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Au quotidien, les gens ont des désaccords, sur des sujets profonds comme sur des sujets qui n'ont aucune importance. Parfois, vous savez qu'en disant ce que vous pensez, vous contrarierez quelqu'un. Néanmoins, vous avez le droit de faire part de vos opinions, même si vous savez que les autres ne seront pas d'accord avec vous. En choisissant bien vos mots, vous éviterez alors de les offenser sur le long terme.

Méthode 1
Méthode 1 sur 4:

Être honnête de façon générale

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  1. Avant d'être honnête quant à ce que vous ressentez, il est important que vous connaissiez le point de vue des autres sur le sujet. Cela vous permettra de témoigner de l'intérêt pour vos interlocuteurs et de tenir une conversation. Cela pourrait également vous donner l'occasion de parler en toute honnêteté. Vos interlocuteurs pourraient même vous demander, après vous avoir exposé leur point de vue, ce que vous pensez du sujet.
  2. L'un des plus surs moyens d'éviter de blesser les gens est d'imaginer ce qu'ils ressentiront en entendant vos affirmations. S'ils vous disaient la même chose, en seriez-vous blessé ? Entrainez-vous à imaginer les points de vue des autres et leurs réactions aux vôtres. Le fait que quelqu'un ait un point de vue différent du vôtre sur un sujet ne signifie pas qu'il ait tort.
  3. Soyez prudent avec votre honnêteté. Vous devrez présenter votre vérité tout en restant aimable. Pour cela, évitez les comportements qui laisseraient transparaitre votre désaccord de façon trop évidente  [1] , tels que lever les yeux au ciel ou se moquer des idées des autres.
    • Parfois, vous pourriez ne pas être conscient que le ton de votre voix véhicule votre désaccord. Et cela peut être difficile à modifier, car le ton est généralement un élément dont nous n'avons pas conscience. Essayez alors d'adopter un ton neutre afin de ne pas laisser votre voix trahir vos sentiments et vos émotions. Vous pensez peut-être que cela n'est pas entièrement honnête, mais une fois que vous partagerez vos opinions, il ne sera pas non plus nécessaire de préciser que vous n'êtes pas d'accord avec votre interlocuteur.
  4. Soyez poli dans vos réponses. Pour éviter de blesser quiconque, vous devrez toujours parler avec gentillesse. Les gestes de gentillesse, comme la politesse, auront un impact important et vous permettront de faire comprendre à l'autre personne que vous la respectez et valorisez ses opinions. Il ne s'agit en effet pas seulement de dire ce que vous pensez, mais également de valoriser les opinions des autres.
  5. Même lorsque vous savez que les faits vous donnent raison, vous montrerez ainsi aux autres que vous respectez leurs points de vue. S'ils ont l'esprit ouvert, les faits pourraient amener vos interlocuteurs à changer d'avis. S'ils n'ont pas l'esprit ouvert, ils ressentiront les faits comme des attaques personnelles. Ils ont le droit d'avoir tort. Laissez-les accepter la vérité à leur propre rythme et non au vôtre. Obliger les autres à voir les choses à votre façon est un moyen sûr de les contrarier.
    • Ne critiquez pas et ne condamnez pas  [2] . Cela peut sembler difficile, mais c'est pourtant très important. Présentez votre vérité sans pour autant rabaisser celle des autres. Les remarques comme « tu as tort sur ce point »,ou « je ne peux pas croire que tu penses cela » sont à éviter à tout prix. Préférez être d'accord avec votre interlocuteur lorsque ses points de vue sont en adéquation avec ses arguments (ex. : « je comprends ton raisonnement »). Présentez ensuite votre point de vue (ex. : « j'ai lu que... » ou « je crois que... »), afin qu'il ne soit pas directement mis en opposition avec celui de l'autre personne.
    • Évitez les hyperboles. Les choses sont très rarement toutes blanches ou toutes noires. Évitez alors les mots et les formules qui exagèrent la vérité. Votre objectif est d'être honnête et les hyperboles sont rarement honnêtes. Recourez alors à des faits et évitez de vous laisser dépasser par vos émotions.
  6. Gardez en tête qu'être honnête et avoir raison sont deux choses différentes. Vous pourriez tout à fait être honnête et avoir tort dans les faits en même temps. Vous pourriez également être honnête, avoir raison dans les faits et tout de même blesser votre interlocuteur. Restez humble dans votre point de vue. Écoutez les arguments des autres et résistez à l'envie d'essayer de les convertir à votre point de vue.
    • Valorisez votre propre point de vue  [3] . Vous avez le droit d'avoir votre point de vue et vos opinions. Même si vous choisissez de vous taire, souvenez-vous que votre point de vue est tout aussi valide que ceux des autres. Tout comme ils ont le droit de dire ce qu'ils ont en tête, vous en avez également le droit.
    • Tout comme vous avez le droit d'avoir votre propre opinion, les autres en ont également le droit. Même si cette opinion est fausse selon les faits ou est illogique au regard des propres croyances de vos interlocuteurs. Si vous présentez votre point de vue et que personne n'en tient compte, la discussion finira par blesser l'une des deux parties. Vos interlocuteurs ne sont peut-être simplement pas prêts à avoir cette discussion. Si ces gens ne sont pas d'accord avec vous, n'en faites pas un drame. Résistez à l'envie de vouloir les convaincre à tout prix.
    • S'il s'agit d'un sujet important, vous pourriez devoir les laisser faire leurs propres erreurs. Mais si ces gens appuient encore et encore sur le fait qu'ils ne sont pas d'accord avec vous, cela ne veut pas dire que vous ayez tort. Cela ne veut pas dire non plus que vous ne comptez pas pour ces gens. Cela veut simplement dire que leur point de vue diffère du vôtre.
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Méthode 2
Méthode 2 sur 4:

Exprimer une différence d'opinions

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  1. Parfois être honnête, c'est savoir se taire. Vous pourriez trouver que votre désir de paix (ex. : rester silencieux) est plus important que votre désir de dire ce que vous pensez  [4] .
    • Les gens se sentent souvent obligés de partager leurs opinions les plus marquées. Parfois, les gens agissent ainsi pour donner lieu à un débat ou pour amener quelqu'un à changer d'avis. Cela mène généralement à une confrontation et l'une des personnes est froissée.
  2. Engagez la conversation par une invitation sincère à présenter leurs opinions  [5] . Vos interlocuteurs pourraient alors vous présenter leur point de vue en long et en large ou vous dire qu'ils ne souhaitent pas aborder ce sujet. Prêtez attention à leurs réactions et à leurs paroles. Cela vous aidera à évaluer la façon dont votre opinion sera reçue.
    • Si une personne vous dit ne pas vouloir aborder ce sujet, respectez son souhait. Peut-être n'est-ce pas le bon moment ou le bon endroit. Essayez de revenir vers elle plus tard. Si elle vous repousse à nouveau, vous pourriez devoir présenter votre opinion même si cette personne ne veut pas l'entendre ou devoir éviter le sujet pour de bon.
  3. Identifiez la source de vos différences d'opinion  [6] . Essayez de comprendre sur quoi se base votre point de vue, puis essayez de comprendre sur quoi se base le point de vue de votre interlocuteur. Certains désaccords naissent dans nos croyances politiques, religieuses ou morales. En prenant conscience de ces bases, vous saurez respecter les opinions des autres et éviterez de les blesser.
  4. Soyez patient, aimable et attentif tout au long de son discours. Vous ferez ainsi preuve de respect et vous intéresserez véritablement à elle.
  5. Pour éviter de blesser votre interlocuteur, laissez entendre que vous envisagez qu'il ait raison et que vous ayez tort. Vous pourriez dire « je pensais que... » au lieu de « tu as tort ».
  6. Prêtez attention aux indices verbaux et corporels  [7] . Si la discussion commence à être tendue, mettez-y fin. Il y a de grandes chances que vous soyez sur le point de blesser votre interlocuteur, si cela n'est pas déjà fait. Faites-lui comprendre que vous le respectez et valorisez son point de vue.
    • Si vous avez, par accident, dit quelque chose qui a froissé votre interlocuteur, présentez-lui vos excuses  [8] . Les excuses sont le signe que vous respectez l'autre partie. Excusez-vous le plus tôt possible afin de pouvoir passer rapidement à autre chose. Si vous attendez trop longtemps pour présenter vos excuses, elles pourraient ne pas être acceptées aussi vite.
    • Ne vous excusez pas sans raison. En disant « je suis désolé » trop souvent et en particulier lorsque vous n'avez rien fait de mal, vos excuses perdront de leur valeur  [9] . L'objectif est d'identifier les situations où vous avez mal agi et de présenter, dans ces cas, des excuses sincères.
  7. Cela vous donnera l'occasion de mettre un terme à la discussion sur une note positive. Assurez-vous de préciser que vous comprenez son opinion et espérez qu'il comprendra également la vôtre.
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Méthode 3
Méthode 3 sur 4:

Dire non à une invitation

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  1. Évitez de répondre immédiatement à une requête que vous souhaitez rejeter. En refusant trop rapidement, vous n'aurez pas le temps de formuler une excuse polie. Vous pourriez alors vous contenter d'un simple « laisse-moi jeter un œil à mon agenda et je te rappelle. » Vous aurez ainsi le temps de formuler une réponse acceptable.
  2. Avec un peu de chance, ce sera le cas. Vous pourrez alors vous servir de cette excuse honnête pour refuser l'invitation. Si cette autre obligation est la seule raison de votre refus, dites-le, afin que la personne puisse réitérer son invitation à la prochaine occasion  [10] .
    • Si la personne est tenace, elle pourrait vous demander quand vous serez libre. Vous devrez alors vous préparer à lui répondre de façon plus directe. Alors lorsque vous jetez un œil à votre agenda, prenez quelques minutes supplémentaires pour imaginer une réponse négative, mais aimable au cas où la personne vous demanderait quand vous êtes libre.
  3. Ce serait un peu comme dire à un manipulateur que vous êtes libre pour tout ce qu'il pourrait vous demander. Certaines personnes vous demanderont même quand vous êtes libre avant même de vous proposer quelque chose. Il vous sera alors difficile de rejeter leur requête poliment. Vous devrez alors formuler un refus aimable, sans même prétendre jeter un œil à votre agenda  [11] .
    • Si quelqu'un commence à vous demander quand vous seriez libre, vous pourriez simplement répondre « je ne sais pas, pourquoi ? » et rester poli. Il serait même préférable de répondre de cette façon même si vous avez l'intention d'accepter l'invitation de cette personne.
  4. Si vous savez que vous voulez décliner l'invitation sans même regarder si vous êtes libre, vous avez probablement une bonne raison pour cela. S'agit-il d'une activité que vous n'aimez pas ? Prévoyez-vous de vous rendre à cet évènement avec quelqu'un d'autre ? Songez aux raisons pour lesquelles vous voulez décliner l'invitation qui sont en rapport avec la requête elle-même et non avec la personne qui vous invite.
  5. Une fois que vous saurez exactement pourquoi vous ne souhaitez pas accepter l'invitation, vous pourrez réfléchir à la façon dont vous réagiriez si le contexte était différent. Par exemple, s'il s'agissait d'une autre activité ou si la rémunération était plus importante. Gardez ces éléments en tête au cas où la personne vous demande de justifier votre refus.
    • Soyez prudent quant aux raisons pour lesquelles vous refusez une invitation  [12] . Si la réponse exacte était blessante, préférez répondre de façon vague. Si nécessaire, vous pourriez même dire « je n'ai pas envie d'en parler. »
  6. Vous avez peut-être déjà fait votre choix, mais pour être poli, vous devrez décliner l'invitation et non laisser planer le doute. En ignorant la requête, vous risqueriez de blesser la personne. Si vous ne répondez pas, celle-ci pensera que vous n'avez aucune considération pour elle. Pour cela, répondez promptement à la requête. Mettez l'accent sur les raisons non personnelles pour lesquelles vous devez décliner l'invitation et évitez de dénigrer l'offre ou la personne à son origine.
  7. Reconnaissez votre chance de voir votre valeur reconnue par cette personne. Elle pourrait ainsi être déçue, mais ne sera pas blessée. Soyez poli et déclinez ainsi la requête sans froisser personne.
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Méthode 4
Méthode 4 sur 4:

Évaluer l'apparence de quelqu'un

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  1. Souriez de façon sincère pour témoigner de votre appréciation  [13] . Si quelqu'un vous demande votre opinion, c'est que cette personne vous reconnait de la valeur. En pensant à cela, souriez en toute sincérité. Votre commentaire, même négatif, ne sera alors pas perçu comme une attaque personnelle.
  2. Vous pourrez ainsi comprendre son point de vue. Cela vous permettra également de gagner un temps précieux pour formuler poliment votre remarque, mais également de comprendre à quel point cette personne aime ou non cette tenue ou ce style. Elle pourrait alors vous faire part de ses propres réserves.
  3. Partez du principe que la personne qui porte ces vêtements est belle. La tenue ou le style cache simplement sa beauté. Critiquez la tenue ou le style, sans mentionner les défauts physiques de la personne.
    • Si vous le pouvez, appuyez-vous sur des standards mutuellement acceptés pour appuyer votre opinion  [14] . Par exemple, si une nouvelle coupe de cheveux, un tatouage ou un vernis à ongles pouvait attirer des problèmes à votre ami dans un cadre professionnel, appuyez-vous sur les codes vestimentaires professionnels. Pour expliquer qu'un vêtement serait plus flatteur s'il était mieux coupé, appuyez-vous sur les standards de qualité.
  4. Évitez de donner raison à une personne qui fait des commentaires négatifs quant à son image corporelle  [15] . Alors que vous faites part d'une opinion négative sur un vêtement ou une tenue, vous risquerez d'amener la personne à se rabaisser (ex. : « je suis trop grosse pour porter cette tenue »). N'acquiescez pas. Même si vous pensez que cette remarque est justifiée, certaines choses doivent être tues. Soyez honnête avec vous-même : vous ne cherchez pas à blesser cette personne !
    • Dans ce genre de situations, faites immédiatement connaitre votre désaccord avec la remarque négative : « tu n'es pas grosse, cette robe ne met simplement pas ta beauté en valeur. »
    • Malheureusement, si vous ne prenez pas la peine de faire connaitre votre désaccord avec une remarque négative, votre interlocuteur pensera que vous êtes d'accord avec lui. Pour cela, dites rapidement que vous n'êtes pas d'accord lorsque cela est nécessaire.
  5. Vous pourrez ainsi être productif de deux façons. Premièrement, vous présenterez des solutions de rechange à la personne et deuxièmement, vous vous donnerez l'occasion de lui faire une myriade de compliments. Votre interlocuteur comprendra ainsi que vous le valorisez, malgré l'opinion négative dont vous lui avez fait part.
    • À ce moment-là, n'oubliez pas de faire référence à ses atouts physiques. Si vous avez évité de mentionner ses défauts physiques à l'étape précédente, prenez maintenant le temps de souligner les caractéristiques positives de la personne.
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Références

  1. https://www.psychologytoday.com/blog/subliminal/201205/how-we-communicate-through-body-language
  2. Carnegie, D, (1936), "How to Win Friends and Influence People", ISBN 1439167346
  3. Rosenberg, M., (1986), "Conceiving the Self", ISBN 0898749611
  4. Carnegie, D, (1936), "How to Win Friends and Influence People", ISBN 1439167346
  5. Carnegie, D, (1936), "How to Win Friends and Influence People", ISBN 1439167346
  6. http://philosophy.lander.edu/logic/diagram.html
  7. http://www.entrepreneur.com/article/201202
  8. Carnegie, D, (1936), "How to Win Friends and Influence People", ISBN 1439167346
  9. http://excelle.monster.com/news/articles/4791-why-over-apologizing-is-a-bad-thing

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