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Si vous êtes un habitué de la route, que ce soit pour votre travail ou pour le plaisir, vous avez surement été pris dans une altercation ou vous avez assisté à des scènes, plus ou moins violentes, d'énervement au volant  [1] . S'énerver au volant veut dire perdre son sang-froid dans certaines situations sur la route, ce qui se traduit généralement par des paroles et des gestes qui vont de l'obscène à la provocation, par des invectives, des courses-poursuite et des queues de poisson. Il arrive même qu'on descende de voiture pour aller s'expliquer avec l'autre conducteur. Souvent, l'affaire en reste aux paroles, mais parfois le ton monte tellement qu'on en arrive aux agressions physiques. C'est pourquoi, sachant l'inanité de tels propos et de tels gestes, il vaut mieux faire tomber la pression avant d'en arriver à de telles extrémités.

Méthode 1
Méthode 1 sur 3:

Rester calme dans une situation de tension routière

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  1. Les premiers signes d'énervement sont physiques : on injurie le conducteur qui a mal conduit en parlant seul et d'un ton méchant, on fait des gestes plus ou moins galants… Avec l'habitude, et si vous désirez de ne pas en arriver au pire, vous apprendrez très vite à reconnaitre les premiers signes d'énervement  [2] .
    • Parmi les signes les plus courants, citons les pensées assassines ou vengeresses, une certaine tension musculaire, un mal de tête, une élévation du rythme cardiaque.
    • Si vous vous surprenez à parler tout seul (vous êtes seul(e) dans la voiture), parce que vous vous adressez à un autre conducteur en termes peu élogieux, vous êtes déjà sur la piste de l'énervement.
    • Si vous arrivez à prendre conscience rapidement que vous êtes en train de vous énerver, vous allez anticiper afin de ramener un peu de calme dans votre comportement.
  2. Si vous sentez monter l'énervement, le mieux est de s'arrêter (si c'est possible). Si vous êtes sur l'autoroute, quittez-la, ou si vous êtes sur une route normale, arrêtez-vous sur le bas-côté ou sur une place dégagée. Coupez le moteur et mettez le frein à main. Prenez le temps qu'il faut pour reprendre vos esprits. Ensuite, seulement, vous pourrez reprendre la route  [3] .
    • Faites des exercices de respiration profonde ou de méditation pour vous calmer intérieurement. Ne pensez plus à ce qui vient de se passer.
    • Conduire en état d'énervement ne peut que finir mal, pour vous ou pour les autres. Même si vous n'avez jamais littéralement « explosé », sachez que conduire en état d'énervement vous fait prendre des risques inconsidérés, car vous ne respectez plus les usages de la route : vous vous mettez, vous et les autres, en danger.
  3. Utilisez des techniques de respiration profonde . Elles ont pour but de relaxer et vos muscles et votre esprit. Vous ne pensez plus à ce qui s'est passé, ou tout au moins, vous prenez du recul. Il est possible de les exécuter tout en conduisant, mais le mieux est quand même de s'arrêter  [4] .
    • Respirez en gonflant le ventre. Inspirez doucement par le nez, au moins cinq secondes. Il est important de respirer avec le ventre pour emmagasiner le plus possible d'air.
    • Retenez votre respiration le plus longtemps possible, au moins cinq secondes
    • Expirez tout doucement par la bouche.
  4. Écoutez de la musique douce . « La musique adoucit les mœurs », dit l'adage populaire : c'est vrai le plus souvent. Si vous êtes en voiture et que vous sentez la « moutarde vous monter au nez », parce que les gens conduisent n'importe comment, calmez-vous en mettant de la musique douce (chaine de radio, cédérom). La pression devrait redescendre, mais il faut quand même rester vigilant, car vous conduisez  [5] .
    • Si vous êtes d'un tempérament un peu vif, ayez toujours à portée de main des cédéroms de musique relaxante. Vous pouvez aussi programmer votre autoradio sur une chaine musicale. Ainsi, vous pourrez mettre rapidement de la musique sans quitter la route du regard.
    • Vous devez savoir quel genre de musique vous calme. Ce peut être du jazz, des variétés des années soixante, de la musique classique…
    • Bien entendu, il est hors de question d'en rajouter en passant une musique qui vous rend encore plus énervé.
  5. Peut-être avez-vous déjà vu des gens compter pour éviter d’exploser de colère. C’est un procédé déjà ancien qui a plus ou moins fait ses preuves. Il a l’avantage de détourner votre attention de ce qui a pu vous mettre en colère.
    • Comptez calmement pendant au moins une minute. Pendant cette opération, concentrez-vous sur votre respiration, faites le vide. Ne pense plus à la personne qui vous a mis en colère. Au bout d’une à deux minutes, vous devriez avoir retrouvé vos esprits.
    • Si vous êtes toujours en colère, essayez de compter plus longtemps et plus lentement. L’objectif est de ne plus penser à ce qui est arrivé, de prendre du recul.
  6. Comme pour le yoga classique, il s’agit de détendre les muscles contractés, ici ceux des mains. Ce yoga n’est pas très connu, mais il existe et certains automobilistes le pratiquent régulièrement pour faire baisser le stress. Il ne peut se pratiquer qu'à l'arrêt (embouteillage, feu tricolore), car il faut lâcher le volant quelques instants.
    • Écartez vos dix doigts au maximum et étirez-les autant que possible.
    • Tenez cette position quelques secondes, puis relâchez.
    • Pliez vos doigts les uns après les autres en direction de la paume. Aidez-vous de votre pouce pour plier au maximum le doigt, tenez la position, puis relâchez avant de passer au doigt suivant.
    • Faites tourner vos poignets en tous sens et faites bouger toutes les articulations des mains pour détendre vos muscles.
  7. Si quelqu’un vous coupe la route ou roule trop doucement, la première réaction est souvent de klaxonner, de jurer, de crier ou de faire des gestes peu amènes. Cela vous soulagera sur le coup, mais cela énervera surement l’autre conducteur, ce qui fait qu’au lieu d’être seul à vous énerver, vous serez désormais deux.
    • Évitez les gestes intempestifs. Dans cette catégorie, rangeons les coups de klaxon, les appels de phares ou encore le doigt d'honneur. Ce sont autant de comportements qui ne font qu'envenimer la situation  [6] .
    • Évitez de crier ou de hurler. Si vous invectivez quelqu'un et que les fenêtres des deux conducteurs sont ouvertes, la situation a de grandes chances de dégénérer.
  8. Certaines personnes se sentent agressées quand on leur coupe la route et répondent du tac au tac en faisant, par exemple, une queue de poisson. C'est une réaction hautement dangereuse qui risque d'irriter bien davantage le ou les autres conducteurs  [7] .
    • Appliquez la règle des « quatre secondes ». Quand la voiture qui se trouve devant vous arrive à hauteur d'un panneau ou d'un poteau, commencez à compter seconde par seconde. Si vous arrivez au même endroit avec moins de quatre secondes de retard, c'est que vous être trop près : augmentez votre distance de sécurité en ralentissant un peu.
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Méthode 2
Méthode 2 sur 3:

Rester calme quand les autres s'énervent

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  1. Les raisons d'être stressé sur la route ne manquent pas : il y a ceux qui conduisent mal, ceux qui vous injurient, ceux qui klaxonnent ou font des appels de phare… Ce qui importe dans ces situations est de rester serein et de rentrer à bon port.
    • Plus les autres seront agressifs, plus vous devrez rester calme  [8] .
    • Essayez de rester concentré, donnez la priorité à la sécurité et conduisez prudemment.
    • Pour rester calme, il faut être bien installé dans son véhicule. Mettez la climatisation s'il fait trop chaud, réglez éventuellement votre siège pour être confortablement assis.
    • C'est la fin de la journée, tout le monde rentre, le trafic est dense. Ce serait dommage que ce conducteur pas très prudent, excité, vienne gâcher votre journée, sinon votre vie, tout cela parce que vous avez perdu votre selfcontrôle.
  2. Admettons que quelqu'un vous klaxonne, vous fasse des appels de phare ou vous colle au parechoc. Si cette personne vient à vous doubler, elle vous lancera certainement un regard furibond. Évitez alors de la regarder, faites comme si elle n'existait pas et conduisez normalement. Tout regard de votre part serait considérait comme une marque de défi  [9] .
    • Mettez votre clignotant droit pour indiquer au conducteur impatient qu'il peut vous doubler.
    • Regardez bien la route. Ne regardez surtout pas en direction du conducteur passablement énervé.
  3. Avec quelqu'un de très énervé, le plus sûr est de le laisser passer si c'est son désir, et de respecter encore plus le Code de la route. Si vous repérez devant vous un conducteur passablement énervé, prenez vos distances afin d'anticiper ses réactions  [10] . S'il est derrière vous, surveillez son comportement et agissez en fonction de ce qu'il fait  [11] .
    • Si un conducteur agressif veut vous doubler, laissez-le faire.
    • Si quelqu'un essaie de s'insérer sur votre voie, laissez-le passer si les conditions de sécurité sont remplies.
    • Gardez votre vitesse, regardez bien la route et les bas-côtés d'où pourrait surgir un danger.
    • Ne faites jamais de queues de poisson ou de zigzags.
    • Ne bloquez pas le trafic d'une façon ou d'un autre, cela risquerait de rendre les autres conducteurs encore plus énervés.
  4. Quand quelqu'un vous coupe la route, change de voie sans se signaler, vous serre, bref, vous montre des signes d'agressivité, dites-vous que ce conducteur a commis une erreur, mais peut-être a-t-il, après tout, de bonnes raisons de se comporter ainsi (sa femme est sur le point d'accoucher, sa maison est en feu…) Dites-vous que ce n'est peut-être pas à vous qu'il en veut  [12] .
    • Gardez toujours à l'esprit qu'au volant, comme dans d'autres circonstances, tout un chacun fait des erreurs, même vous !
    • Vous ne connaissez pas les conducteurs qui vous accompagnent sur la route. Certains sont malades et peuvent connaitre une défaillance, d'autres viennent d'apprendre une mauvaise nouvelle…, ce qui peut expliquer certains comportements.
    • Avant de traiter un conducteur de tous les noms, de lui faire une queue de poisson ou de le klaxonner, dites-vous que peut-être cette personne est en train de vivre une situation exceptionnelle et dramatique.
  5. Si un jour un conducteur avait vraiment de mauvaises intentions à votre égard, évitez de vous garer dans un lieu isolé. Arrêtez-vous plutôt dans une zone où il y a beaucoup de témoins ou devant le commissariat, ce qui devrait ramener un peu de sérénité chez ce conducteur indélicat  [13] .
    • Gardez vos portes et vos vitres fermées. Ne tentez pas de sortir, quelle que soit l’attitude de celui qui vous apostrophe.
    • Si un automobiliste indélicat fait mine de vous suivre, restez calme, continuez à rouler jusqu’à gagner un endroit sûr.
    • Allez, par exemple, jusqu’au commissariat le plus proche. Si vous êtes poursuivi par un automobiliste revanchard, il y réfléchira à deux fois avant de vous faire quoi que ce soit devant les forces de l’ordre.
    • Si vous ne pouvez pas aller jusqu’au commissariat, rendez-vous dans un endroit où il y a toujours du monde, et de là, appelez la police.
    • Si vraiment vous vous sentez en danger, vous pouvez appeler la police depuis votre portable tout en conduisant.
  6. Il est assez naturel de vouloir se défendre face à un automobiliste agressif. Mais, à bien y réfléchir, l’enjeu n’en vaut pas la chandelle. On ne compte plus les cas où des automobilistes sont blessés, plus rarement tués, suite à une altercation sur la voie publique. Répondre à l’énervement par l’énervement, c’est comme verser de l’huile sur le feu.
    • Ayez sous les yeux les photos de ce qui vous importe dans la vie. Mettez les photos de vos proches sur le tableau de bord. Cela vous permettra de prendre conscience de ce que vous risquez de perdre si vous êtes blessé(e), tué ou arrêté pour agression  [14] .
    • Un comportement agressif risque fort de tourner à la tragédie s’il y a affrontement physique. Cela en vaut-il la peine, au vu des conséquences dramatiques  [15]  ?
    • La conduite sur route n’est ni une course, ni un concours, ni une loterie. Tous ceux qui utilisent la voie publique n’ont qu’une idée : rentrer chez eux sains et saufs, pour retrouver ceux qu’ils aiment  [16] .
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Méthode 3
Méthode 3 sur 3:

Éviter de s’énerver sur la route

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  1. Si vous partez de chez vous ou du travail en colère, il y a de grandes chances que, lorsque surviendra un incident sur la route, vous explosiez littéralement contre autrui. Un peu comme on attend d’avoir dessoulé avant de prendre le volant, il vous faut prendre le temps de vous calmer avant de prendre la route  [17] .
    • Avant de tourner la clé, faites le point, soyez conscient(e) de votre état du moment. Vous devez être parfaitement conscient que vous prenez la voiture, et ne pas être dans un état second.
    • Demandez-vous si, dans les heures précédentes, il n’y a pas des circonstances qui vous prédisposaient à vous mettre sous pression. Chez vous, peut-être avez-vous eu des mots avec votre conjoint ou un voisin. Sur votre lieu de travail, les causes d'énervement sont multiples.
    • Évaluez la façon dont vous réagissez à certaines situations enrageantes de la vie quotidienne. Rappelez-vous toutes les fois où vous vous êtes mis en colère contre quelqu’un, où vous avez perdu votre sang-froid.
    • Calmez-vous avant de prendre le volant. Il serait bien, par exemple, que vous puissiez marcher quelques minutes dans un endroit calme. Sinon, restez dans votre véhicule et tâchez de méditer pendant quelques minutes, le temps de retrouver un minimum de sérénité.
  2. Des études ont démontré que l’agressivité était généralement accrue chez une personne fatiguée, ce qui est aussi vrai derrière un volant. Dans le même ordre d’idées, il vaut mieux, pour de multiples raisons, ne pas avoir bu quand on prend le volant. Outre le risque d’avoir un accident grave, l’alcool abolit le sens du réel, annihile les inhibitions et rend très vite agressif contre tout et n’importe qui  [18] .
    • Si vous savez qu’un petit encas vous met de bonne humeur, ayez-en toujours un à portée de main au cas où vous seriez coincé dans un embouteillage : cela vous évitera de vous mettre en colère contre les autres  [19] .
    • Quand on conduit, il faut être reposé, rassasié et n’avoir pas bu.
  3. Si vous avez un rendez-vous important, partez suffisamment tôt au cas où il y ait un imprévu sur la route. Ainsi, même s’il y a un problème, vous restez serein, car vous ne serez pas en retard. Vous risquez beaucoup moins de vous fâcher avec les autres usagers  [20] .
    • Si vous faites toujours les mêmes trajets, vous savez à peu près à quelle heure vous devez partir pour arriver à temps, mais vous le savez, il y a toujours des imprévus.
    • Avec la radio, les applications, il est possible de prévoir les complications qui pourraient exister sur votre trajet. Ainsi, en cas d’accident ou de travaux, vous pouvez peut-être encore réagir.
    • Il existe des sites (et des applications mobiles) qui permettent de calculer les temps de parcours en fonction de l'état réel de la circulation. Vous entrez votre point de départ, celui d'arrivée, puis divers autres renseignements et vous obtenez le temps réel de parcours. Il en existe surtout pour les grandes villes où les problèmes de circulation sont les plus critiques  [21] .
  4. Si dans les zones peu denses, il n’y a guère de moyens de faire autrement que d’emprunter la route principale, en zone urbaine, il est possible aujourd’hui grâce au GPS d’emprunter une voie détournée.
    • Dans la région parisienne, est à l’étude un projet de voies réservées à ceux qui pratiquent le covoiturage  [22] .
    • En zone urbaine, évitez les périodes de fort trafic. Les pics de circulation varient d'une ville à l'autre, mais en général, les bouchons se forment entre 7 et 9 heures, et entre 17 et 20 heures  [23] .
    • Servez-vous d’une application de trafic. Si vous avez un ordiphone, téléchargez une des nombreuses applications de gestion du trafic en temps réel. S’il y a un ralentissement sur votre parcours, vous serez alors redirigé vers un itinéraire bis. Comme il est interdit de régler son portable en roulant, programmez-le avant de partir.
  5. Cette option n’est valable que si vous habitez dans une grande ville, et sa banlieue, bien desservie en moyens de transport collectifs. Il existe aussi de nombreux réseaux de transport (trains, bus, cars) qui assurent ainsi les migrations pendulaires entre une métropole et les villes environnantes  [24] .
    • Au lieu de vous énerver, vous pouvez emprunter les transports en commun. Ainsi, vous restez serein, vous pouvez lire, écouter de la musique, rêvasser…
    • Tous comptes faits, ces transports en commun sont moins onéreux que les déplacements en voiture. Il suffit d’additionner toutes les dépenses liées à la voiture et vous verrez que, dans la plupart des cas, le transport en commun est imbattable.
    • Bien sûr, les lignes de transport en commun ne desservent jamais parfaitement les trajets des milliers d’utilisateurs, mais si vous aimez marcher ou faire de vélo, vous trouverez toujours la station où descendre pour vous rendre là où vous devez aller. Il existe des solutions (par exemple, voiture/transport en commun à Grenoble ou Lyon) qui permettent d’allier divers modes de déplacement pour circuler de façon plus fluide.
    • Pour établir vos plans de déplacement, il vous suffit de vous rendre sur les sites de transports de votre secteur (mairie, département, région) et vous trouverez là tous les renseignements utiles (circuits, heures, jours, prix, avantages).
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Conseils

  • Dans de telles situations, c'est à vous de vous montrer le plus responsable.
  • Si un conducteur furieux vous suit et vous jette quelque chose, relevez le numéro de la voiture ou son modèle, ou encore la description du conducteur et portez plainte au commissariat ou à la gendarmerie.
  • Si vous rencontrez des gens incorrects sur la route, dites-vous que ce sont des personnes qui ont un problème et que vous n’avez rien de commun avec elles. Passez votre chemin et laissez-les se débrouiller avec leur problème.
  • Si vous êtes sujet à vous enflammer promptement en conduisant, il serait bien de trouver un moyen de corriger cette attitude (une petite psychothérapie) avant qu’un jour, la situation ne tourne au drame.
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Avertissements

  • Si vous transportez des enfants, évitez de leur donner le mauvais exemple par vos paroles et vos gestes. Ils vont alors très bien se souvenir de tout et vous imiteront en d'autres circonstances.
  • S'énerver au volant n'est bon pour personne, c'est même dangereux. Restez serein, quoi qu'il arrive.
  • Ne répondez pas à un conducteur furieux contre vous. Ne faites rien qui puisse envenimer la situation, comme un sourire provocateur, un geste déplacé.
  • N’allez pas à la confrontation directe. Restez dans votre véhicule, ne vous arrêtez pas pour régler des comptes. Gardez vos vitres levées et vos portes fermées. Roulez jusqu’à un endroit sûr, comme un commissariat de police ou une zone avec de nombreuses personnes. Roulez toujours calmement, comme si de rien n’était. Vous pouvez aussi promener votre poursuivant en tournant en rond : ce dernier finira bien par se lasser.
  • Regardez toujours la route. Une seconde d’inattention et vous risquez l’accident ou d’énerver un autre automobiliste.
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Éléments nécessaires

  • Des cédéroms de musique relaxante ou des audiolivres
  • Des photos de ceux que vous aimez, bien en vue dans la voiture
  • La climatisation, si vous vivez dans une région chaude (ainsi, vous garderez la tête… froide)
  • Un GPS pour ne pas être coincé(e) dans les bouchons

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