos paragraphes pour vous donner une idée plus concrète de la forme et de la teneur de votre rapport. À défaut de trouver un titre, indiquez l'idée principale que vous développerez dans le paragraphe.
    • Notez les points‑clés de chaque paragraphe tels que les termes essentiels, les données prises en compte et les évènements à décrire.
    • Selon votre domaine, précisez les éléments techniques tels que les protocoles ou les algorithmes utilisés.
  3. Précisez à chaque fois quelle illustration vous comptez intégrer.
    • S'agissant d'un rapport scientifique, une illustration peut être plus intéressante qu'un texte descriptif. Ce peut être une photographie de votre montage, un graphique récapitulant vos résultats ou une capture d'écran.
  4. Avant de passer à l'étape de rédaction, assurez‑vous que votre plan est cohérent. Vérifiez également que vous n'avez oublié aucun élément en vous reportant à votre carnet de bord. Si vous comptez ajouter des informations pendant la rédaction proprement dite, laissez‑vous une note afin d'y penser.
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Partie 3
Partie 3 sur 6:

Écrire l'introduction et le résumé

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  1. Pour diverses raisons, votre rapport ne sera probablement pas lu en entier. Le titre et le résumé sont donc des éléments essentiels. Si votre titre prête à confusion ou si le résumé est insuffisant, les potentiels lecteurs risquent d'être découragés.
    • Trouver le titre est relativement complexe. En effet, il doit mettre en lumière le point essentiel de votre rapport tout en étant court et attractif. Créez un titre qui ne s'applique qu'à votre rapport.
    • Le résumé doit refléter votre rapport avec exactitude. Il doit être clair, concis et maintenir l'intérêt du lecteur. Pour que votre résumé soit aussi fidèle que possible à votre rapport, rédigez‑le à la fin. Vous pouvez reprendre des phrases importantes de votre rapport, mais évitez les renvois. Notez qu'un résumé n'excède pas deux paragraphes.
  2. En ne lisant que le résumé, le lecteur doit pouvoir cerner votre travail afin de savoir s'il est susceptible de l'intéresser pour son propre projet. Le résumé doit donc comporter les éléments fondamentaux de votre recherche.
    • L'un des points les plus importants est la raison pour laquelle vous avez mené vos recherches. Indiquez en quelques mots les conditions d'émergence de votre projet. Il peut s'agir, par exemple, d'une série d'observations, d'une expérience menée dans le cadre d'un projet plus vaste ou d'une consigne universitaire.
    • Exposez en quelques phrases votre hypothèse de travail.
    • Faites une étude comparative avec d'autres travaux pour mettre en lumière l'intérêt de votre recherche.
    • Décrivez votre méthodologie. Donnez des informations sur les grandes étapes de votre recherche sans vous perdre dans les détails.
    • Donnez votre conclusion ou des résultats significatifs. Précisez leur interprétation et leur portée.
  3. Elle suit immédiatement le résumé et est l'un des piliers de votre rapport. En effet, elle vous permet de contextualiser votre recherche, de définir les concepts et les termes essentiels, de présenter et de justifier votre hypothèse. En d'autres termes, elle indique à votre lecteur pourquoi vous avez réalisé votre recherche. L'introduction s'articule généralement autour de quelques points importants. La meilleure solution est de préparer un brouillon de votre introduction et de la rédiger entièrement en même temps que la conclusion.
    • Replacez votre recherche dans son contexte général. Indiquez le domaine d'étude, ses avancées récentes et ses enjeux. Précisez également le contexte spécifique de vos travaux.
    • Posez le problème que vous vous proposez de résoudre. Définissez ses termes et son intérêt.
    • Démontrez en quoi la résolution du problème est importante. Cette question est in fine la réelle motivation de votre travail.
    • Si le problème a déjà fait l'objet de recherches, fournissez‑en un historique. Cela vous permettra de mettre en lumière les apports de vos propres travaux.
  4. Décrivez le contexte général puis affinez votre propos jusqu'à poser votre problème. Détaillez ensuite votre hypothèse et le protocole expérimental que vous avez mis en place. Vous pouvez baser votre introduction sur le plan de votre rapport.
    • Chaque paragraphe de votre rapport peut être vu comme une analyse plus complète des points évoqués dans l'introduction.
  5. Votre lecteur doit comprendre la motivation de votre recherche. Présentez un argumentaire logique justifiant l'intérêt actuel du problème et de votre hypothèse. Posez également les limites de votre recherche afin de donner au lecteur toutes les clés pour comprendre votre étude.
    • Explicitez la difficulté du problème. Pour cela, retracez‑en l'historique et présentez une étude comparative avec d'autres recherches.
    • Si votre recherche a permis de résoudre le problème, indiquez‑en la portée. Dans le cas contraire, précisez en quoi une résolution partielle peut néanmoins constituer une avancée.
    • Cernez les limites de votre expérience. Si votre solution n'est applicable que sous certaines conditions, indiquez‑les à votre lecteur.
    • Explicitez les principaux résultats de votre recherche.
    • Précisez la portée de votre contribution.
    • Annoncez le plan de votre rapport.
  6. Il peut être utile de replacer votre expérience dans un contexte plus large. Si tel est le cas, vous pouvez prévoir un paragraphe dédié. Cela permettra aux lecteurs les moins expérimentés de mieux comprendre votre propos.
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Partie 4
Partie 4 sur 6:

Structurer le corps d'un rapport scientifique

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  1. Votre partie doit être suffisamment détaillée pour que votre lecteur puisse reproduire l'expérience. Évitez les détails inutiles ou qui ne sont pas liés à la recherche. Cette partie reprend essentiellement les notes de votre carnet de bord. Elle est donc aisée à rédiger.
    • Votre description doit être précise. Si vous avez utilisé un matériel peu courant ou un protocole particulier, prévoyez un paragraphe descriptif et explicatif afin de justifier votre recours à ces éléments.
    • Pour plus de clarté, insérez des illustrations de vos montages. Vous pouvez réaliser un schéma ou prendre une photographie.
    • Fournissez des éléments théoriques et expliquez leur application à votre travail. Soyez pertinent et clair.
  2. Elle n'est pas obligatoire, mais permet de mettre en lumière la pertinence de votre travail. En fonction de votre domaine de recherche et de l'importance de votre travail, la comparaison peut être placée dans l'introduction, avant la conclusion ou après la partie descriptive. Adaptez l'agencement de votre rapport aux instructions et au type de recherche menée.
    • Si de nombreux travaux similaires ont été réalisés, placez votre étude comparative au début du rapport, après votre introduction. Vous pourrez ainsi maintenir l'intérêt du lecteur en prouvant l'importance de votre recherche tout en justifiant vos choix expérimentaux.
    • Si vous avez connaissance de travaux menés sur le même sujet, mais avec des différences notables, faites‑en mention à la fin de votre rapport. Vous pourrez les utiliser pour compléter et enrichir votre propre travail. Veillez néanmoins à citer leurs auteurs et leurs références.
  3. Cette question peut faire l'objet d'un paragraphe à part entière, être intégrée dans l'introduction ou dans l'étude comparative. Cela dépend de vos instructions et de l'ampleur de vos recherches.
    • Vous pouvez mettre l'accent sur votre environnement de travail. Notez néanmoins que la recherche en France est plutôt centrée sur quelques grandes institutions. Dans d'autres pays tels que les États‑Unis, la concurrence entre les laboratoires privés est beaucoup plus importante.
    • Si vous disposez d'un matériel plus sophistiqué et plus approprié à vos recherches, vous pouvez le souligner.
    • Si votre travail se distingue par une approche novatrice, justifiez et expliquez votre point de vue.
    • Votre différence avec les autres travaux peut‑être plus subtile, mais significative. Il peut s'agir d'un des éléments suivants :
      • l'échantillon étudié
      • le paramètre d'étude
      • le choix du matériel
      • le protocole utilisé
  4. Si vous réalisez des comparaisons avec les résultats issus d'autres travaux, l'insertion d'illustrations permettra de souligner les différences.
    • Veillez à légender toutes vos illustrations. Si vous prenez un graphique d'une autre étude, précisez‑le afin que votre lecteur puisse retrouver la référence.
  5. Il s'agit de reprendre les éléments de votre carnet de bord et de donner vos résultats sous forme brute. Optez pour une présentation aussi claire et objective que possible en privilégiant les illustrations graphiques.
    • Légendez tous vos schémas, graphiques et autres illustrations. Si nécessaire, incluez un court descriptif à côté de l'image. Développez les abréviations lors de leur première occurrence dans le rapport.
    • N'oubliez de titrer les axes de vos graphiques et vos tableaux.
  6. Si vous disposez de nombreuses données, sélectionnez les plus importantes. Les autres pourront être compilées et annexées au rapport. Si votre laboratoire est particulièrement prolifique dans votre domaine ou si vos recherches ont été longues, résumez les données pertinentes afin de ne pas submerger votre lecteur d'informations.
  7. Les sections consacrées à la méthode et à la présentation des résultats sont essentiellement descriptives et ne nécessitent pas une rédaction particulièrement élaborée. Au contraire, privilégiez un style simple, concis et percutant.
    • L'objet de votre étude doit être clairement défini, sans confusion possible.
    • Évaluez l'intérêt de vos comparaisons et assurez‑vous que vos références sont explicites.
    • Donnez des éléments relatifs à vos conditions d'expérience en laboratoire.
    • Vérifiez que vous avez fourni tous les paramètres de l'étude de manière à ce que l'expérience puisse être reproduite.
    • Assurez‑vous que vous avez correctement présenté le contexte de votre expérience.
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Partie 5
Partie 5 sur 6:

Présenter l'apport scientifique des résultats

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  1. Cette partie est la plus complexe à rédiger, car elle révèle au lecteur toute l'ampleur de votre travail. Vous devez interpréter et discuter chaque résultat, en donner toutes les implications et les limites.
    • Si vos résultats ouvrent de nouvelles perspectives, détaillez ces dernières de façon claire et pertinente. N'exagérez pas et ne vous perdez pas dans des conjectures inutiles.
    • Si vos résultats doivent être confirmés, vous pouvez suggérer un nouveau protocole expérimental.
  2. Votre rapport doit être objectif. Il ne s'agit évidemment pas de vous dévaloriser, mais de donner à votre lecteur des informations utiles. Par ailleurs, savoir reconnaitre ses faiblesses et proposer des solutions est souvent perçu comme une attitude positive. Vous pouvez indiquer les limites de votre étude en début ou en fin de discussion.
  3. Si votre rapport est long et complexe, rédigez une conclusion complète. Dans le cas contraire, vous pouvez l'articuler avec la partie consacrée à la discussion des résultats.
  4. Quel que soit le type de rapport, la conclusion est une partie essentielle. Le lecteur parcourt souvent un rapport en s'arrêtant sur les titres, l'introduction, le résumé et la conclusion.
    • La conclusion n'est pas l'occasion d'une nouvelle discussion. Elle doit répondre au problème posé dans l'introduction et préciser en quoi l'hypothèse de travail a été confirmée ou infirmée.
    • Sans répéter ce qui a déjà été développé, expliquez en quelques mots l'objet, la raison et l'intérêt de votre étude. Indiquez l'apport de votre travail et en quoi il peut être réutilisé.
  5. La dernière partie de votre rapport doit être consacrée aux sources. Elles sont extrêmement importantes, car elles constituent la base de votre travail. Votre lecteur doit pouvoir retrouver ces références facilement afin de juger la pertinence de vos recherches. Votre bibliographie doit comporter tous les articles, revues, périodiques, livres et sites que vous avez consultés au cours de votre recherche. Elle doit être organisée par type de support et par ordre alphabétique. Pour optimiser votre temps, construisez votre bibliographie au fur et à mesure de vos recherches.
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Partie 6
Partie 6 sur 6:

Faire relire son rapport

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  1. Cela peut paraitre inutile, mais faire relire son travail se révèle souvent constructif. En effet, votre collègue vous donnera un point de vue différent et objectif, vous permettant d'enrichir votre rapport.
  2. Si vous travaillez dans un laboratoire ayant différents axes de recherche ou si vous pensez que vos résultats peuvent impacter d'autres domaines, présentez votre rapport aux personnes susceptibles d'être intéressées.
    • Avoir le point de vue d'une personne étrangère à votre domaine vous permettra de mieux cerner les lacunes de votre rapport. Vous pourrez notamment vérifier qu'il est compréhensible par tous.
  3. N'hésitez pas à poser toutes les questions, même les plus élémentaires, afin d'avoir un avis objectif.
    • Votre titre et votre résumé doivent être clairs et susciter l'intérêt. Si votre collègue vous indique que le titre est trop long, retravaillez-le.
    • Votre introduction doit être exhaustive. Si votre collègue vous pose une question sur une définition, un paramètre ou une information à laquelle l'introduction ne répond pas, complétez‑la.
    • Votre plan doit être structuré, organisé et cohérent. Votre collègue doit comprendre la teneur de votre rapport rien qu'en lisant les titres de vos parties.
    • Si vous avez inclus des comparaisons avec d'autres travaux, votre collègue doit en comprendre aisément les points essentiels.
    • Vérifiez avec votre collègue que les explications techniques sont compréhensibles.
    • Attirez l'attention sur les légendes et les explications des illustrations et vérifiez qu'elles sont suffisantes.
    • Assurez‑vous que l'usage du vocabulaire scientifique est pertinent.
    • Vérifiez que les abréviations et autres symboles sont définis.
    • Déterminez le niveau de clarté de votre compte‑rendu des résultats. Si votre collègue vous pose des questions supplémentaires, il faudra ajouter les réponses dans votre rapport.
    • Vérifiez que votre rapport est solide et qu'il ne présente pas de lacunes techniques.
  4. Présenter votre travail à une tierce personne a pour but d'améliorer votre rapport. Si vous avez passé des semaines à le rédiger, accepter la critique peut être difficile. Cependant, il est préférable que les remarques viennent de votre collègue que de votre supérieur.
  5. Les avis des tiers ne sont pas toujours pertinents. Il faut savoir repérer les critiques constructives. Si votre collègue vous fait une remarque sur un sujet autre que le fond ou la forme de votre rapport, il est préférable de ne pas en tenir compte.
    • Si possible, faites lire votre rapport par plusieurs personnes. Vous aurez ainsi un meilleur aperçu des points forts et faibles de votre travail.
    • Gardez à l'esprit que votre collègue a pris de son temps pour vous aider. Il est donc bienvenu de l'écouter et de ne pas rester sur la défensive.
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Conseils

  • Si vous hésitez sur l'enchainement des parties du rapport, sachez que dans la majorité des cas, elles suivent un ordre simple : le titre, l'introduction, le résumé, la description du matériel et des méthodes, la présentation des résultats, la discussion des résultats, la conclusion et la bibliographie.
  • Vous pouvez agrémenter votre rapport d'une ou plusieurs annexes en vous assurant qu'elles complètent utilement votre rapport.
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Avertissements

  • Soyez extrêmement prudent lorsque vous réutilisez des travaux existants. Notez toujours les références complètes et si vous en reprenez des éléments, précisez‑le. Dans le cas contraire, vous risquez d'être accusé de plagiat, ce qui peut être durement sanctionné et nuire à votre réputation.
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