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Un trouble bipolaire, nommé aussi maniacodépressif est un problème du cerveau qui conduit à des sautes d'humeur, une hyperactivité suivie d'abattement dans la vie de tous les jours. Bien qu'aux États-Unis près de 6 millions de personnes souffrent de bipolarité (1 million en France), cette maladie est souvent mal comprise, comme c'est le cas pour la plupart des maladies mentales. On peut souvent confondre les personnes qui ont des sautes d'humeur occasionnelles avec une bipolarité, mais les critères pour diagnostiquer une bipolarité sont bien plus rigoureux. Il existe en réalité plusieurs sortes de troubles bipolaires  [1] . Chaque type de bipolarité est grave en soi, mais ils se traitent tous très bien, généralement avec une combinaison de médicaments et une psychothérapie  [2] .

Méthode 1
Méthode 1 sur 3:

Savoir ce qu'est un trouble bipolaire

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  1. Ces sautes d'humeur diffèrent radicalement du comportement habituel de la personne. Ces personnes peuvent changer d'humeur plus ou moins vite  [3] .
    • Il existe deux sortes de sautes d'humeur : des épisodes très intenses, nommés maniaques ou des périodes plus dépressives. La personne peut aussi vivre un mélange des deux, où les périodes maniaques et dépressives se produisent au même moment  [4] .
    • Une personne atteinte de trouble bipolaire peut vivre des épisodes d'humeur tout à fait normaux entre deux épisodes maniacodépressifs  [5] .
  2. Il existe quatre sortes de troubles bipolaires de base, lesquels sont les plus fréquemment diagnostiqués : bipolaire I, bipolaire II, un trouble indéterminé ainsi que la cyclothymie. Le genre de bipolarité diagnostiqué dépend de sa gravité et de sa durée, ainsi que de la rapidité des cycles de l'humeur  [6] . Un psychiatre doit être en mesure de diagnostiquer une bipolarité. Vous ne devez pas le tenter par vous-même.
    • Le trouble bipolaire I implique des épisodes maniaques ou alternés avec une dépression pendant au moins une semaine. La personne peut aussi souffrir d'épisodes maniaques suffisamment dangereux pour exiger une attention médicale immédiate. Les épisodes de dépression se produisent aussi et ils durent généralement au moins deux semaines  [7] .
    • Le trouble bipolaire II implique des sautes d'humeur moins brutales. L'hypomanie est un état pendant lequel la personne se sent très remontée, est très productive et semble fonctionner tout à fait normalement. Ce type de bipolarité peut déboucher sur un trouble maniacodépressif sévère s'il n'est pas traité  [8] . Les crises de trouble bipolaire II sont généralement plus douces que celles du trouble bipolaire I.
    • On diagnostique un trouble bipolaire indéterminé quand les symptômes de bipolarité sont présents, mais ne correspondent pas tout à fait aux critères spécifiques de ce type de problème mental. Ces symptômes ne font toutefois pas partie du comportement habituel de la personne.
    • Un trouble cyclothymique ou cyclothymie est une forme de bipolarité modérée. Les périodes d'hypomanie alternent avec des épisodes dépressifs plus courts et moins violents. Ces troubles doivent persister pendant au moins deux ans pour correspondre aux critères d'un diagnostic de cyclothymie  [9] [10] .
    • Une personne souffrant de trouble bipolaire peut aussi vivre une alternance de cycles rapide, où elle peut expérimenter quatre épisodes de sautes d'humeur voire plus en l'espace d'un an. Ces cycles rapides semblent toucher plus de femmes que d'hommes et ils vont et viennent  [11] [12] .
  3. Cela peut varier d'une personne à l'autre, mais cela va néanmoins paraitre plus spectaculaire que l'état normal de la personne. Ces épisodes maniaques peuvent comprendre les symptômes suivants  [13] [14] [15] .
    • Une joie, un enthousiasme ou un bonheur intense. La personne atteinte d'une phase maniaque peut être tellement remontée qu'aucune mauvaise nouvelle ne peut gâcher sa bonne humeur. Ce sentiment de joie intense persiste même sans raison précise.
    • Une trop grande assurance, un sentiment d'invulnérabilité, une illusion de grandeur. Une personne atteinte d'un épisode maniaque peut avoir un égo démesuré ou une assurance qui ne correspond pas à celle vécue dans son état normal. Elle peut être persuadée de pouvoir réaliser des choses au-delà de ce qui est faisable, comme si rien ne pouvait l'en empêcher. Elle peut imaginer un lien avec des personnalités importantes ou croire qu'elle possède des capacités surnaturelles.
    • Une irritabilité croissante ainsi que de la colère. La personne souffrant d'un épisode maniaque peut s'en prendre aux autres, même sans avoir été provoquée. Elle a tendance à être plus susceptible et plus facile à mettre en colère que d'habitude.
    • L'hyperactivité. La personne peut vouloir réaliser plusieurs choses à la fois ou prévoir plus de choses à faire dans la journée qu'il est humainement possible de faire. Elle peut choisir de s'adonner à des activités diverses, même celles qui n'ont aucun sens, au détriment de son alimentation et de son sommeil.
    • Une plus grande loquacité, un discours haché et des pensées confuses. La personne qui vit un épisode maniaque aura souvent du mal à rassembler ses esprits, même si elle est très bavarde. Elle peut passer très vite d'une idée à l'autre ou d'une activité à l'autre.
    • Un état de fébrilité ou d'agitation. La personne peut se sentir agitée ou sans repos. Elle est facilement distraite.
    • Une augmentation soudaine de comportements à risques. La personne peut faire des choses qui sont inhabituelles dans son état normal et prendre des risques, comme d'avoir une relation sexuelle non protégée, de dépenser des sommes folles dans les magasins ou au casino. Elle peut aussi s'adonner à des activités risquées, comme de conduire trop vite ou de faire des sports extrêmes, surtout ceux auxquels la personne n'est pas préparée.
    • La personne dort moins. Elle peut dormir fort peu, mais ne ressent aucune fatigue. Elle peut vivre des insomnies, mais ne semble pas avoir besoin de dormir.
  4. Contrairement au précédent, cet épisode donnera à la personne l'impression d'entrer dans un trou. Les symptômes peuvent varier d'une personne à l'autre, mais il existe des points communs à observer  [16] [17] .
    • Un sentiment de désespoir intense. Ces sentiments peuvent n'avoir aucune cause précise, comme c'est le cas pour les épisodes maniaques. La personne peut se sentir inutile ou impuissante, même si vous essayez de lui remonter le moral.
    • De l'apathie. La personne ne s'intéresse plus à rien, pas même à une activité sexuelle.
    • De l'épuisement. Il est courant que les personnes souffrant d'une dépression grave soient constamment fatiguées. La personne peut aussi se plaindre de courbattures.
    • Un sommeil perturbé. Les habitudes de sommeil de la personne sont perturbées d'une façon ou d'une autre. Certaines personnes dorment de trop, tandis que d'autres pourraient ne pas dormir assez. Dans les deux cas, le sommeil sort de l'ordinaire de la personne.
    • Des modifications de l'appétit. Les personnes en phase dépressive peuvent perdre du poids ou en prendre. Elles peuvent soit manger trop ou pas assez. Cela dépend de la personne et constitue un changement par rapport à ses habitudes en temps normal.
    • Des problèmes de concentration. La dépression peut rendre difficile une prise de décision, même très simple. La personne peut se sentir paralysée pendant un épisode dépressif.
    • Des pensées suicidaires ou des tentatives de suicide. Ne croyez pas que chez ces personnes l'expression de pensées suicidaires soit simplement un besoin de se faire remarquer. Le suicide est un risque bien réel chez les personnes souffrant de troubles bipolaires. Appelez immédiatement le 15 ou les urgences si la personne chère exprime des pensées suicidaires ou compte se suicider.
  5. Vous avez déjà pris une première mesure excellente en lisant cet article. Plus vous en saurez sur la bipolarité et mieux vous serez armé pour soutenir la personne qui vous est chère. Vous pouvez trouver en ligne toute une série d'ouvrages à ce sujet  [18] [19] .
  6. On la traite souvent comme quelque chose qui va de travers chez la personne. On peut la voir comme quelque chose dont la personne pourrait se débarrasser si elle faisait un effort ou si elle la voyait d'une façon plus optimiste  [20] . En réalité, ce n'est pas vrai. Le trouble bipolaire est le résultat d'échanges complexes comprenant l'hérédité, la structure du cerveau, des déséquilibres chimiques dans le corps ainsi que des pressions socioculturelles  [21] . Une personne qui souffre d'un trouble bipolaire ne peut pas simplement cesser d'avoir cette maladie. Mais la bipolarité se traite aussi très bien  [22] .
    • Envisagez votre façon de parler à quelqu'un qui aurait une maladie tout à fait différente, comme un cancer, par exemple. Demanderiez-vous à cette personne de faire son possible pour ne pas avoir ce cancer ? Dire à une personne bipolaire de faire un effort est tout aussi inadapté.
    • On dit souvent, à tort, que la bipolarité est assez rare. En réalité, près de 6 millions d'Américains (un million en France) souffrent d'un problème de bipolarité  [23] . Cette maladie touche aussi des célébrités telles que Stephen Fry, Carrie Fisher et Jean-Claude Van Damme, qui se sont ouvertement confiées au sujet de leur trouble bipolaire  [24] [25] .
    • Une autre croyance très courante consiste à trouver les épisodes maniacodépressifs comme étant tout à fait normaux, voire très bons. Bien qu'il soit vrai que tout le monde peut avoir des bons et de mauvais jours, la bipolarité peut provoquer des changements d'humeur bien plus extrêmes et dangereux que les sautes d'humeur de la vie de tous les jours. Ces humeurs changeantes perturbent énormément la vie de tous les jours de ces personnes  [26] .
    • On commet couramment l'erreur de confondre la schizophrénie avec les troubles bipolaires. Il ne s'agit pas du tout de la même chose, même si ces deux maladies ont des symptômes en commun, comme la dépression. La bipolarité se caractérise d'abord par des humeurs qui changent de façon spectaculaire. La schizophrénie provoque plutôt des hallucinations, des idées fausses, un discours décousu, ce qui n'apparait que rarement dans le cas d'un trouble bipolaire.
    • On croit souvent que les personnes bipolaires peuvent être dangereuses pour les autres. Les médias sont surtout responsables de cette idée. En réalité, des recherches ont montré que les personnes souffrant de troubles bipolaires ne commettent pas plus d'actes de violence que les personnes qui n'ont pas cette maladie. En revanche, ces personnes sont plus susceptibles de se suicider  [27] .
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Méthode 2
Méthode 2 sur 3:

Communiquer avec l'être cher

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  1. Certaines personnes peuvent dire, sur le ton de la plaisanterie, qu'elles sont un peu bipolaires ou schizos quand elles se décrivent, même si elles ne souffrent d'aucune maladie mentale. Ce type de langage est non seulement faux, mais il stigmatise aussi les personnes qui souffrent réellement de bipolarité. Faites preuve de respect quand vous évoquez une maladie mentale  [28] .
    • N'oubliez pas qu'une personne est bien plus que la somme de ses problèmes de santé. Ne vous servez pas d'expressions trop radicales comme de dire à quelqu'un qu'il est sans doute bipolaire. Il est préférable de ne rien dire du tout  [29] .
    • Le fait de résumer quelqu'un à sa maladie diminue cette personne. Cela favorise la stigmatisation trop fréquente des maladies mentales, même si vous ne pensiez pas à mal.
    • Vous pouvez faire plus de mal que de bien à la personne bipolaire en lui disant que vous l'êtes aussi un peu ou en lui confiant que vous savez ce qu'elle éprouve. Cela peut donner à la personne l'impression que vous ne prenez pas sa maladie au sérieux.
  2. Vous pourriez avoir peur de lui parler pour ne pas la fâcher. Il est en réalité très utile que vous confiiez vos soucis à la personne chère. Le fait de ne pas parler d'une maladie mentale peut favoriser les préjugés injustes qui l'entourent et peut encourager la personne qui en souffre de croire à tort qu'elle est mauvaise ou inutile, à moins qu'elle ait honte de sa maladie. Soyez honnête et ouvert et faites preuve de compassion quand vous abordez la personne chère  [30] .
    • Rassurez la personne et dites-lui qu'elle n'est pas seule. Une personne bipolaire peut se sentir très isolée. Dites à la personne chère que vous êtes là pour elle et que vous voulez la soutenir du mieux que vous le pouvez.
    • Reconnaissez la réalité de la maladie dont la personne souffre. Vous n'allez pas aider cette personne en essayant de minimiser les symptômes de la maladie. Reconnaissez le sérieux de la maladie, mais aussi qu'elle se traite très bien. Dites à la personne que vous ferez votre possible pour lui venir en aide et lui trouver une solution de traitement.
    • Montrez à la personne que vous l'acceptez et que vous l'aimez. La personne peut se sentir démunie ou détruite pendant un épisode dépressif. Opposez à ces sentiments négatifs l'expression de votre affection et de votre tolérance.
  3. Il est essentiel de le faire pour ne pas donner l'impression d'attaquer ou de juger la personne. Les personnes atteintes d'une maladie mentale peuvent avoir l'impression que le monde entier s'est ligué contre elles. Il est important de lui montrer que vous êtes dans son camp.
    • Certaines affirmations peuvent être perçues comme étant agressives. Ne dites pas, par exemple, que vous cherchez à aider cette personne ou qu'elle doit simplement vous écouter.
  4. Vous pourriez vous faire du souci pour la santé de la personne aimée et vous sentir obligé de l'aider par tous les moyens. Vous ne devriez cependant pas exagérer, menacer, culpabiliser ou accuser la personne pour l'encourager à se faire traiter. Cela ne fera qu'encourager la personne à croire que vous la prenez pour une folle  [31] .
    • Ne dites pas que la personne vous crée des soucis ou que son comportement est bizarre. Cela ressemble à une accusation et peut réduire la personne au silence.
    • Les affirmations qui jouent sur le sentiment de culpabilité de la personne sont tout aussi inutiles. Ne cherchez pas, par exemple, à vous servir de votre statut par rapport à la personne pour l'obliger à se faire soigner, en faisant un chantage sur votre relation amoureuse ou familiale. Les personnes bipolaires ont souvent du mal à gérer des sentiments de honte et d'inutilité et des affirmations de ce genre ne feront que les enfoncer davantage.
    • Ne faites pas de menaces. Vous ne pouvez pas obliger cette personne à faire ce que vous avez décidé pour elle. Vous ne pouvez pas dire que vous allez la quitter si elle ne se fait pas soigner ou que vous ne la soutiendrez plus financièrement si elle refuse tout traitement. Cela provoquera encore plus de tensions et peut déclencher un épisode maniacodépressif sévère.
  5. Certaines personnes refusent d'admettre qu'elles ont un problème de santé. Quand une personne bipolaire vit un épisode maniaque, elle est tellement survoltée qu'elle peut difficilement admettre qu'elle a un problème. Quand une personne vit un épisode dépressif, elle peut avoir l'impression d'avoir un problème, mais est incapable de voir tout espoir dans un traitement  [32] . Essayez de présenter vos préoccupations comme des préoccupations médicales, cela aidera peut-être.
    • Vous ne pouvez pas, par exemple, voir la bipolarité comme un cas de diabète ou de cancer. Tout comme vous n'allez pas ordonner à une personne de se faire traiter pour un cancer, vous ne le ferez pas non plus pour une personne qui souffre de bipolarité.
    • Vous pouvez toujours proposer à la personne de voir un médecin pour se faire examiner pour son problème d'insomnie ou d'épuisement, si elle refuse d'admettre qu'elle est bipolaire.
  6. N'oubliez pas que cette maladie, bien que terrible aussi pour vous, concerne d'abord l'autre personne  [33] .
    • Ne croyez pas savoir ce que la personne peut ressentir. Il est facile de le croire, mais c'est assez condescendant. Dites plutôt à la personne que vous reconnaissez ce qu'elle ressent sans vous approprier ces impressions.
  7. Ces sentiments sont bien réels pour la personne qui en souffre et le fait de les ignorer peut l'encourager à ne plus vous en parler.
  8. Vous pouvez faire des tests en ligne et gratuits pour détecter une maladie bipolaire  [34] .
    • Le fait de faire ces tests à la maison peut être moins dur pour la personne et peut lui faire comprendre qu'elle a besoin d'un traitement.
  9. Le trouble bipolaire est une maladie grave. Une forme de bipolarité même légère qui est laissée sans soins peut s'aggraver. Encouragez la personne à se faire soigner immédiatement  [35] .
    • Une consultation chez un généraliste est souvent la première chose à faire  [36] . Un médecin peut savoir si la personne doit être envoyée chez un psychiatre ou un autre spécialiste de la santé mentale.
    • Un professionnel de la santé mentale va habituellement proposer une psychothérapie comme faisant partie d'un programme de traitement. Votre médecin traitant sera certainement capable de vous en recommander un  [37] .
    • Seul un psychiatre peut prescrire des médicaments dans le cas d'un trouble bipolaire  [38] .
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Méthode 3
Méthode 3 sur 3:

Soutenir la personne bipolaire

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  1. Des médicaments et une thérapie peuvent grandement améliorer le sort de la personne. Il n'existe cependant pas de traitement pour guérir cette maladie  [39] .
  2. Vous pouvez surtout la soutenir pendant les épisodes dépressifs  [40] .
    • Vous pouvez toujours changer les idées de la personne pendant un sérieux épisode de dépression.
  3. Cela peut aussi vous aider à savoir ce qui déclenche ces épisodes maniacodépressifs  [41] .
  4. Cela peut être utile pour les personnes en phase maniaque, quand elles oublient leur traitement ou deviennent agressives. La personne peut aussi croire qu'elle va mieux et cesser la prise de ses médicaments  [42] [43] .
    • Le traitement peut prendre plusieurs semaines avant d'agir, vous devriez donc faire preuve de patience si les symptômes de la personne ne semblent pas s'améliorer  [44] .
  5. Encouragez la personne à avoir un mode de vie sain, en plus du traitement qu'elle doit suivre  [45] . Les personnes bipolaires ont plus de risques de devenir obèses.
    • Les personnes bipolaires ont souvent de mauvaises habitudes alimentaires, en ne mangeant pas régulièrement et en consommant des aliments malsains. Encouragez la personne à avoir une alimentation équilibrée à base de produits frais  [46] .
      • Une consommation d'acides gras omégas 3 peut atténuer les symptômes de la bipolarité. On en trouve dans le poisson, dans les noix et dans les graines de lin  [47] .
      • Empêchez la personne de consommer trop de caféine, laquelle peut déclencher des épisodes de bipolarité  [48] .
    • La personne bipolaire devrait éviter l'alcool. Ces personnes consomment beaucoup plus d'alcool que la moyenne des gens. L'alcool est un dépresseur et peut déclencher un épisode maniacodépressif. Il peut aussi interférer avec la prise de certains médicaments  [49] .
    • Une activité physique d'endurance modérée peut améliorer l'humeur de la personne qui souffre de bipolarité  [50] [51] .
  6. Vous ne pouvez pas aider la personne si vous êtes exténué ou surmené.
    • Un groupe de soutien peut vous aider à faire face à la maladie d'une personne chère  [52] [53] .
    • Dormez suffisamment , mangez correctement et ayez une activité physique régulière. Cela peut aussi encourager la personne bipolaire à vous imiter  [54] .
    • Prenez des mesures pour réduire les tensions. Sachez quelles sont vos limites et demandez de l'aide si vous en avez besoin.
  7. C'est un danger réel chez les personnes bipolaires et ce phénomène est bien plus fréquent pour elles que chez les personnes qui sont simplement dépressives  [55] [56] .
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Conseils

  • La personne qui souffre de trouble bipolaire n'est pas responsable de la situation et vous ne l'êtes pas non plus. Faites preuve de compassion.
  • Ne faites pas tout un plat de cette maladie. Vous pourriez vouloir prendre des gants ou vouloir trop entourer la personne chère. Cette dernière a aussi des loisirs, des passions et des sentiments.
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Avertissements


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Si les symptômes persistent plus de quelques jours, allez voir un professionnel de la santé. Lui seul est apte à vous fournir un avis médical, quelle que soit votre condition. S'il s'agit d'un jeune enfant, consultez un pédiatre sans attendre.
Le numéro des urgences médicales européen est le : 112
Vous retrouverez les autres numéros des urgences médicales pour de nombreux pays en cliquant ici.
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  1. http://www.webmd.com/bipolar-disorder/guide/bipolar-disorder-forms
  2. http://www.webmd.com/bipolar-disorder/guide/bipolar-disorder-forms
  3. http://www.nimh.nih.gov/health/publications/bipolar-disorder-in-adults/index.shtml?rf#pub3
  4. http://www.psychiatry.org/bipolar-disorder
  5. http://www2.nami.org/factsheets/bipolardisorder_factsheet.pdf
  6. http://www.nimh.nih.gov/health/publications/bipolar-disorder-easy-to-read/index.shtml#pub5
  7. http://www.nimh.nih.gov/health/topics/bipolar-disorder/index.shtml#part_145404
  8. http://www.mayoclinic.org/diseases-conditions/bipolar-disorder/basics/symptoms/con-20027544
  9. http://www.helpguide.org/articles/bipolar-disorder/helping-a-loved-one-with-bipolar-disorder.htm
  10. http://psychcentral.com/lib/recommended-books-on-bipolar/0001374
  11. http://www.dbsalliance.org/pdfs/mythsfinal.pdf
  12. http://www.nimh.nih.gov/health/topics/bipolar-disorder/index.shtml#part_145402
  13. http://www.dbsalliance.org/pdfs/mythsfinal.pdf
  14. http://www.webmd.com/bipolar-disorder/features/8-myths-about-bipolar-disorder
  15. http://www.theguardian.com/commentisfree/2014/sep/23/bipolar-disorder-joy-10-things-you-should-never-say-to-someone-with-bipolar-disorder
  16. http://www.bipolar-lives.com/famous-bipolar-people.html
  17. http://www2.nami.org/Content/ContentGroups/Home4/Home_Page_Spotlights/Spotlight_1/True_or_False_The_Top_10_Myths_About_Bipolar_Disorder.htm
  18. http://www.dbsalliance.org/pdfs/mythsfinal.pdf
  19. http://www.theguardian.com/commentisfree/2014/sep/23/bipolar-disorder-joy-10-things-you-should-never-say-to-someone-with-bipolar-disorder
  20. http://www.dbsalliance.org/site/PageServer?pagename=education_bipolar_types
  21. http://www.helpguide.org/articles/bipolar-disorder/helping-a-loved-one-with-bipolar-disorder.htm
  22. http://www.helpguide.org/articles/bipolar-disorder/helping-a-loved-one-with-bipolar-disorder.htm
  23. http://www.helpguide.org/articles/bipolar-disorder/helping-a-loved-one-with-bipolar-disorder.htm
  24. http://www.webmd.com/bipolar-disorder/helping-loved-one-with-bipolar
  25. http://www.dbsalliance.org/site/PageServer?pagename=education_screeningcenter
  26. http://www.nimh.nih.gov/health/topics/bipolar-disorder/index.shtml#part_145404
  27. http://newsinhealth.nih.gov/issue/May2010/Feature1
  28. http://www.mayoclinic.org/diseases-conditions/mental-illness/in-depth/mental-health-providers/ART-20045530?p=1
  29. http://www.mayoclinic.org/diseases-conditions/mental-illness/in-depth/mental-health-providers/ART-20045530?p=1
  30. http://www.nimh.nih.gov/health/topics/bipolar-disorder/index.shtml#part_145406
  31. http://www.webmd.com/bipolar-disorder/helping-loved-one-with-bipolar
  32. http://www.helpguide.org/articles/bipolar-disorder/helping-a-loved-one-with-bipolar-disorder.htm
  33. http://www.theguardian.com/commentisfree/2014/sep/23/bipolar-disorder-joy-10-things-you-should-never-say-to-someone-with-bipolar-disorder
  34. http://www.helpguide.org/articles/bipolar-disorder/helping-a-loved-one-with-bipolar-disorder.htm
  35. http://newsinhealth.nih.gov/issue/May2010/Feature1
  36. http://www.webmd.com/bipolar-disorder/features/8-myths-about-bipolar-disorder?page=4
  37. http://www.webmd.com/bipolar-disorder/guide/bipolar-diet-foods-to-avoid
  38. http://www.webmd.com/bipolar-disorder/guide/bipolar-diet-foods-to-avoid?page=2
  39. http://www.webmd.com/bipolar-disorder/guide/bipolar-diet-foods-to-avoid?page=2
  40. http://www.webmd.com/bipolar-disorder/guide/bipolar-diet-foods-to-avoid?page=3
  41. http://europepmc.org/abstract/med/20051706
  42. http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0165032706004927
  43. http://www.dbsalliance.org/site/PageServer?pagename=peer_support_group_locator
  44. http://www.nami.org/Find-Support/NAMI-Programs
  45. https://caregiver.org/taking-care-you-self-care-family-caregivers
  46. http://www.nimh.nih.gov/health/topics/bipolar-disorder/index.shtml#part_145407
  47. http://www.helpguide.org/articles/bipolar-disorder/bipolar-disorder-signs-and-symptoms.htm

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