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Il peut être très éprouvant de gérer le décès d’un aïeul. Cela peut être doublement difficile car vous vivez sans doute aussi la perte d’un être cher pour la première fois. Bien que votre peine ne s’en ira pas du jour au lendemain, vous pouvez prendre des mesures pour accepter ce que vous ressentez et apprendre à faire face à cette situation en essayant d’en parler, en vous appuyant sur votre famille et en retournant à votre propre vie. Les souvenirs du grand-père ou de la grand-mère resteront vivaces longtemps après son décès et vous pourrez toujours honorer la mémoire de la personne que vous aimez.

Partie 1
Partie 1 sur 3:

Accepter ce que l'on ressent

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  1. N’écoutez pas ceux qui vous disent qu’il faut un certain temps pour faire son deuil. Certaines personnes mettent moins de temps que d’autres pour passer à autre chose après la mort d’un être cher. Vous ne devriez donc pas vous sentir coupable si vous avez l’impression d’avoir fait rapidement le deuil de cette personne. Le plus important est que vous preniez votre temps pour bien assimiler vos sentiments et non pas de prendre la décision de passer outre et de réprimer ce que vous ressentez vraiment. [1]
  2. Ne croyez pas qu’il arrivera un jour où vous ne penserez plus à cet être cher. Vous pouvez toujours garder son souvenir dans votre coeur. Autorisez-vous à penser aux bons moments que vous avez partagés, aux discussions que vous avez eues et à tout ce que vous avez fait ensemble. Vous pouvez aussi vous rappeler des désaccords et des mauvais moments que vous avez vécus avec cette personne. Il ne s’agit pas seulement de chérir les bons moments et d’oublier les autres, il s’agit d’honorer la mémoire du défunt dans son ensemble.
    • Notez tout ce dont vous vous souvenez au sujet de votre aïeul. Cela peut vous aider à le garder pour toujours dans votre coeur.
    • Regardez des photos qui vous représentent avec l’aïeul décédé pour vous sentir en paix.
  3. Certaines périodes de l’année seront évidemment délicates pour faire face à la perte de votre grand-père ou grand-mère. Vous devriez peut-être éviter un certain temps ce lac où vous aviez l’habitude d’aller pêcher avec votre grand-père ou cette pâtisserie où votre grand-mère vous emmenait souvent pour vous acheter un gâteau, jusqu’à ce que vous vous sentiez à nouveau prêt(e) à affronter ces endroits préférés. Noël ou Pâques pourrait être tout spécialement difficile à vivre car vous associez ces périodes de l’année à un séjour chez vos grands-parents. Vous pouvez soit les éviter, soit y trouver une consolation si vous savez ce qui peut vous attrister.
    • Cela ne veut pas dire que vous devriez cesser définitivement de vous consacrer à toutes ces choses que vous aimiez faire avec votre aïeul. Cela signifie simplement que vous devriez vous éloigner un certain temps de ces endroits jusqu’à ce que vous retrouviez plus d’apaisement et de stabilité émotionnelle.
    • Les fêtes de fin d’année, par exemple, peuvent malheureusement être plus difficiles à vivre. Mais avec le temps et le soutien de votre famille vous pourrez à nouveau les apprécier tout en vous souvenant avec tendresse de votre aïeul disparu.
  4. Ce que vous avez de mieux à faire pour accepter ce que vous ressentez est de parler de cette perte avec les autres membres de votre famille. Vos propres parents ont aussi besoin d’être soutenus et vous devriez être là pour eux. Vous devriez aussi épauler le grand-père ou la grand-mère qui vous reste, si c’est le cas. Vous pouvez parler de ce que vous ressentez tout en soutenant les êtres qui vous sont chers et vous ne devriez pas vous obliger à faire tout le temps preuve d’une grande force morale. Le plus important est que vous soyez présent(e). [3]
    • N’ayez pas peur de dire ce que vous ressentez. Passez plus de temps que d’habitude avec les membres de votre famille plutôt que de vous enfermer dans votre tristesse. On appréciera votre présence, même si on ne vous a pas demandé de venir.
  5. Il est important de garder à l’esprit que vous ne devriez pas vous oublier quand vous gérez le décès d’un aïeul. Assurez-vous de bien vous reposer – mais sans passer vos journées au lit – de manger trois repas équilibrés par jour et de prendre le temps de sortir pour avoir une vie sociale. Il peut être important de prendre soin des autres membres de la famille, mais vous ne devriez pas aller jusqu’à sacrifier votre propre bien-être. Vous pouvez avoir un meilleur contrôle de votre vie en continuant à adopter de bonnes habitudes d’hygiène. Vous pouvez vous sentir mieux en gardant des habitudes saines, même si vous resterez encore assez perturbé(e).
    • Le simple fait de prendre une douche et d’enfiler des vêtements propres peut vous faire sentir mieux, même si votre moral est au plus bas. C’est toujours mieux que de passer vos journées au lit sans vous laver.
    • Vous pouvez avoir un meilleur contrôle de vos émotions si vous vous reposez suffisamment. Vous aurez plus de mal à faire face à la situation si vous êtes épuisé(e) par un manque de sommeil ou assommé(e) pour avoir trop dormi.
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Partie 2
Partie 2 sur 3:

Honorer la mémoire du cher disparu

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  1. N’ayez pas peur de demander aux autres membres de la famille des détails sur la vie du grand-père ou de la grand-mère décédé(e), quand ils sont prêts à le faire. Demandez-leur où la personne est née ou quel a été son parcours professionnel, s’il y a des anecdotes sur son compte que vous ne connaissez pas ou tout autre détail qui vous vient à l’esprit quand vous pensez à cet aïeul très aimé. Bien des petits-enfants voient leurs grands-parents comme des individus perpétuellement vieux et non pas des personnes qui ont eu un vécu et des origines spécifiques, surtout s’ils les perdent à un jeune âge. Vous pouvez avoir l’impression de mieux gérer la situation si vous avez une idée plus précise de la personne décédée.
    • Si vos parents sont prêts à vous en parler, demandez-leur ce qu’ils ont vécu dans la maison de vos grands-parents ainsi que les souvenirs qui se rattachent à leur propre enfance.
  2. Tous les grands-parents n’aiment pas forcément parler de leur vie, mais la plupart d’entre eux apprécient de parler de leur enfance, de leur travail, de l’endroit où ils sont nés ou de l’époque qui les a vus naître. Joignez-vous aux membres de la famille et voyez si vous pouvez recueillir des anecdotes au sujet de votre aïeul bien aimé. Vous pouvez avoir une meilleure idée de la personne et vous donner quelque chose à chérir quand vous mettez sur le papier tout ce que vous savez d’elle.
    • Vous pouvez même faire circuler vos écrits et laisser chacun y ajouter un souvenir. Vous pouvez trouver du réconfort à vous rappeler ces anecdotes, même si vous n’aurez jamais une parfaite connaissance de la personne que vous avez perdue.
  3. Même si votre grand-père ou grand-mère adoré(e) n’a probablement pas tenu un compte Facebook qui racontait sa vie de sa naissance à sa mort, vous pouvez trouver un certain apaisement en feuilletant un album de famille et avoir une meilleure compréhension de qui était le défunt. Il pourrait ne pas y avoir beaucoup de clichés, vous devriez donc vous attarder sérieusement sur chaque photo et souvenir de votre aïeul. Parcourez ces albums avec un membre de la famille qui peut vous aider à vous donner des détails et tirez du réconfort dans le fait que votre aïeul a eu une vie bien remplie.
    • Vous pouvez même projeter de créer un album photo qui rend chronologiquement hommage à votre grand-mère ou grand-père si les clichés ne sont pas rangés mais entassés dans une boîte.
    • Ce type d’activité va évidemment provoquer quelques larmes. Faites en sorte d’être prêt(e) à le faire.
  4. Revoyez les cadeaux, les photos, les cartes postales, les livres, les bijoux ou d’autres trésors offerts par votre aïeul. Portez-le un certain temps s’il s’agit d’un vêtement. Sinon, posez l’objet en évidence. Ne croyez pas que vous devriez vous débarrasser de ces objets ou les ranger hors de votre vue pour surmonter la perte du grand-père ou de la grand-mère. Vous pouvez les garder près de vous et près de votre cœur pour rendre hommage à la personne que vous aimez.
    • Vous pouvez même garder sur vous un objet en particulier que votre aïeul vous a offert, quelque chose comme un pendentif, une figurine ou une lettre manuscrite en guise de réconfort. Cela peut paraître absurde, mais cela peut vous aider à faire votre deuil.
  5. Vous devriez vous rendre sur la tombe de votre grand-mère ou grand-père, avec un membre de la famille ou non, si vous pensez que cela pourrait vous aider à faire votre deuil. Vous devriez d’abord en parler avec vos parents si vous êtes très jeune ou si vous n’avez jamais été dans un cimetière, pour voir si vous êtes prêt(e) à le faire.
    • Vous pouvez rendre hommage à la personne que vous avez perdue en lui apportant des fleurs ou tout ce qui correspond à votre culture.
  6. Vous pouvez aussi rendre hommage à la mémoire de votre aïeul en parlant à des personnes qui ont fait une perte similaire. Vous pouvez en parler à des amis qui ont vécu la même chose et qui peuvent vous aider à surmonter cette période difficile, si vous avez l’impression que les membres de votre famille sont trop émus pour en parler. Bien que chaque deuil soit vécu différemment, vous vous sentirez moins seul(e) si vous avez quelqu’un avec qui vous pouvez en parler.
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Partie 3
Partie 3 sur 3:

Aller de l’avant

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  1. Vous ne devriez pas croire qu’il est mauvais de vouloir tourner la page ou que vous puissiez ranger votre aïeul chéri dans un coin de votre mémoire et passer à autre chose. Il s’agit simplement de ne pas laisser votre chagrin vous empêcher de vivre votre vie tout en gardant dans votre cœur une place à part pour votre grand-mère ou grand-père.
    • Ne croyez pas que vous trahissez en quelque sorte votre aïeul bien aimé en voulant aller de l’avant. Voyez-le plutôt comme une évolution positive qui vous permet d’avoir une attitude saine vis-à-vis de l’existence.
  2. Vous pouvez bousculer un peu vos habitudes si vous avez l’impression d’être dans une ornière. Vous aurez un peu plus de mal à aller de l’avant si vous continuez à faire tout ce que vous faisiez du vivant de votre aïeul. Vous pouvez passer plus de temps avec vos amis ou des membres de la famille, avoir un nouveau loisir ou vous découvrir une passion pour le bénévolat dont vous ignoriez tout.
    • Néanmoins, vous ne devriez pas entreprendre des choses trop drastiques ni prendre des décisions importantes quand vous êtes en deuil, mais vous pouvez retrouver un rythme plus positif en faisant ici et là quelques petits changements.
  3. Ce n’est pas un cliché que de dire qu’un décès peut parfois rapprocher les membres d’une famille et vous devriez saisir cette occasion pour passer plus de temps avec les personnes auxquelles vous tenez et avoir des projets plus axés sur la famille. Cela peut vous aider à faire votre deuil et peut aussi vous apporter du réconfort et une plus grande stabilité émotionnelle.
    • Vous n’avez peut-être pas l’habitude de passer les fêtes de fin d’année chez vos parents, à moins que vous ne soyez pas du genre à appeler vos parents plusieurs fois par semaine. Essayez de voir vos parents plus souvent et vous verrez qu’ils vous donneront plus de force pour affronter ces moments difficiles.
  4. Il est tout naturel de vouloir éviter certaines activités entreprises avec la personne décédée, comme ces randonnées en forêt ou ces soirées au coin du feu, mais vous devriez retrouver l’envie de le faire après un certain temps et même y trouver un certain plaisir. Ne cherchez pas à éviter définitivement ces choses, sans quoi vous aurez l’impression de ne pas pouvoir faire votre deuil.
    • Ce ne sera évidemment jamais comme avant, quand vous le faisiez avec votre aïeul, mais c’est un bon moyen de canaliser le souvenir chéri de la personne que vous avez perdue.
  5. Vous devriez vous faire aider par un spécialiste si vous avez l’impression que votre chagrin est aussi intense qu’à l’instant où vous avez appris la mort de cette personne chère, même des mois après cet événement. Vous pourriez vous joindre à une thérapie de groupe, voir un psychologue ou même en parler à votre médecin si vous pensez ne pas y arriver seul(e). Il n’y a pas de honte à admettre que vous avez besoin d’aide pendant cette période difficile. Prendre des mesures pour être capable d’aller de l’avant ne pourra que vous faire le plus grand bien.
  6. Cela peut sembler être un propos assez ringard quand vous êtes noyé(e) dans votre chagrin, mais il s’avère finalement que rien n’est moins vrai. Votre aïeul vous a profondément aimé(e) et aurait voulu que vous ayez une vie épanouie tout en vous rappelant de tout ce que vous avez partagé avec lui. Vous pourriez avoir l’impression d’être dans une ornière ou de vous sentir coupable de ne pas être plus triste, mais le mieux que vous puissiez faire reste encore d’apprécier votre vie tout en vous souvenant avec tendresse de votre aïeul.
    • L’influence de votre aïeul perdurera longtemps après son décès. Vous feriez mieux d’apprécier votre vie et de garder dans votre coeur le souvenir de votre grand-père ou grand-mère.
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Conseils

  • Vous ne cesserez jamais d’aimer la personne disparue.
  • Ne croyez pas que le défunt soit parti pour toujours. Il est toujours là dans votre coeur.
  • Il est normal de pleurer un peu pendant l’enterrement et vous ne serez probablement pas la seule personne à le faire !
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