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La présence (aussi couramment nommée « ça ») est essentielle pour attirer l’attention des autres, que ce soit sur scène, lors d’un défilé de mode ou même dans les affaires. Dans certains cercles spirituels, la présence et l’esprit sont une seule et même chose. La méditation, la contemplation, la comédie, la danse et le sport permettent tous d’entrer en contact avec quelque chose de plus profond. Comme certaines écoles de pensée croient pouvoir trouver la présence à travers la méditation et la réflexion, nous allons mettre l’accent sur l’état d’esprit adéquat et la mise en scène en plus de la réflexion et de la relaxation. Le « ça » n’est finalement pas aussi insaisissable qu’on le croit ! Souvenez-vous que tout peut s’apprendre dans la vie. Dans le cas d’une qualité comme la présence, l’apprentissage consiste à contrôler votre état d’esprit. « Faites entrer le bon et chassez le mauvais. »

Partie 1
Partie 1 sur 4:

Canaliser sa présence

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  1. Il est décidément impossible d’avoir de la présence, de posséder ce facteur « ça » si vous êtes bourrelé par des incertitudes. Vous vous précipiterez dans un coin pour attendre le verdict brutal d’un jury au lieu de vivre le moment présent et de prendre le taureau par les cornes. Aucun article ne pourra vous proposer une formule mathématique pour avoir de l’assurance, mais il peut vous dire à quel point vous avez du talent et qu’il y a vraiment de quoi être sûr de vous.
    • Il est important, du moins en ce qui concerne la présence, de la voir comme quelque chose de calme. Il n’est pas question ici de faire preuve d’audace brutale ou d’orgueil démesuré. Il n’y a pas de place ici pour un étalage de puissance ou de vantardise. Avoir de la présence est naturel et c’est juste ça . Vous n’avez pas besoin de vous donner en spectacle. Cela devrait faire partie de vous-même. Songez à votre assurance comme étant aussi évidente que la couleur de vos cheveux ou votre taille. On le verra. Vous n’aurez pas besoin d’en parler, car on s’en apercevra. C’est ce que la présence devrait être.
  2. Imaginons que Beyoncé vous rejoigne dans la file d’attente des toilettes pour femmes (ou Léo Di Caprio si vous êtes un homme, mais il n’y aura sans doute pas de file d’attente). Vous aurez probablement envie de lui parler et de prendre une photo d’elle vite fait, mais vous avez vraiment besoin de faire pipi. Quelle sera votre présence face à elle ? Pas terrible. Ainsi donc, soyez à l’aise, quelle que soit votre situation (avec ou sans Beyoncé). Ce sera le seul moyen de donner le meilleur de vous-même.
    • Cela signifie de vous adapter à l’ambiance, d’aller aux toilettes et de porter des vêtements confortables pour votre bienêtre. Vous ne rayonnerez pas de présence si quelque chose est resté coincé entre vos dents ou si vous n’arrêtez pas de batailler avec les bretelles d’un soutien-gorge qui glissent sur vos épaules. Faites tout ce qu’il faut pour vous libérer l’esprit.
  3. La présence est une question d’authenticité. Après tout, vous n’êtes pas là si vous restez emprunté ou si vous jouez un rôle. Ce n’est qu’une image que vous montrez aux autres. La plupart des gens peuvent détecter cela, consciemment ou non. Soyez donc naturel. Soyez vous-même. Qu’allez-vous gagner à être ce que vous n’êtes pas ?
    • Les personnes mal à l’aise sont constamment occupées à entretenir une certaine image d’elles-mêmes. Elles ont l’impression qu’elles doivent porter tel vêtement, dire telle chose, faire ce qu’il faut, être au bon endroit avec les personnes adéquates. Elles n’ont aucune idée d’elles-mêmes, car tout ce qui compte pour elles, c’est l’opinion des autres. Ces personnes n’ont aucune présence, personne ne peut vous donner de la présence !
  4. Nous ne cessons de vous le répéter depuis les quatre derniers paragraphes. Si les personnes qui vous entourent ne vous aiment pas, combien de temps allez-vous les supporter ? Pas longtemps. Ainsi, si vous vous contentez d’être vous-même (la personne avec laquelle vous allez passer… un bon bout de temps, bref, toute une vie) et si vous n’êtes pas préoccupé par votre image, vous pouvez mettre en valeur le meilleur de vous-même.
    • Songez à l’impression que vous donnez comme à des couches de poussière sur tout ce qui fait votre personnalité. On verra de la poussière au lieu de vous voir vous. La poussière n’est en soi ni bonne ni mauvaise, c’est juste de la poussière. On peut l’enlever facilement. Si elle ne fait pas fuir les autres, elle cache ce qui vous rend inoubliable. Elle masque ce qui fait de vous une personne unique.
  5. Si l’on pouvait facilement définir la présence, la capacité innée de faire preuve d’assurance tranquille pourrait en faire partie. Quelqu’un qui a de la présence, du charisme et cet ineffable « ça » ne gesticulera jamais, ne fera pas de vagues, ni ne condamnera les autres de façon arbitraire. La colère est généralement une forme de faiblesse et une personne possédant de la présence n’a pas besoin de perdre du temps avec ça. Elle est trop calme et posée pour en faire tout un plat.
  6. Avez-vous déjà remarqué au restaurant ce couple assis près de la fenêtre où l’homme tripote son mobile pour jouer à un jeu idiot et où la femme prend des photos du contenu à moitié vide des plats et assiettes sur la table ? Si vous voulez qu’on vous remarque, vous n’y arriverez pas si vous vous cachez derrière l’écran lumineux de votre mobile. Alors, vivez l’instant présent. Rangez votre téléphone (ne vous contentez pas de le poser à côté de vous) et offrez toute votre attention aux personnes qui vous entourent.
    • Parlons-en sur un plan psychologique : ce que les autres pensent et ressentent face à vous dépend vraiment de la façon dont vous les traitez vous-même. Si vous vous intéressez à eux, vous leur donnerez de l’importance, ils vous apprécieront et penseront que vous savez les écouter. Flirtez avec quelqu’un et la personne vous appréciera, car vous l’aurez rendue séduisante. Vous montrez donc aux autres que vous êtes bien présent(e) en rangeant votre téléphone et en restant avec eux et eux seuls. Vous leur faites comprendre que vous vous souciez d’eux et que cela compte pour vous. Et voilà. Vous avez de la présence. Quel autre mot peut-il mieux définir cela ?
  7. Disons que vous devez vous rendre à une réunion importante. Vous voulez être la personne sur laquelle on peut compter, le chef de file d’un projet à venir, la personne à qui on demandera son avis, et non pas l’inverse. Mais vous êtes un peu nerveux et vous le savez. Respirez profondément au lieu de vous précipiter dans la salle de réunion et vous avouer vaincu. Vous pourriez vous lisser les cheveux, ajuster votre cravate, ralentir vos mouvements avant d’entrer. Rien de mal ne peut vous arriver. Pourquoi ne penserait-on pas du bien de vous ?
    • Vous avez raison de penser que la présence n’est pas de se donner en spectacle ! Vous ne la perdrez pas en route si vous êtes en retard. Mais les gens pourront sentir votre nervosité si vous courez ici et là comme un poulet à qui on aurait coupé la tête. Vous pourriez avoir une superbe assurance et une belle contenance, mais vous donnerez l’impression d’être trop éreinté pour mettre en valeur votre subtile aura de chef.
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Partie 2
Partie 2 sur 4:

Avoir le physique de l’emploi

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  1. Prenons l’exemple de Steve Jobs. Un homme vraiment puissant. Éloquent, plein de charme et aussi riche que Crésus. Imaginez-le maintenant à une réunion où il est avachi sur sa chaise, indifférent aux autres et occupé à jouer sur son téléphone mobile avec un visage renfrogné. Pas tout à fait l’homme dont vous pourriez admirer la présence, n’est-ce pas ? Vous devez donc le montrer, même si vous êtes celui ou celle qui a visiblement le plus de présence dans la pièce. Répandez votre présence, le monde vous appartient.
    • N’hésitez pas à déployer votre présence. Les personnes les plus sures d’elles sont aussi celles qui savent s’imposer. Mettez vos bras sur la table. Penchez-vous un peu en avant en direction de la personne qui parle pour montrer que vous suivez activement ce qu’elle dit. Opinez de la tête s’il est évident qu’elle essaye d’expliquer quelque chose de pas très clair. Regardez-la dans les yeux. Soyez là de tout votre être, engagez-vous corps et âme.
  2. Il est temps de voir comment vous marchez, si vous n’y avez pas encore réfléchi. En réalité, vous devriez vraiment essayer ! Votre mental se base sur des indices corporels. Vous pourriez donc vous sentir submergé par votre assurance si vous marchez d’un pas plus ferme. Allez-y, essayez !
    • Allez et venez dans la pièce avec votre tête bien droite et vos épaules légèrement rejetées en arrière. Marchez d’un pas mesuré. Comment vous sentez-vous ?
    • Allez et venez à présent dans la pièce avec la tête baissée et le dos un peu courbé. Marchez lentement. Gardez cette posture quand vous avez fini de marcher. Quelle différence sentez-vous ?
  3. L’échange de regards est une partie importante des relations avec les autres et montre que vous écoutez et que vous tenez compte de ce qui est dit. Des tas de gentils garçons n’attirent pas de filles parce qu’ils n’osent pas les regarder. Des tas de vendeurs ne font pas de ventes parce qu’ils jettent des regards obliques désagréables et beaucoup de gens n’ont pas l’air surs d’eux et posés, car ils ont trop peur d’échanger des regards. On vous regarde, que vous le vouliez ou non, alors pourquoi ne pas regarder aussi les autres ?
    • Il faut préciser qu’il y a une énorme différence entre un échange de regards et fixer quelqu’un. Il est bon de regarder la personne (et de ciller !) pendant qu’elle fait une remarque. Marquez votre étonnement en roulant des yeux si la personne s’agite ou si la conversation est un peu désinvolte.
  4. Certes, l’habit ne fait pas le moine quand il s’agit de présence. Ceci dit, une garde-robe adaptée est la première chose que l’on voit quand on fait votre connaissance. Les vêtements ne vous donneront pas forcément de la présence, mais ils souligneront votre apparence et mettront votre charisme en valeur.
    • Il ne s’agit pas de porter des vêtements de marque. Il ne s’agit pas de porter une robe plutôt qu’un pantalon. Il s’agit d’abord d’avoir de la prestance et une allure soignée. Vous devriez faire l’affaire si vous avez pris une douche, mis un déodorant et si vous êtes vêtu décemment en vérifiant votre allure dans une glace.
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Partie 3
Partie 3 sur 4:

Montrer que l'on a « ça »

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  1. Vous avez sans doute déjà une idée de ce que vous devez faire si vous avez lu les deux premières parties. Cela signifie ranger votre téléphone, vous exprimer avec votre corps, avoir pris une douche récemment et simplement être là à l’instant présent. Ce n’est pas un hasard si on appelle cela de la présence. Vous ne pouvez pas avoir de présence si vous ne vous montrez pas !
    • Vivez le moment présent. Pensez-y comme à un instant qui vous appartient. Si vous êtes sur scène, la scène vous appartient, l’instant est à vous et ce personnage, c’est le vôtre. Il n’y a rien à craindre. Vous êtes là, corps et âme. Vous n’êtes pas devant une rangée de juges, vous n’êtes pas en train de vous disputer avec votre tendre moitié, il n’y a pas de match de foot à regarder à la télé, il y a juste l’instant que vous vivez au moment présent.
  2. Ne leur faites pas ce plaisir. Une personne qui a de la présence est toujours décontractée, calme et posée. Vous êtes celui ou celle qui accomplit ses tâches avec le sourire quand tous les autres s’arrachent les cheveux. Vous pourriez le faire dans votre sommeil. Vous vivez avec votre passion dès le petit-déjeuner. Rien ne peut vous ébranler.
    • Cela compte double si vous devez avoir de la présence sur scène ou devant des caméras. On pourra voir et saisir toute nervosité ou agitation. Vous avez sans doute vu un acteur incapable d’entrer dans son rôle parce qu’il l’aura trop travaillé et aura peur de ne pas le jouer correctement. Vous avez déjà perdu de l’assurance quand vous vous mettez à transpirer et d’autres ne tarderont pas à vous emboiter le pas.
  3. C’est un gros problème pour la plupart d’entre nous, surtout pour les femmes. On nous a appris à dire : « Je pense que cela pourrait peut-être régler le problème » au lieu de : « Voici la solution ». Nous sommes critiques vis-à-vis de nos propos et disons systématiquement « Je suis désolé » au début de n’importe quelle phrase. Ne vous en faites pas ! Si ces formules sont parfois utiles pour faire preuve de tact, elles peuvent aussi être superflues à d’autres moments. Il vous faudra laisser tomber ces amabilités langagières si vous comptez montrer votre assurance.
    • Si votre chef vous avait dit : « Vous savez, je me demandais si nous ne devrions pas prendre une autre direction. Je sais que ce ne sera pas facile et j’en suis désolé, mais je pense vraiment que c’est une bonne idée, pas vous ? », qu’en auriez-vous pensé ? Si, par contre, il avait dit : « Écoutez-moi bien. Nous allons prendre une autre direction. Ça va être du boulot, mais ça en vaudra la peine. Vous avez un commentaire à faire ? » Et là, qu’en penseriez-vous ?
  4. Vous savez, ce premier rendez-vous maladroit où la conversation s’est tarie et où chacun rame désespérément pour rompre ce silence de mort ? Ne vous en faites pas. Vous voulez que l’on boive chacune de vos paroles, mais si vous parlez tout le temps, on finira par s’écarter de vous et se rapprocher de la porte. Donc, choisissez bien vos mots. Ce faisant, ils ont plus de pouvoir.
  5. On devrait entendre chaque mot qui sort de votre bouche. Ne marmonnez pas vos phrases, c’est terrible à entendre ! Vous croyez en ce que vous dites, il n’y a donc pas de mal à le dire distinctement. Parlez clairement afin que l’on vous entende. Sinon, quel est l’intérêt de parler ?
    • Reprenons le même exemple : « Écoutez-moi bien. Nous allons prendre une autre direction. Ça va être du boulot, mais ça en vaudra la peine. Vous avez un commentaire à faire ? » Voilà du bon matos ! Imaginez maintenant la même phrase dite ainsi : « Euh oui, voilà, écoutez un peu. Nous, euh, devons prendre, hum, une autre euh direction. Ouais. Euh, ça va être, hum, beaucoup de boulot et autres machins, mais euh, ça en vaudra la peine. » Là, c’est carrément affreux. Si vous êtes sûr de ce que vous proposez, dites-le !
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Partie 4
Partie 4 sur 4:

Se recentrer

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  1. Vous pouvez vous coucher par terre sur le dos ou vous installer confortablement comme vous le voulez. Assurez-vous de ne pas être distrait par quoi que ce soit. Éteignez le téléphone, fermez la porte, demandez à ne pas être dérangé et ainsi de suite.
  2. Autorisez-vous à respirer sans contrainte. Remarquez l’endroit où vous inspirez. Laissez votre respiration atteindre cet endroit jusqu’à ce qu’elle se dilate et se détende.
    • Ne faites aucun commentaire sur ce que vous observez. Maintenez l’état dans lequel vous êtes. Sachez aussi que votre état est mouvant et peut changer.
  3. Commencez par le haut de la tête et progressez vers le bas. Haussez-vous vos sourcils ? Vous crispez-vous les yeux fermés ? Faites-vous bouger vos narines ? Vous mordez-vous les lèvres ? Faites-vous une grimace ? Ébauchez-vous un sourire ? Vos mâchoires sont-elles détendues ? Votre cou est-il détendu ?
  4. Imaginez que vous envoyez toute votre respiration à l’endroit de votre visage qui est crispé.
    • Continuez jusqu’à ce que tout votre visage et votre cou soient détendus. Vous devriez sentir l’ouverture de vos sinus et une amélioration de votre circulation sanguine (vous pourriez ressentir une chaleur ou des picotements sous la peau). Votre expression peut être tout à fait différente. Ne vous jugez pas, remarquez simplement ce qui se passe.
  5. Laissez chaque point de tension se relâcher à travers votre respiration. Laissez ces endroits s’ouvrir et se détendre. Observez de près l’état de votre corps, car cela en dit long sur votre façon d’appréhender le monde.
    • Respirez à nouveau profondément et libérez la nouvelle tension si à n’importe quel moment de votre étude corporelle vous ressentez une autre crispation.
  6. Vous pourriez avoir un choc, car vous aurez sans doute l’air différent. Ne faites rien, contentez-vous d’observer en quoi vous avez changé.
  7. Elle peut remarquer que vous avez un peu changé. Votre voix pourrait s’être modifiée également. Vous pourriez vous sentir plus calme et plus sûr de vous. N’en soyez pas perturbé. Si vous sentez à nouveau une tension, respirez à nouveau en profondeur et relâchez-la.
    • Laissez votre visage et votre corps s’exprimer librement pendant que vous parlez à une connaissance ou un membre de la famille, mais ne gardez pas une expression figée. Tâchez, à chaque fois, de revenir à une posture naturelle et détendue.
  8. Après avoir maitrisé votre débit de paroles en compagnie de personnes proches de vous, entretenez votre présence quand vous sortez. On pourrait vous dire que vous semblez un peu différent. Ne vous découragez pas.
    • Il est probable que les tensions reviendront. Veillez simplement à ne pas vous juger. Il s’agit d’un processus, lequel est différent d’une personne à l’autre. Remarquez la tension et laissez-la s’en aller.
  9. Ne vous obligez pas à réagir d’une manière précise, laissez simplement s’exprimer votre corps. Vérifiez ensuite : avez-vous gardé le sourire ? La tension est-elle retournée dans votre corps ou sur le visage ? Entrainez-vous jusqu’à ce que vous restiez détendu quand vous croisez des inconnus.
    • Vous devez entretenir votre présence dans toutes les situations. Reconnaissez-le si vous êtes angoissé ou si vous avez peur et autorisez-vous à dépasser ces émotions. Concentrez-vous sur votre souffle et évacuez toute tension.
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Conseils

  • Nous sentons souvent une pression du monde extérieur pour nous conformer à un état qui nous est inconnu. C’est tout à fait normal et tout le monde doit le gérer à sa façon. Quand vous remarquez qu’on vous observe, essayez d’accepter ce que vous ressentez. Vous n’avez pas besoin de bloquer vos ressentis étant donné que personne ne peut changer ce que vous pouvez éprouver pour vous-même, sauf si vous acceptez qu’on le fasse.
  • L’objectif est de se détendre. Les autres percevront votre présence si vous vous autorisez à rester vous-même. La tension est un mécanisme qui permet aux gens de tout garder pour eux et d’échapper ainsi à l’observation des autres. Souvenez-vous que vous ne manquez pas de beauté, quelle que soit votre allure, car la beauté vient de l’acceptation de soi.
  • La présence est souvent considérée comme une qualité rare et pourtant chacun la possède et a la possibilité de la cultiver. La présence peut magnifier une personne qui semble par ailleurs banale ou peu séduisante. Quand vous avez de la présence, on vous remarque davantage. N’ayez pas peur, on veut simplement vous admirer.
  • Un autre exercice excellent consiste à vous regarder dans le miroir et à vous sourire pendant une minute complète. Votre visage doit être mobile pendant toute la minute. Cela demande pas mal d’entrainement.
  • La présence est une qualité insaisissable et elle peut changer d’un individu à l’autre. Essayez de savoir ce que la présence représente à vos yeux.
  • Essayez de faire la liste des mots qui décrivent votre présence, demandez aux autres quels mots ils choisiraient (ne les ajoutez à votre liste que si vous êtes d’accord).
  • On pourrait vous jalouser et vous dire des choses blessantes quand vous commencez par avoir de la présence. Les personnes qui ne sont pas parvenues à atteindre une attitude détendue peuvent souvent développer de la rancœur vis-à-vis de celles qui en sont capables. Gardez simplement à l’esprit que la présence a bien plus de pouvoir que la beauté physique.
  • Vous pourriez ne pas être au sommet de votre séduction après avoir essayé cet exercice pour la première fois. C’est dû au fait que les muscles que vous avez pris l’habitude de crisper ont probablement affaibli d’autres muscles du visage d’une grande utilité. Ce n’est qu’après un entrainement de plusieurs semaines ou mois que vous renforcerez à nouveau les muscles inutilisés pour vous donner ce facteur « ça » irrésistible.
  • L’impossibilité d’accepter ce qui se passe dans le monde est une grande source de tensions pour le corps. Le fait d’accepter le monde tel qu’il est nous permet d’appréhender efficacement notre environnement.
  • Il est très important de vous rappeler de ne pas devenir imbu de vous-même une fois que vous commencez à récolter des succès. C’est le meilleur moyen d’entacher votre présence. Il est tout aussi injuste de juger les autres que d’être jugé soi-même, car ce n’est qu’à partir du moment où vous ne jugez plus que vous serez totalement libéré de tout jugement de valeur.
  • Vos expressions devraient consister en des mouvements perpétuels. Votre état de détente ne devrait pas figer le moindre muscle. Vous évoluez constamment par petites touches. Les acteurs se réfèrent souvent à ce concept en tant que « silence en marche ». Vous pouvez le sentir facilement dans votre cou en faisant les choses suivantes :
    • faites tourner votre tête dans une direction ;
    • réduisez progressivement les cercles de rotation de la tête ;
    • continuez à diminuer les cercles de rotation jusqu’à ce qu’ils aient disparu. Si vous sentez une crispation dans le cou, recommencez à faire des cercles minuscules jusqu’à ce que vous ressentiez le silence en marche.
  • Konstantin Stanislavski (un professeur d’art dramatique russe) a comparé la relaxation à l’ajout d’un agent de contrôle de votre cerveau, un petit homme qui évacue les tensions et se rend à la source pour les soulager. Vous devriez le faire délibérément la première fois, mais après un certain temps, votre agent de contrôle apprendra à le faire par lui-même.
  • On en arrive toujours au même point : souriez. Une personne qui ne sourit pas n'aura aucune présence.
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