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En voulant devenir dermatologue, vous vous spécialiserez dans les maladies qui touchent la peau, le cuir chevelu et les ongles (ces deux derniers formant les phanères). Le dermatologue peut travailler à son compte (spécialiste libéral), dans un hôpital, ou pour le compte d'une clinique. La dermatologie est un exercice complexe, qui demande au moins dix années d'études. Aussi, vous devez être motivé pour ne pas dire passionné par cette branche de la médecine.

Partie 1
Partie 1 sur 4:

Être dermatologue en France

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  1. Si vous avez déjà eu des problèmes de peau, sans doute avez-vous pris rendez-vous chez un dermatologue. Cependant, avez-vous réussi à décrocher cette visite médicale rapidement ou avez-vous eu à patienter quelques jours, voire quelques semaines ? Dans ces deux derniers cas, cela s'explique facilement : comme pour de nombreuses spécialités, en France, nous manquons cruellement de bras dans la dermatologie également, secteur qui recrute volontiers.
  2. Persévérez  ! Si la dermatologie est une branche médicale très sollicitée, les prétendants sont de moins en moins nombreux. En effet, à la simple idée de devoir rester près d'une décennie sur les bancs de l'université, de devoir coupler études et formation sur le terrain, sans oublier les difficultés de la vie d'étudiant, les candidats prennent le temps de la réflexion et une grande majorité finit par se tourner vers une autre spécialité médicale ou vers un autre métier  [1] , tout simplement.
  3. Soyez motivé(e)  ! Vous l'aurez sans doute deviné, de nos jours, pour embrasser une carrière de dermatologue, il faut être motivé et transformer ses études en sacerdoce, pour ne pas décrocher. Être résistant psychologiquement et physiquement : voici les deux premières qualités à posséder pour faire le premier pas dans cet univers où l'on soigne l'aspect des patients, en traitant leur peau, leur cuir chevelu et leurs ongles.
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Partie 2
Partie 2 sur 4:

Comprendre le métier de dermatologue

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  1. Jusqu'ici, vous avez retenu que le dermatologue se concentrait sur la peau, les ongles et le cuir chevelu. Au quotidien, ce spécialiste voit défiler un très large éventail de pathologies. D'ailleurs, c'est en travaillant dans le milieu hospitalier qu'il traitera les cas les plus complexes, tandis qu'en cabinet, il s'occupera des pathologies les plus courantes. Voici quelques faits pour vous donner une idée assez précise.
    • À l'hôpital, le dermatologue s'occupe par exemple de patients sujets à des cancers de la peau, de grands brulés, des interventions chirurgicales correctrices (sur les personnes accidentées), etc. En clair, on ne va pas voir ce spécialiste lorsqu'il exerce dans un établissement pour de l'acné ou de l'urticaire.
    • S'il exerce dans un cabinet (en tant que spécialiste libéral), le dermatologue accueille des patients qui présentent de l'acné, des verrues, de l'urticaire, de l'exéma, du psoriasis, de l'herpès (IST), des grains de beauté évolutifs ou encore certaines allergies. S'ajoutent à cette liste les personnes qui souhaitent rajeunir leur peau grâce à des techniques chimiques ou au laser, l'ablation chirurgicale de grains de beauté ou de lipomes, mais cette liste n'est pas exhaustive.
    • Dans un cas comme dans l'autre, le dermatologue est apte à établir un diagnostic, à faire passer des examens complémentaires à ses patients, à prescrire des médicaments sur ordonnance, à faire de la prévention, à pointer l'origine d'une maladie et mettre en œuvre les solutions dont il dispose pour la soigner ou la contenir. Enfin, notre société étant en proie à un stress généralisé, ce spécialiste doit écouter attentivement ses patients, certaines pathologies dermatologiques étant le résultat d'une trop grande pression psychologique.
    • Le dermatologue est loin d'être un loup solitaire du fait des très diverses pathologies qu'il voit passer au quotidien. Aussi, il travaille en étroite collaboration avec ses confrères allergologues, chirurgiens et cosmétologues.
Partie 3
Partie 3 sur 4:

Étudier et suivre une formation

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  1. Il faut évidemment posséder la fibre scientifique pour faire des études qui mènent vers une carrière de dermatologue. À moins d'être particulièrement doué, si vous êtes plutôt littéraire ou que vous avez suivi une scolarité axée sur l'économie et le social au lycée, il y a peu de chances pour que vous votre candidature soit acceptée au sein des écoles de médecine.
  2. Pour devenir dermatologue, il faut dans un premier temps obtenir un bac scientifique. Cela fait, vous devrez suivre une formation de médecin de six ans, avec un concours en fin de première année, le fameux PACES (Première année commune des études de Santé). Une fois cette première partie terminée avec succès et un premier diplôme de médecine en poche, il faut passer les épreuves classantes nationales (E.C.N.). Ces épreuves sont déterminantes, puisque les notes obtenues vous permettront de suivre la formation en dermatologie… ou pas !
  3. Si vous avez passé les E.C.N avec succès, vous voilà parti décrocher votre DES  [2] (diplôme d'études spécialisées) dermatologie-vénérologie ainsi que le diplôme d'État de docteur en médecine. Cette période, qui se déroule sur quatre à cinq ans, est divisée en heures d'études, de gardes et de stages en hôpitaux. Pour parfaire le tableau et prouver une bonne fois pour toutes que vous êtes désormais digne d'exercer ce métier, vous devrez soutenir votre thèse en dermatologie devant un jury composé de médecins et de professeurs : bonne chance !
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Partie 4
Partie 4 sur 4:

Choisir une faculté de médecine

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  1. La France n'a pas à rougir de ses facultés de médecine  [3] aussi courues que célèbres à travers l'Europe. Nombreux sont les prétendants médecins étrangers qui jouent des coudes pour décrocher une place dans l'un de ces établissements réputés, tout comme la médecine française d'ailleurs.
    • Pour vous aider dans vos recherches et peut-être dans vos choix, voici la liste des facultés françaises qui ont classé plus de 20 étudiants parmi les 500 premiers de l'E.C.N en 2013. Ces données proviennent du Centre national de gestion (CNG), organisme rattaché au ministère des Affaires sociales et de la Santé qui organise justement les épreuves classantes nationales.
      • Paris 5 - Faculté de Médecine - Université Paris Descartes Paris – 57 étudiants classés
      • Paris 6 – Pierre et Marie Curie – 51 étudiants classés
      • Paris 6 – Pierre et Marie Curie – 51 étudiants classés
      • Paris 7 – Diderot – 22 étudiants classés
      • Lille 2 – 29 étudiants classés
      • Lyon-Est – 20 étudiants classés
      • Aix-Marseille – 21 étudiants classés

Conseils

  • Pour mettre toutes les chances de votre côté, entamez des études de médecine avec un baccalauréat scientifique en poche.
  • La mention au baccalauréat n'est en rien un indicateur de succès dans vos futures études de médecine. Le travail, la rigueur et la détermination doivent être vos moteurs pas seulement au quotidien, mais à chaque minute qui compose ce quotidien.
  • Les étudiants qui ont vécu la première année vous le diront, celle-ci est déterminante et demande sans doute à chaque candidat une énergie et une concentration exceptionnelle.
  • On n'entame pas des études de médecine pour le plaisir, mais par vocation. Si vous choisissez cette filière pour perpétuer une tradition familiale, sans trop de conviction, faites le point avant de vous lancer réellement, au risque de rater ne serait-ce que l'E.C.N !
  • De nombreux étudiants voient leur future carrière de médecin stoppée dès la première année, par manque de travail au moment de l'E.C.N. Transformez « rigueur, la précision et la concision » en leitmotiv et respectez-le.
  • Ne devient pas dermatologue qui veut. Ce spécialiste affiche un Bac + 10/11 à son cursus, puisqu'il faut d'abord être reconnu médecin, pour ensuite se spécialiser dans un domaine en particulier.
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