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Identifier un policier sous couverture n’est pas aussi complexe que cela peut paraitre si vous savez quoi observer. Les véhicules de police banalisés ne présentent généralement pas de signes évidents, mais des indices tels que des plaques d'immatriculation standards, la présence d'antennes multiples ou de vitres teintées peuvent parfois aider à les repérer. Si vous êtes face à une personne que vous suspectez d’être policier, voyez si elle a des cheveux courts et soignés de type militaire, des bottes solides ou des vêtements amples avec de nombreuses poches. Un policier sous couverture pourrait aussi chercher à établir une relation de confiance avec vous ou essayer d'obtenir des informations pour faire avancer ses enquêtes.

Comment reconnaitre un policier infiltré

Les policiers sous couverture arborent souvent des cheveux courts et soignés ainsi que des vêtements larges et pratiques avec beaucoup de poches. Ils pourraient poser de nombreuses questions personnelles pour gagner votre confiance ou se donner l’air étrange. Quant aux véhicules de police banalisés, ils sont généralement équipés de plaques d'immatriculation standards, de plusieurs antennes et de vitres teintées, bien que ces éléments ne soient pas toujours suffisants pour les identifier à coup sûr.

Méthode 1
Méthode 1 sur 3:

Comment reconnaitre un agent de police sous couverture

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  1. Un simple coup d'œil peut vous donner une première idée pour savoir si la personne en face est un policier sous couverture. Généralement, les policiers hommes ont souvent la tête rasée, une raie nette sur le côté, ou des coupes militaires très courtes. Les femmes, quant à elles, optent généralement pour des coiffures pratiques comme des chignons bas ou des carrés coupés courts pour garder leurs cheveux dégagés de leur visage [1] .
    • La majorité des départements de police impose des règles strictes concernant les coiffures des agents, qui sont souvent plus sévères que celles du citoyen lambda.
    • Toutefois, la coupe de cheveux seule ne permet pas de tirer des conclusions. En effet, il n’est pas rare que les policiers sous couverture laissent pousser leurs cheveux ou leur barbe afin de se fondre dans la masse [2] .
  2. Les policiers en civil privilégient souvent des manteaux volumineux ou longs afin de dissimuler leurs équipements. Si la personne porte un manteau ¾, une veste de travail ou une veste coupe-vent, il est possible qu'une paire de menottes soit rangée dans l'une de ses poches.
    • Le fait de garder une ou les deux mains dans les poches de sa veste peut être un signe qu’elle veut avoir accès rapidement à quelque chose.
  3. Cela vaut également pour les personnes portant des vêtements de sport décontractés. Ces habits sont populaires chez les policiers sous couverture, car ils leur permettent de se mêler discrètement à la foule. Bien qu'aucun de ces vêtements ne soit suspect en soi, ils peuvent se démarquer lorsqu’ils sont associés à des accessoires moins décontractés.
    • Les policiers en civil privilégient souvent les sweats à capuche, car ils leur offrent un moyen discret de masquer leur tête et de se fondre dans la foule.
    • Soyez attentif aux vêtements arborant des logos de marques génériques comme Mossimo, Merona ou And1, soyez plus vigilant.

    Conseil : les policiers sous couverture achètent parfois des vêtements bon marché pour ne pas être identifiés. En conséquence, leur tenue « quotidienne » peut sembler inhabituellement neuve et peu portée.

  4. Grâce à leurs nombreuses poches spacieuses, ces vêtements sont souvent utilisés par les policiers pour transporter discrètement du matériel comme un badge, une lampe, un taser, du gaz poivré, des menottes supplémentaires ou des attaches en plastique.
    • Les poches cargo d’un policier sous couverture ne sont pas qu’un simple accessoire. En effet, elles sont souvent pleines de matériel.
    • Un policier négligent pourrait se trahir en associant un jean haut de gamme à des vêtements plus modestes.
  5. Si vous avez examiné la tenue de la personne que vous suspectez d’être un policier sans parvenir à tirer de conclusion, voyez si elle porte des bottes militaires ou de style randonnée. En effet, les agents infiltrés ont tendance à porter des chaussures solides et robustes, adaptées à leurs longues heures passées debout ou à se déplacer à pied. Toutefois, il n’est pas rare non plus qu’ils optent pour des baskets de randonnée épaisses, alliant discrétion et robustesse.
    • Les agents de police privilégient des teintes sobres telles que le noir, le marron ou le gris, car elles attirent moins l'attention que les couleurs vives ou les motifs voyants.
    • Un autre signe révélateur est de voir que les chaussures de la personne ne correspondent pas à ses autres vêtements et accessoires. Combien de gens connaissez-vous qui associent des bottes tactiques avec un sweat à capuche et des pantalons cargo beiges ?
  6. Un indice décisif pour savoir si quelqu'un travaille sous couverture est de voir un aperçu de son arme cachée sous ses habits. Vous pourrez plus facilement distinguer la forme d'une arme lorsque la personne se penche, se tourne ou lève les bras.
    • Si vous découvrez que la personne à qui vous parlez dissimule une arme, il vaut mieux ne pas en parler, que la personne soit un policier ou non.
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Méthode 2
Méthode 2 sur 3:

Comportements typiques des policiers sous couverture

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  1. Si un inconnu semble trop amical ou curieux et que votre instinct vous dit qu'il y a quelque chose de suspect, faites-lui confiance. Le rôle d'un policier infiltré est de recueillir des informations discrètement en se faisant passer pour un civil pour se fondre dans la masse [3] .
    • Il y a une nette différence entre quelqu'un qui veut simplement discuter et quelqu'un qui semble vouloir obtenir des informations.
    • Si vous commencez à entendre des questions précises, telles que « Quel âge avez-vous ? » ou « Que savez-vous de celui qui organise cette fête ? », prenez cela comme un avertissement.
  2. Si c'est le cas, vous devez faire attention. Jetez un coup d'œil autour de vous et repérez toute personne qui attire l'attention, puis essayez de déterminer ce qui la rend différente. Demandez-vous ce qui pourrait la distinguer des autres. Est-ce son apparence, son style vestimentaire, ou son comportement ?
    • Imaginez une personne d'âge moyen, sans tatouages, avec une coupe de cheveux impeccable dans un concert de punk rock. Il se pourrait qu’elle aime simplement la musique forte, mais il est aussi possible qu'elle soit là pour effectuer une arrestation, surtout si elle ne secoue pas la tête au rythme de la musique.

    Avertissement : chacun est libre de porter les vêtements qu'il veut, de participer aux activités de son choix et d'assister aux évènements qui l'intéressent. Veillez à avoir une raison justifiée pour suspecter quelqu'un, sans quoi vous risquez de tomber dans le stéréotype.

  3. Parfois, un policier infiltré peut être accompagné d'un partenaire pour des missions risquées ou sensibles. Comme ces duos sont souvent imposés, ils peuvent sembler mal assortis. Bien qu’ils restent à proximité l’un de l’autre, ils interagissent peu et peuvent même feindre de ne pas se connaitre.
  4. Lorsque vous interagissez avec la personne que vous suspectez d’être un policier, soyez attentif(ve) aux détails qui ne concordent pas avec son apparence ou son discours. Par exemple, si vous entendez un jeune étudiant commander un spiritueux cher ou si un écologiste réputé conduit un véhicule très polluant, cela peut indiquer qu’il y a anguille sous roche.
    • Les policiers infiltrés qui tentent d’acheter des substances interdites évitent en général d’en consommer devant des témoins, sauf dans le cadre d’une mission d’infiltration poussée.
  5. Si vous pensez avoir identifié un policier sous couverture, il est primordial de ne rien dire ni faire quoi que ce soit qui puisse gêner son travail. Si vous faites une scène, vous pouvez mettre sa sécurité en péril et vous exposer à une accusation d'obstruction à la justice. N'oubliez pas qu'il est là pour faire respecter la loi et assurer votre sécurité ainsi que celle des autres citoyens présents.
    • Beaucoup croient qu’un agent sous couverture doit impérativement révéler qu’il est policier si on le lui demande. En réalité, ce n’est pas le cas, et faire cette demande au mauvais moment ou au mauvais endroit pourrait vous attirer des ennuis.
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Méthode 3
Méthode 3 sur 3:

Comment reconnaitre les voitures de police banalisées

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  1. En France, les véhicules banalisés de la police ne présentent pas de signes évidents permettant de les identifier facilement, contrairement à certains pays comme les États-Unis. Les plaques d'immatriculation sont civiles et classiques, sans aucune particularité qui les distingue des véhicules ordinaires [4] .
    • Certains véhicules de police peuvent arborer des plaques temporaires lors d'opérations spéciales, mais cela reste rare et spécifique à certaines missions.
    • Dans des cas particuliers, vous pourrez également observer des plaques diplomatiques utilisées pour des missions de sécurité ou pour la protection de personnalités.

    À noter : les modèles les plus fréquents en France sont les le Peugeot 508, la Renault Mégane, le Citroën Berlingo, le Renault Kangoo, ou encore des véhicules utilitaires comme le Volkswagen Transporter.

  2. Les forces de l'ordre doivent rester en communication constante avec leur centre de commandement et leurs collègues. Malheureusement pour eux, il est difficile de dissimuler les nombreuses antennes nécessaires à cette communication. Un véhicule banalisé peut être équipé de 3 à 4 antennes distinctes, tandis que la plupart des véhicules civils n’en ont généralement qu’une ou deux [5] .
    • Gardez en tête que certaines antennes, comme celles rétractables, peuvent ne pas être visibles en permanence.
    • De nos jours, les véhicules de police sont de plus en plus équipés d'antennes discrètes, souvent rondes et de petite taille, appelées « antennes en palet », qui se fondent parfaitement avec la carrosserie. Ces antennes sont plus difficiles à repérer, mais si vous y prêtez attention, vous pourrez les reconnaitre par leur design assez distinctif.
  3. Certains véhicules de police banalisés peuvent être équipés de feux d'urgence dissimulés, souvent intégrés de manière discrète dans la carrosserie. Ces systèmes d'éclairage ne sont pas visibles en permanence, mais peuvent être activés lorsque nécessaire. Cependant, ces caractéristiques restent généralement bien cachées pour éviter d'attirer l'attention [6] .
    • Si vous ne repérez pas de barres lumineuses sur la calandre, jetez un coup d'œil sous la lunette arrière, juste au-dessus de la banquette arrière.
    • Il n'est pas légal pour les civils de conduire des véhicules équipés de feux d'urgence. Si vous en voyez, vous pouvez être certain qu'un agent de la force publique est au volant.
  4. Bien que ce type de dispositif de protection soit parfois monté sur des véhicules de police pour des raisons de sécurité, il n'est pas systématiquement présent. Il peut être utilisé dans des situations spécifiques ou pour certaines missions, mais ce n'est pas une caractéristique visible sur tous les véhicules de police en France [7] .
    • La majorité des véhicules civils équipés de parechocs renforcés sont des modèles plus grands, comme les 4x4, SUV ou utilitaires. En revanche, les forces de l'ordre en France privilégient généralement des véhicules plus compacts et maniables, comme des berlines, pour les équiper de dispositifs de protection lorsque cela est nécessaire, en raison de leur meilleure vitesse et agilité dans les interventions.
  5. Bien que les vitres teintées soient courantes sur certains véhicules de luxe, elles sont en revanche rarement autorisées sur les véhicules de police, particulièrement à l'avant, pour des raisons de sécurité et de visibilité. Cependant, certaines vitres arrière peuvent être teintées sur les véhicules banalisés pour des raisons de discrétion. Cela peut rendre le véhicule un peu plus difficile à repérer, mais cet effet est limité [8] .
    • La simple présence de vitres teintées ne permet pas d'affirmer qu'un véhicule est conduit par un agent de la police, mais cela peut constituer un indice important lorsqu'il est combiné avec d'autres éléments distinctifs.
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Conseils

  • Gardez à l'esprit qu'il n'est pas possible de savoir avec certitude si la personne avec qui vous interagissez est un agent de la police sous couverture, même si elle semble correspondre à tous les critères classiques en termes de vêtements et de comportement. Si vous avez un doute, il vaut mieux l'ignorer plutôt que de lui poser des questions.
  • Les tatouages en lien avec la police ou l'armée peuvent être un indice, bien que les agents fassent généralement tout leur possible pour les garder couverts.
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