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Le mariage ne lie pas seulement deux personnes, mais deux familles. Les belles-familles sont donc toujours parties prenantes d'une union. Une femme sur 4 prétend détester sa belle-mère, les frictions font donc également partie de l'union de ces deux familles  [1] . Si vous avez des relations tendues avec votre belle-famille ou même que vous ne pouvez pas supporter votre belle-mère, il existe plusieurs approches pour calmer les choses avant de complètement couper les ponts et en faire pâtir votre mariage. Un peu de compréhension, de communication et la délimitation de votre intimité vous permettront de gérer une belle-famille compliquée.

Méthode 1
Méthode 1 sur 3:

Mieux comprendre sa belle-famille

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  1. Votre partenaire est toujours leur petit garçon ou leur petite fille, peu importe l'âge qu'il ou elle puisse avoir aujourd'hui. Si vous avez vos propres enfants, pensez à la difficulté que représente le fait de les laisser vivre leur vie d'adulte  [2] .
    • Ce qui peut sembler être une critique infondée venant d'un membre de votre belle-famille peut n'être en réalité que la manifestation de son instinct protecteur. De nombreux parents pensent que leur belle-fille ou beau-fils doit prouver être à la hauteur de leur progéniture. Cela vient généralement de l'amour qu'ils portent à leur enfant, mais aussi d'une part d'anxiété.
    • Comprenez leur sensation d'abandon. Ils doivent à présent partager leur enfant et même céder le temps et la responsabilité qu'ils avaient pour lui à une autre personne. Perdre un enfant est la plus grande peur que puisse avoir un parent et bien qu'un mariage ne représente pas une perte aussi traumatisante ou même définitive, elle peut être tout aussi difficile à accepter. Le résultat peut être un comportement oppressant ou même déplacé.
  2. Le mariage est un changement important, à la fois pour vous et votre compagnon. Il en est de même pour votre belle-famille. Elle aura également besoin de temps pour s'adapter et vous devez donc vous montrer patient.
    • Cela peut prendre des années à votre belle-famille avant qu'elle n'accepte cette nouvelle composition de leur famille. La patience sera votre meilleur allié dans cette transition  [3] .
    • Dans ce scénario idéal (pour votre mariage tout du moins), vous passerez des décennies avec ces personnes, vous devez donc faire tout votre possible pour établir les bases d'une relation saine et sereine.
  3. Prenez l'approche bouddhiste et acceptez les choses que vous ne pouvez changer, comme la façon dont raisonnent les personnes qui vous entourent. Ne cherchez pas à contrôler leurs actions et leurs émotions, mais uniquement les vôtres  [4] .
    • Pensez à votre belle-famille comme votre propre famille. Comme le dit le vieux dicton « On ne choisit pas sa famille ». Vous n'avez pas choisi votre cousin un peu idiot Jacques ou votre insupportable tante Sylvie et vous devez donc les accepter tels qu'ils sont de temps à autre.
    • De même, vous ne pourrez pas complètement ignorer votre belle-famille et devez donc accepter de les voir de temps à autre, en faisant en sorte que ces instants partagés soient les plus tolérables possible.
  4. Il est possible que votre belle-famille vienne d'un environnement différent du vôtre, tout du moins d'une autre génération. Il est néanmoins possible qu'elle ne soit pas issue du même milieu ethnique, religieux, socioéconomique ou politique que votre propre famille.
    • Des opinions politiques, religieuses ou sociales différentes sont donc courantes au sein d'une belle-famille et il est difficile de les dépasser. Dans certains cas, il est plus simple d'éviter certains sujets lorsque cela est possible. Ne parlez pas du Président de la République si cela risque de dégénérer en dispute et laissez votre beau-père exprimer ses opinions à ce sujet sans chercher à le contredire.
    • Avoir des opinions divergentes n'est pas rare lorsqu'on ne vient pas du même milieu que sa belle-famille. Cherchez à comprendre pourquoi votre belle-mère souhaiterait que vous éleviez votre enfant d'une certaine façon et acceptez son avis en lui répondant poliment « C'est une bonne idée », même si vous ne la mettrez jamais en pratique. Laissez-lui penser que vous accordez de la valeur à son avis et à son expérience  [5] .
  5. Peu importe vos différences avec votre belle-famille, vous avez certainement des intérêts communs. Concentrez-vous sur ces points communs, car ils permettront à votre relation d'évoluer dans le bon sens.
    • Tous les sujets peuvent vous permettre d'établir un lien plus fort et une plus grande compréhension avec votre belle-famille : il peut s'agir de sport, de jardinage ou de se plaindre des impôts, etc.
    • Le simple fait de partager votre déception après la défaite de votre équipe de football avec votre beau-père pour changer de sujet lorsqu'il critique votre carrière peut faire des miracles.
    • Vous partagez certainement votre amour pour votre compagne et leurs petits-enfants. Il s'agit d'un excellent point de départ pour améliorer vos relations  [6] .
  6. Les parents et adultes mariés désirent généralement des petits-enfants et n'hésitent pas à le faire savoir. Cela peut exercer une forme de pression sur votre couple, généralement juste après la cérémonie de mariage. Et même lorsque les petits-enfants finissent par naitre, votre belle-famille souhaitera les voir (et les gâter) autant que possible.
    • Si vos beaux-parents vous posent, directement ou indirectement, la question des petits-enfants, répondez simplement « Vous serez les premiers à savoir lorsque nous serons prêts à fonder une famille »  [7] . Donnez-leur la sensation d'être une priorité, sans pour autant qu'ils ne puissent penser avoir leur mot à dire sur ce sujet.
    • Si vous avez des enfants, vous avez le dernier mot avec ces derniers, mais laissez une petite marge de manœuvre afin de faire plaisir à leurs grands-parents. Le plus important est qu'ils ne se permettent pas de remettre en question votre autorité et vos principes d'éducation.
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Méthode 2
Méthode 2 sur 3:

Communiquer ses désaccords

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  1. Il (ou elle) est certainement habitué au comportement de ses parents et ne remarque donc pas nécessairement que cela puisse vous agacer. Soyez honnête tout en restant diplomatique et parlez-lui de ce qui vous dérange.
    • Utilisez des phrases comme « Je ressens » et évitez d'utiliser un ton trop péremptoire à l'encontre de son père ou de sa mère. Les enfants, même adultes, ressentent toujours le besoin de défendre leurs parents, en particulier lorsqu'ils partagent un lien très fort avec leur famille  [8] .
    • La communication au sein de votre couple est très importante et vous permettra de surmonter tous les problèmes, notamment de trouver une solution pour supporter les critiques de votre belle-mère sur l'état de votre foyer.
  2. Même si le comportement de votre belle-famille vous énerve (et ne touche pas votre compagnon), faites front commun lorsque vous aborderez le sujet. Votre belle-famille réagira certainement mieux si la remarque ou la suggestion que vous lui faites vient de leur propre enfant ou tout du moins est soutenue par ce dernier.
    • Établissez des limites à ne pas franchir avec votre partenaire. Discutez des sujets que vous ne souhaitez pas aborder avec vos belles-familles respectives, comme vos finances, votre vie sexuelle et l'élargissement de votre famille. Fixez-vous ces règles en tant que famille unie  [9] .
    • Parlez à votre belle-famille de façon unie, plutôt que de chercher à le faire individuellement. Les problèmes, nouvelles et projets plus importants doivent être annoncés ensemble  [10] .
  3. Vous serez parfois contraint de leur expliquer que leurs plaisanteries sur votre héritage ou le fait qu'ils insistent pour célébrer Noël à leur manière est un problème pour vous. Lorsque vous aborderez le sujet, soyez clair, ferme, mais gardez votre calme.
    • Il est préférable que votre époux soit présent afin de vous témoigner son soutien dans cette démarche, mais n'ayez pas peur de prendre la parole afin de ne pas sembler être en position de faiblesse.
    • Adoptez la même attitude qu'avec votre compagnon et parlez de vos sentiments plutôt que de chercher à formuler des accusations. Vous pouvez par exemple leur dire « Je comprends que vous essayez de nous aider, cependant, je me sens blessé par vos critiques »  [11] .
    • L'honnêteté frontale peut surprendre votre interlocuteur, mais vous devez accepter les conséquences de votre prise de position et les affronter courageusement.
  4. Si votre belle-famille n'accepte pas ou remet en cause les règles et principes d'éducation que vous avez mis en place avec vos enfants (en leur laissant regarder des programmes télévisés que vous jugez inappropriés, en les laissant manger des confiseries en dehors des repas, etc.), parlez-en immédiatement avec vos beaux-parents  [12] .
    • Expliquez-leur que vous appréciez l'affection qu'ils portent à vos enfants et leur volonté de leur faire plaisir, mais rappelez-leur tout de même qu'ils ne peuvent ignorer les règles que vous avez mises en place ou remettre en question votre autorité en tant que parent.
    • De même, s'ils formulent constamment des conseils sans que vous leur ayez demandé leur avis, exprimez le fait qu'il puisse s'agir d'une bonne idée et que vous appréciez leur aide, mais précisez qu'ils doivent respecter votre autorité parentale pour le bien de vos enfants.
  5. Cela peut sembler un peu cliché, mais c'est parfois la stratégie la plus efficace à adopter avec vos beaux-parents. Vous n'êtes pas toujours d'accord avec votre époux et il est normal que cela soit le cas avec votre belle-famille. Acceptez vos désaccords et prenez la décision d'aller de l'avant lorsque cela est possible.
    • Dites à vos beaux-parents que vous respectez leur opinion, mais que vous ne les partagez pas. Expliquez-leur que vous accordez néanmoins de la valeur à ce qu'ils pensent et expriment  [13] .
  6. Donnez à vos beaux-parents la possibilité d'exprimer leurs inquiétudes librement. Il est parfois important de se montrer honnête et de repartir du bon pied.
    • Ils peuvent parfois se montrer envahissants avec votre compagnon, pensant que vous êtes émotionnellement distant au sein de votre couple. Les laisser vous exprimer leurs inquiétudes vous permettra de mieux comprendre leur comportement à votre égard.
    • Laisser vos beaux-parents s'exprimer est une marque de respect, mais cela peut également se retourner contre vous et élargir le fossé qui vous sépare. Cette approche ne doit donc être utilisée qu'en dernier recours, lorsque les méthodes moins conflictuelles auront échoué  [14] .
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Méthode 3
Méthode 3 sur 3:

Limiter les interactions

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  1. Si les insultes ou interférences de votre belle-famille remettent en cause votre estime personnelle ou la relation que vous avez avec votre partenaire et que les méthodes diplomatiques n'ont pas porté leurs fruits, il est nécessaire que vous preniez vos distances  [15] .
    • Il est noble de votre part de chercher à maintenir une relation pacifique avec votre belle-famille, notamment pour le bienêtre de votre époux et de vos enfants. Mais ne vous laissez pas pour autant marcher sur les pieds.
    • Parlez-en à votre époux et incluez-le dans votre décision. Expliquez-lui clairement pourquoi cette démarche est importante et nécessaire.
  2. Si une dispute éclate ou que vous vous sentez dévalorisé après chaque visite de votre belle-famille, trouvez un moyen de limiter vos interactions  [16] .
    • Il n'existe pas de loi empêchant votre époux de voir ses parents seuls, tout du moins de temps en temps.
    • Ne mentez pas sur les raisons pour lesquelles vous ne pouvez pas leur rendre visite, mais déclinez poliment leurs invitations de temps à autre. Vous avez certainement une réunion vous empêchant de diner avec eux ou une tâche ménagère qui ne peut attendre.
    • Si votre belle-famille trouve vos excuses louches, il est peut-être temps de vous montrer honnête. Expliquez-leur calmement que les moments que vous passez ensemble se passent rarement bien et qu'il est donc préférable de les limiter aux fêtes de fin d'année et aux anniversaires.
  3. Si vos beaux-parents ne s'entendent pas avec votre famille, n'oubliez pas que rien ne vous oblige à passer les vacances ou évènements importants, en leur compagnie. Il est également tout à fait normal de souhaiter passer vos vacances uniquement avec votre conjoint et vos enfants.
    • Vous pouvez établir un calendrier avec votre conjoint afin de partager vos vacances d'été entre votre famille et la sienne. Vous pouvez également fêter Noël une année avec vos beaux-parents et la suivante avec votre famille, etc  [17] .
    • Établissez la tradition de passer certaines fêtes uniquement avec votre conjoint et vos enfants, une à deux fois par an. Aucune de vos familles respectives ne pourra vous accuser de privilégier l'autre.
  4. Dans le pire des cas, vous serez obligé de couper tous contacts avec votre belle-famille. Il s'agit d'une approche drastique, mais si cela peut vous permettre de sauver votre couple ou votre santé mentale, cela est surtout nécessaire.
    • Expliquez clairement à votre conjoint que vous vous sentez dévalorisé, manipulé ou maltraité par votre belle-famille et que vous ne voyez pas d'autre alternative. Réalisez à quel point cela peut être difficile pour votre conjoint, mais expliquez-lui que cette décision sera bénéfique à l'ensemble de votre famille sur le long terme.
    • Couper les ponts avec votre famille est tout aussi difficile que de rompre avec un partenaire amoureux et demande également de se montrer honnête, fort et empathique  [18] . Même s'ils ne vous respectent pas, respectez vos beaux-parents (et votre conjoint) en leur annonçant directement que vous ne souhaitez plus les voir.
    • Votre époux risque de se trouver coincé entre sa famille et ses parents. Essayez de ne pas lui donner d'ultimatum (« C'est moi ou eux »), même si vous risquez d'en sortir vainqueur  [19] . Laissez à votre partenaire la liberté de décider comment (ou dans le pire des cas, si) il souhaite continuer à voir ses parents, sans que vous soyez présent.
  5. Si le comportement de votre belle-famille a un impact négatif sur vos enfants, il est nécessaire que vous fassiez tout votre possible pour les protéger, y compris en interdisant à vos beaux-parents de les voir.
    • Vous devez présenter un front uni avec votre conjoint sur ce sujet. Couper tous contacts avec les grands-parents de vos enfants risque d'être difficile, mais n'oubliez pas que votre première responsabilité en tant que parent est d'agir pour le bien de vos enfants et non de faire plaisir à votre famille.
    • Les lois concernant le droit des grands-parents varient d'un pays à un autre, mais en général, si les parents ont une relation stable, les grands-parents n'ont aucun ou très peu de droit de visite sur leurs petits-enfants  [20] .
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