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Les gens ont tendance à ne pas accorder assez d’importance à ce que l’on dit lorsqu’on parle trop. Parler n’est pas mauvais, mais être trop bavard l’est. Pour nouer de nouvelles relations et entretenir celles que vous avez déjà, il est indispensable de savoir quand parler et surtout quand se taire . Pour y parvenir, il vous faudra mettre en pratique certaines compétences clés. En un rien de temps, les gens commenceront à vous respecter et à accorder une grande importance à ce que vous direz.

Partie 1
Partie 1 sur 3:

Apprendre à se taire

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  1. Parler est une caractéristique innée en l’être humain. C’est ce qui nous permet d’entretenir des relations sociales. Cependant, cela devient parfois un moyen de faire face à la nervosité et au stress . Cherchez à savoir si vous parlez trop parce que vous êtes anxieux(se) ou mal à l’aise, puis adoptez de nouvelles habitudes qui vous permettront de vous sentir plus calme et serein  [1] .
    • Méditez pour retrouver votre calme.
    • Imaginez-vous en train de vous taire et de laisser les autres parler.
    • Prenez le temps de confronter vos émotions. Identifiez vos sentiments, acceptez-les, puis évacuez-les.
    • Tenez un journal, cela vous aidera à exprimer vos pensées.
  2. Éloignez-vous de la technologie  [2] . Souvent, le besoin de parler résulte d’une réaction à une stimulation excessive provoquée par des informations trouvées sur Twitter, une photo sur Snapchat, dans une vidéo virale sur YouTube, etc. Passez un peu de temps loin de ces distractions et reprenez contact avec vous-même.
    • Déconnectez-vous et remplacez ces distractions inutiles par des activités constructives, comme des projets artistiques. Servez-vous de vos mains pour dessiner quelque chose  [3] .
    • Faites l’effort de ne pas répondre à tout ce que vous voyez ou entendez. Maitrisez-vous. Utilisez cette énergie autrement en vous concentrant sur des travaux manuels.
  3. Tenez un journal intime . Écrivez vos pensées dedans  [4] . Si votre entourage commence à ne plus accorder trop d’importance à ce que vous dites, mentionnez-le dans le journal.
    • Si vous ne savez pas par où commencer, souvenez-vous que tenir un journal intime, c’est laisser libre cours à ses pensées, quelles qu’elles soient. Il n’est pas nécessaire que cela ait un sens, suive une rime ou une logique, etc. Si nécessaire, cherchez sur Google comment tenir un journal intime pour savoir comment vous y prendre.
    • Tenez votre journal de manière traditionnelle avec un papier et un stylo ou écrivez vos pensées dans un fichier vierge sur votre ordinateur.
  4. Méditez pour prendre conscience de vous-même  [5] . Méditer ne veut pas forcément dire que vous devez commencer à vous soumettre à des exercices de yoga intense en vous asseyant dans un silence religieux, le dos contre le mur et en chantant « om ». Passez cinq à dix minutes par jour à méditer. Vous serez ainsi plus conscient de vos pensées et apprécierez votre capacité à rester silencieux.
    • Il existe plein d'applications qui vous aideront à méditer, par exemple Petit Bambou, Insight Timer ou Mindful Attitude.
    • Si rester complètement silencieux(se) vous intimide, essayez de méditer autrement. Faites-le dans des endroits peu habituels. Méditez sous la douche en vous focalisant sur vos pensées. Allumez la musique et laissez-la faire office de bande sonore pendant que vous méditez.
    • Plus vous vous exercerez, plus vous vous sentirez à l’aise avec vous-même et commencerez à réaliser que vous n’avez pas besoin de supplier les gens pour qu’ils vous remarquent quand vous parlez. Vous vous rendrez compte que votre force se trouve dans votre présence et cette surcompensation diminuera considérablement.
  5. Si vous avez envie d’éviter de trop parler et de vous taire naturellement sans forcer, mettez-vous dans des situations qui requièrent votre attention de manière saine. La meilleure façon d’y parvenir est de ne faire plus qu’un avec ce qui vous entoure au quotidien.
    • Passez dix à quinze minutes dehors chaque jour et ressentez les caresses du soleil sur votre peau ou la brise dans vos cheveux  [6] . Observez les nuages dans le ciel, leurs tailles et leurs formes.
    • Marchez dans une rue très fréquentée et faites attention à tous les sons et scènes qui se passent à côté de vous. Au bout d’un moment, faites l’effort d’isoler certains sons comme le klaxon d’une voiture au loin, les pleurs d’un bébé qui est près de vous, une alerte SMS, etc.
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Partie 2
Partie 2 sur 3:

Apprendre à mieux écouter

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  1. Si vous vous sentez mal à l’aise lorsque tout est calme autour de vous, vous ressentirez le besoin de combler ce silence en parlant. Vous commencerez alors à trop parler pour affronter le sentiment de gêne que provoque en vous ce silence. Heureusement, avec un peu de pratique, vous réussissez à maitriser ces sentiments.
    • Demandez à certains de vos proches de s’assoir avec vous en silence. Faites-vous la promesse de ne pas parler pendant une durée donnée. Continuez à faire cela jusqu’à ce que le silence ne vous gêne plus.
  2. Faites la différence entre écouter et entendre. Entendre est exclusivement lié à l’audition. Écouter c’est un tout. C’est plus profond, cela implique non seulement les oreilles, mais aussi le cœur, l’esprit, l’âme et le corps  [7] .
    • Trouvez un réel intérêt à vous entourer des personnes avec lesquelles vous discutez. Soyez attentif, manifestez de l’intérêt à ce qu’elles vous disent. Efforcez-vous d’apprendre quelque chose de ces gens avec qui vous interagissez.
    • Mettez-la en veilleuse et écoutez sans espérer ni chercher à dire quoi que ce soit sur vous.
  3. Sachez qu’écouter, c’est se préoccuper de l’autre  [8] . Lorsque l’on se tait et que l’on se concentre moins sur soi-même, on se concentre davantage sur son interlocuteur et on l’écoute mieux.
    • Bien écouter quelqu’un c’est passer 80 % du temps à être patient et attentif à ce qu’il dit sans l’interrompre et 20 % du temps à réfléchir à ce qu’il dit et à lui poser des questions  [9] .
    • N’ayez pas l’esprit ailleurs. Restez totalement dans l’instant présent. Concentrez-vous sur ce que la personne vous dit. Ne pensez pas au passé, à l’avenir ou à vos intentions. Ne vous laissez pas distraire. Concentrez-vous uniquement sur la personne qui vous parle.
  4. Observez son langage corporel et ses tons  [10] . Savoir bien écouter c’est arriver aisément à détecter les changements dans les comportements basiques, comme la voix, le visage ou le langage corporel d’une personne. Adaptez-vous en conséquence à ces changements de comportement lorsque vous écoutez quelqu’un parler.
    • Si vous remarquez subitement une tension dans la voix de votre interlocuteur ou ami, que son visage ou son langage corporel semble tendu, faites l’effort de paraitre non conflictuel et détendu pour désamorcer la situation  [11] .
    • Si la personne avec laquelle vous parlez semble être en proie à des émotions fortes et qu’elle élève soudainement la voix, secouez la tête pour lui montrer votre sollicitude ou penchez-vous vers l’avant pour lui donner le sentiment d’être soutenue dans ses émotions.
  5. Exercez-vous à accepter les gens et à les écouter sans les juger. Lorsque vous écoutez une personne sans la juger dans vos réponses, vous lui permettez de s’ouvrir davantage et d’éviter de se renfermer sur elle-même. Vous l’aidez ainsi à éprouver un sentiment de liberté et d’acceptation. Par-dessus tout, vous gagnez son respect et son acceptation  [12] .
    • Faites preuve de respect envers la personne et participez à la conversation au lieu de lui faire des reproches sur des idées avec lesquelles vous ne seriez pas d’accord en temps normal. Certaines expressions faciales comme les grimaces, les yeux au ciel ou tout autre langage corporel exprimant une tension sont plus parlant que n’importe quelle critique verbale, évitez donc cela au cours de vos conversations.
    • Accepter les idées d’une personne ne signifie pas nécessairement que l’on est d’accord avec elle. N’oubliez pas que comprendre quelqu’un en l’écoutant parler ne signifie pas que l’on partage ses opinions.
  6. Voyez si vous devez ou non éviter de parler de certaines choses. Utilisez votre bon sens pour savoir quand écouter et quand répondre aux questions ou en poser d’autres. Le choix du timing et la retenue sont essentiels  [13] .
    • Pensez à l’issue de la conversation et à l’impact que ce que vous direz pourrait avoir. Influencerez-vous positivement ou négativement la conversation et votre relation ? Ne permettez jamais que votre désir d’impressionner l’autre détruise votre relation avec lui.
    • Servez-vous de la question suivante comme d’un guide pour parler moins : « Est-ce que je souhaite parler parce que j’ai quelque chose de sérieux à dire pour enrichir réellement la conversation ou est-ce simplement parce que j’ai horreur du silence et que je souhaite simplement dire quelque chose pour le rompre ? »
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Partie 3
Partie 3 sur 3:

Participer aux conversations quotidiennes

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  1. Montrez votre envie d’écouter  [14] . Si quelqu’un vous dit qu’il souhaite vous parler, faites en sorte qu’il sache que vous lui accordez toute votre attention. Posez votre téléphone ou si vous étiez en train de lire un livre, fermez-le et posez-le.
    • Veillez à avoir le bon langage corporel. Penchez-vous légèrement vers l’avant et maintenez le contact visuel au cours de la conversation  [15] .
    • Souriez doucement si le ton de la conversation le requiert et hochez de temps en temps la tête pour lui montrer que vous l’écoutez sans toutefois l’interrompre en parlant  [16] .
    • Pour montrer que vous comprenez ce qu’il dit et que vous êtes attentif, résumez de temps en temps ce qu’il vous dit. Vous pouvez aussi paraphraser ce qu’il vous dit si vous le souhaitez  [17] .
  2. Faites toujours l’effort de réfléchir à deux fois avant de parler. Écoutez attentivement votre interlocuteur, comprenez bien ce dont il parle et soyez sûr de ce que vous voulez dire avant d’ouvrir la bouche  [18] .
    • Évitez de dire plus que nécessaire, et prenez un moment pour réfléchir lorsque la personne vous demande votre avis.
    • Faites une pause d’abord, vous pouvez même dire : « Laissez-moi réfléchir un instant. » Réfléchissez, faites preuve de retenue, puis ajoutez votre grain de sel à la conversation  [19] .
  3. Interrompre c’est un peu comme disputer la parole à une personne alors qu’elle parle ou lui arracher la parole et commencer par parler sans attendre votre tour. Laissez la personne parler, attendez votre tour pour participer à la conversation. Vous éviterez ainsi de donner aux gens le sentiment d’être exclus  [20] .
    • Si vous êtes tenté(e) d’interrompre une personne pendant qu’elle parle, gardez une note mentale de ce que vous voulez dire et patientez jusqu’à ce qu’elle termine. Ne cédez pas à la tentation. Si vous souhaitez recourir à quelque chose de plus tangible, notez votre pensée dans votre téléphone ou un bloc note. Cela vous permettra d’éviter de l’oublier et de l’exprimer plus aisément lorsque votre tour de parler arrivera  [21] .
    • Si par maladresse ou inadvertance il vous arrive d’interrompre quelqu’un, ressaisissez-vous rapidement. Observez-le. Voyez s’il a le visage renfrogné, les yeux plissés ou s’il jette un regard furtif sur le côté. Cela vous permettra de rester vigilant par rapport à vos actions. Après que vous vous soyez ressaisie, dites rapidement : « Oh, je suis désolé, continuez. » Vous pouvez aussi dire simplement : « Désolé, continuez  [22] . »
  4. Efforcez-vous de rester dans le sujet. Dites des choses sensées et évitez de donner des exemples qui semblent non pertinents, déraisonnables et ambigus. Mentionnez des faits simples et donnez des arguments logiques et clairs qui aideront la personne qui vous écoute à mieux cerner votre point de vue.
    • Servez-vous des périodes de pause naturelle et du contexte de la conversation pour savoir quand parler. Si vous discutez avec une personne qui se confie à vous, ce n’est certainement pas le bon moment pour parler d’une fête à laquelle vous souhaitez assister depuis plusieurs semaines.
    • Si vous ne savez pas quoi dire, posez des questions plus approfondies, par exemple : « Que faut-il comprendre par-là ? » « Qui peut-on tenir pour responsable, comment et pourquoi ? » Cela encouragera la personne à parler davantage  [23] .
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Conseils

  • Évitez de vous contredire.
  • Évitez de divaguer.
  • Découvrez ce qui vous pousse à tant parler et faites de votre mieux pour l’endiguer en profitant des moments de silence et en étant plus attentif à ce que vos amis, votre famille et vos collaborateurs vous disent.
  • Ne pensez pas que les conversations et sujets doivent toujours tourner autour de vous.
  • Parlez plus lentement et formulez bien vos phrases. Faites des phrases plus courtes et choisissez judicieusement vos mots. Si vous parlez et réfléchissez très vite, votre interlocuteur se sentira offensé et pensera que vous le rabaissez.
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