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En pensant à la boxe, vous imaginez probablement des « comptés » tendus, des mises hors combat violentes ou des victoires spectaculaires. Cependant, la plupart du temps, le combat n’aboutit pas à un K.-O. Dans ce cas, comment allez-vous identifier le gagnant du match ? Vous croyez peut-être que la boxe est un sport complexe et fascinant, mais ayant des règles de notation compliquées  [1] . Détrompez-vous ! Il suffit de quelques minutes pour comprendre les subtilités du système de points et des résultats finaux de ce sport. Lancez-vous et apprenez maintenant les secrets utilisés par les juges d’un combat de boxe !

Partie 1
Partie 1 sur 4:

Qui juge un match de boxe

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  1. Selon la nature de la rencontre, ce nombre peut être porté à 5. Ils notent individuellement chaque reprise et aussi l’ensemble du match. En France, ils sont désignés par la Commission nationale des officiels, relevant de la Fédération française de boxe  [2] .
    • Dans les championnats importants, la désignation des juges peut tenir compte de la provenance géographique des boxeurs pour éviter les préjugés possibles. Par exemple, dans un combat entre un boxeur américain et un boxeur français, les juges seront par exemple espagnols ou italiens.
    • Dans les rencontres hors championnat, il n’y a qu’un juge au lieu de 3, qui va décider du résultat.
    • Les juges sont chargés de remplir les bulletins de pointage. Quant aux arbitres, leur rôle consiste à veiller à ce que les règles du jeu soient observées strictement pendant le match. Ils doivent aussi protéger et garantir la santé des boxeurs pendant le combat.
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Partie 2
Partie 2 sur 4:

Le fonctionnement du système de pointage en boxe

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  1. Dans le jargon de la boxe, on parle de 10-Point Must System . La plupart des rounds sont marqués 10-9 . Dans ce système , la note la plus élevée (10) l’emporte sur la note la plus faible, c’est-à-dire (9). Le gagnant obtient 10 points et le perdant 9. En d’autres termes, le boxeur qui a obtenu 10 points a remporté le combat  [3]  !
  2. Les juges évalueront les boxeurs selon des critères qui seront précisés plus tard, mais généralement le combattant qui donne un nombre plus élevé de coups de poing et qui inflige plus de dégâts à son adversaire obtient plus de points  [4] .
  3. Quand un boxeur tombe, l’arbitre commence à compter jusqu’à 10 pendant dix secondes. Si le boxeur se relève avant la fin du compté, le combat reprend. Même s’il ne s’agit pas d’une mise hors combat ( KO ), l’impact de cette situation est toujours négatif sur le score du boxeur concerné  [5] .
    • Si un combattant tombe, le résultat final sera 10-8 .
    • Si le même combattant est envoyé à terre une seconde fois dans le même round, la note sera 10-7 . Et si le même combattant tombe une 3e fois dans le même round, la note sera 10-6 . La note minimum qu’il peut obtenir est donc 6 [6] .
    • Si les deux boxeurs sont envoyés à terre une fois pendant le même round, leurs déductions s’annulent mutuellement. En d’autres termes, le résultat définitif sera 10-9 (et non 9-8 ).
  4. Même si aucun des boxeurs n’est tombé pendant le round, les juges peuvent toujours accorder 2 points d’avance au boxeur qui a donné des coups nettement plus puissants que ceux de son adversaire. Ce cas de figure n’est pas fréquent, et un boxeur qui bénéficie de 2 points d’avance obtient une victoire majeure  [7] .
    • Cette situation peut arriver quand les boxeurs sont tombés, mais que pour l’un d'eux, le décompte a été interrompu par la fin du round. On peut supposer que le boxeur ait été sauvé par le gong et qu’avec un plus de temps, il aurait fini par être hors combat (KO).
  5. Si l’un des boxeurs ne respecte pas intentionnellement les règles, il concède des points à son adversaire. Les fautes comprennent notamment les coups sous la ceinture, derrière l’oreille, les coups de tête, les morsures ou les abus de langage  [8] .
    • Les fautes peuvent aussi être involontaires. Elles n’entrainent pas une perte de point la première fois. Cependant, si ces fautes sont répétées, surtout pour une même faute, l’arbitre peut toujours demander le retrait d’un point.
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Partie 3
Partie 3 sur 4:

Les critères retenus par les juges pour noter un combat

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  1. Après tout, il s’agit d’un sport de combat. L’agressivité des boxeurs devient importante. Les juges tiennent compte de la capacité d’un combattant à donner des coups qui touchent vraiment l’adversaire. Supposez qu’un boxeur lance 100 coups de poing, mais n’en réussit que 10, alors que son adversaire porte 10 coups sur 10. Dans ce cas, le deuxième boxeur domine. Cela reste vrai, même si les dégâts faits par les deux combattants sont les mêmes, car le deuxième a été plus efficace  [9] .
  2. Les juges essayeront d’identifier le boxeur qui impose son tempo et son style au round ou à l’ensemble du combat. C’est probablement l’élément le plus difficile à repérer pour quelqu’un qui n’est pas très familier avec la boxe. Si vous avez des difficultés, identifiez le boxeur qui est plus performant que son adversaire dans les rounds  [10] .
  3. En boxe, il est important de donner des coups de poing. Mais ce n’est pas tout ! Il faut aussi savoir éviter ceux de l’adversaire]. Les juges observeront l’aptitude des combattants à esquiver les coups, les parer, les bloquer et rompre le combat. Les juges favoriseront un boxeur défensif et solide. De plus, un tel boxeur saura économiser ses forces pour le reste du combat  [11] .
    • Un boxeur défensif va aussi atténuer l’agressivité efficace de son adversaire, qui aura tendance à porter moins de coups.
  4. Les juges comptent les coups qui atterrissent sur la cible avec puissance et au bon endroit. Un œil non averti risque de ne pas détecter ces coups. Parfois, un coup de poing semble puissant, mais en réalité il a été partiellement bloqué ou dévié légèrement de sa trajectoire. Un combattant qui donne des coups puissants et nets aura une meilleure note  [12] .
    • Le bruit ne suffit pas pour identifier un coup puissant. Quand les gants des combattants entrent en contact, ils peuvent produire un bruit fort, mais le coup de poing peut ne pas être net.
    • Pour repérer un bon coup de poing, il suffit de voir où il a atterri. Si le point d’impact est sensible comme le menton ou la joue, le coup est bon.
    • Un autre moyen consiste à observer la réaction de l’adversaire. S’il vacille, tombe ou recule, il y a de fortes chances pour que le coup de poing ait été puissant et net.
    • Pour être un bon boxeur, vous devez observer soigneusement des combats de boxe et noter vos victoires et vos défaites .
    • Ayez avec vous des soutiens solides, comme des coéquipiers, des amis ou des membres de votre famille .
    • De plus, ayez d’excellents accompagnateurs et de bonnes règles de travail .
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Partie 4
Partie 4 sur 4:

La décision finale

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  1. Leur décision peut être unanime, partagée ou majoritaire. Si un boxeur tombe et ne se relève dans une période de dix secondes, sa défaite est automatique. Si cette situation ne se produit pas, le combat aura lieu avec 10 ou 12 reprises. Les 3 juges donneront des notes séparées pour chaque reprise. En d’autres termes, un boxeur peut réunir 120 ou 100 points au maximum. Voici les résultats possibles  [13] .
    • La décision unanime. Les 3 juges sont d’accord sur le meilleur boxeur qui gagne effectivement le match.
    • La décision partagée. Dans ce cas, 2 juges ont attribué à un combattant plus de points qu’à son adversaire. Quant au dernier juge, il a donné plus de points à l’adversaire. Le gagnant est celui qui a obtenu l’appui de 2 juges.
    • La décision majoritaire. Dans cette situation, 2 juges ont attribué à un combattant plus de points qu’à son adversaire. Quant au dernier juge, il a considéré qu’il y a un match nul. Le combattant ayant obtenu l’appui de 2 juges remporte le combat.
    • Le nul. Le match est nul quand 2 juges déclarent qu’il y a égalité.
    • Le tirage au sort majoritaire. Quand un juge favorise le boxeur A, un autre juge estime que c’est plutôt le boxeur B qui a gagné et que le dernier juge décide qu’il y a égalité. Dans ce cas, le résultat est un match nul.

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