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Vous ne connaissez pas le terme « chien décisionnaire » ? Le chien décisionnaire est un terme qui a été popularisé par l'un des fondateurs d’Esprit Dog  [1] , Tony Sylvestre. Les chiens qui savent prendre des décisions sont nombreux, mais ceux qui ne savent pas en prendre également. Savoir faire la différence entre les deux est assez intéressant, car cela permet de mieux connaitre son chien et de mieux réagir face à lui. Il existe plusieurs façons de reconnaitre et d’identifier un décisionnaire et un non-décisionnaire.

Partie 1
Partie 1 sur 5:

Reconnaitre un chien décisionnaire

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  1. Le chien décisionnaire sait prendre des décisions sans l’humain et sait par exemple protéger un troupeau, sans l’aide de l’humain. On parle d’un chien comme le patou (le chien de montagne des Pyrénées). C’est un chien que l’on pourrait qualifier d’autonome dans ses actes. Il est aussi plus lent dans sa façon d’agir, a souvent un pas plus lourd et est globalement plus calme que d’autres races. Attention, ce n’est pas parce qu’un chien est décisionnaire qu’il n’a pas besoin de l’humain ou qu’il ne peut pas vivre au contact de l’humain et surtout qu’il n’a pas besoin d'avoir cette relation avec l’humain. C’est très important de ne pas penser ça à son sujet.
  2. Le chien décisionnaire a l’habitude de prendre des décisions seul et a la capacité de prendre du recul avant de prendre des décisions. Il faut donc le laisser en prendre seul, car il en a le pouvoir. La façon de s’occuper d’un chien décisionnaire est un peu différente : il a bien besoin que son humain soit là, il a aussi besoin de mouvements d’intention, mais on est bien moins dans l’obligation de parler, de lui indiquer précisément ce qu’on attend de lui parce que, lui, va prendre des décisions et observer son humain et savoir comment agir en fonction des attitudes, des mouvements et de la façon d’être de son humain.
    • Généralement, le chien décisionnaire est un chien entouré, qui voit beaucoup d'humains (sans pour autant leur demander de l’aide). De ce fait, il est plus habitué à prendre des décisions et à décider naturellement, car il prend le temps de l’observation et d'analyser une situation avant d’agir et de se décider. Il veut avancer et agir à son rythme.
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Partie 2
Partie 2 sur 5:

Reconnaitre un chien non décisionnaire

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  1. Le chien non décisionnaire est un animal qui a besoin de son maitre pour savoir quoi faire. C’est un chien qui a été beaucoup plus en contact et en attente de décision de la part de l’humain pour agir. C’est un chien qui n’est pas censé intervenir ou agir de lui-même, mais qui est dans l’attente d’une information.
    • On parle ici d'un chien comme le malinois. Il est un non-décisionnaire, car il a un besoin énorme qu’on lui dise quoi faire, où aller, comment faire les choses. Il n’a pas besoin de son maitre chaque seconde, mais il a toujours ce besoin d'explication, d’ordres, et qu’on lui dise quoi faire pour avancer. De plus, un chien non décisionnaire est plus vif et dynamique sur l’obéissance humaine, à savoir les ordres de base (assis, couché…), qu’un chien décisionnaire.
  2. Un chien non décisionnaire prendra des décisions, mais ce chien n’est pas fait pour en prendre sans son maitre. Ce dernier doit lui montrer comment fonctionne la vie, lui montrer que les chiens et les humains sont gentils, lui expliquer les choses avant qu’il prenne, par lui-même, des initiatives.
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Partie 3
Partie 3 sur 5:

Reconnaitre un chien hybride

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  1. Le chien hybride est un chien qui est à la fois décisionnaire et non décisionnaire. Il peut s’agir d’un chien qui prend facilement des décisions comme un chien qui a du mal à en prendre naturellement.
    • Que le chien soit décisionnaire ou non, il faut garder en tête qu’il a besoin d’un maitre. Dans son attitude, dans sa façon de se déplacer et d’avancer, on peut voir qu’un chien a un vrai besoin de la part de son maitre et donc savoir qu’il est non décisionnaire. Un chien hybride ressent ce besoin, mais il a besoin que ce dernier ne soit pas excessif, pour ne justement pas le saturer afin qu’il ne développe pas de trouble du comportement et qu’il finisse par ne plus rien apprendre.
  2. On parle d’un chien bouvier par exemple parce qu’il a un passé de protecteur de troupeau ou un passé de chien d’utilité au contact de l’humain. On parle également du chien de berger qui est guide et protecteur de troupeau, ou encore du rottweiler qui protège les personnes et qui, auparavant, était plus dans la détection (non décisionnaire).
    • Cela dit, il faut faire attention à la domestication, aux différentes lignées qu’il y a pu avoir. Ainsi, sur une même portée de chiens dits décisionnaires, il est possible d’avoir un ou deux chiots qui ne sont plus tellement décisionnaires.
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Partie 4
Partie 4 sur 5:

Éduquer un chien décisionnaire ou un chien non décisionnaire

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  1. Le chien décisionnaire va vite se lasser des ordres “assis”, “couché”, “pas bouger”. Courir derrière une balle et faire de l’agilité ne vont pas longuement l’intéresser.
    • Privilégiez le suivi naturel, le rappel dans des situations simples, la socialisation, les balades en forêts et dans des lieux naturels. Et laissez-le plutôt tranquille. Si vous voulez à tout prix apprendre des choses à un décisionnaire, vous risquez d’aller contre nature. Forcer un chien à faire quelque chose n’apporte aucun plaisir à l’animal et entretient seulement une mauvaise relation maitre - chien.
  2. Le chien non décisionnaire a besoin des ordres et a besoin d'être davantage stimulé. Vous devez lui donner du plaisir à travers ce que vous lui demandez. La notion de plaisir reste très importante pour ce type de chien. Un chien non décisionnaire ne veut uniquement que ce qu’il est dans la capacité d’assumer, sans trop avoir de responsabilité.
    • Si les choses sont bien effectuées avec le chien, alors il prendra du plaisir et la relation maitre - chien n’en pâtira pas. Surtout, l’essentiel est de respecter son chien et sa façon d’être. S’il veut être stimulé, stimulez-le, ou alors il vous le fera comprendre en venant vous chercher, en trainant dans vos jambes.
    • Retenez bien que les deux chiens travaillent et collaborent avec les humains et qu’ils sont tous les deux des chiens de famille. Ils ont tous les deux besoin d’un maitre, mais simplement, il n’y aura pas les mêmes attentes, caractéristiques et façons de se comporter avec eux.
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Partie 5
Partie 5 sur 5:

Savoir si son chien est décisionnaire ou non décisionnaire

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  1. Cela reste l’une des priorités quand vous prenez un chien dans votre foyer. Il est essentiel de l’observer afin de mieux le connaitre, de savoir comment il agit, de savoir s’il attend de vous des ordres, des jeux, des mises en situation… Observez votre chien et son comportement et vous arriverez à déterminer à quelle catégorie il appartient.
  2. Le chien que vous prendrez sera le bon. Il ne faut pas prendre un chien en ayant des aprioris sur lui. Appréciez le chien que vous choisissez, renseignez-vous sur la race et ne le prenez pas pour de mauvaises raisons (garder votre maison en votre absence est une mauvaise raison, et pourtant la première en France).
    • Si le chien provient d’une lignée de travail, comme le malinois, il sera certainement plus demandeur. Si vous connaissez bien en amont la race de chien que vous choisissez, vous ferez les choses bien et vous saurez déterminer s’il est décisionnaire, ou non.
  3. 3
    Exemple de chien décisionnaire et de chien non décisionnaire.
    • Chien décisionnaire : Kangal  [2] , Montagne des Pyrénées [3] , Saint-Bernard [4] , Leonberg, Dogue du Tibet
    • Chien non décisionnaire : Beauceron [5] , Border collie [6] , Berger blanc Suisse [7] , Berger australien, Berger allemand, Berger hollandais, Malinois  [8] , Berger belge Tervueren [9]
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