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Une toux chronique est avant tout une réaction de défense de l'organisme. À cet égard, la cause sous-jacente doit être identifiée pour être traitée. Cependant, lorsque la toux devient une véritable gêne au quotidien, vous pouvez la soulager par différents moyens.

Partie 1
Partie 1 sur 4:

Recourir à des remèdes naturels ou à l'automédication

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  1. Hydratez-vous . Même si vous êtes en parfaite santé, il est important de boire suffisamment d'eau, en moyenne un à deux litres par jour  [1] . La quantité conseillée dépend de nombreux facteurs, parmi lesquels le sexe, le poids ou encore l'activité physique  [2] . Boire est aussi une solution simple pour soulager la toux. Lorsque celle-ci est sèche, l'eau tiède apaise les brulures de la gorge. En cas de toux grasse, l'apport de liquide fluidifie le mucus et facilite son évacuation. Privilégiez les boissons chaudes telles que les tisanes et les bouillons. Le vinaigre de cidre de pomme additionné de miel est également une recette que vous pouvez essayer  [3] .
    • Sirotez vos boissons tout au long de la journée plutôt que d'en boire un grand verre en une fois. Gardez toujours une bouteille d'eau à portée de main. Vous serez ainsi tenté(e) de boire plus régulièrement et cela vous aidera à prévenir une quinte de toux.
    • Les boissons chaudes sont plus efficaces contre la toux, notamment si vous souffrez de congestion nasale ou bronchique. N'hésitez pas à préparer des infusions à base de plantes aux vertus antitussives  [4] ou des bouillons sans sel. De l'eau chaude sucrée au miel peut également suffire.
  2. La position allongée exacerbe le réflexe de la toux, car elle bloque l'évacuation des mucosités et augmente l'irritation de la gorge. Si vous souffrez de remontées acides ou d'allergie, la toux peut s'intensifier la nuit et perturber votre sommeil. Pour limiter les quintes nocturnes, surélevez votre tête jusqu'à être en position semi-assise en empilant au moins deux oreillers. Assurez-vous également que l'air de la pièce est de bonne qualité  [5] .
    • Vous pouvez investir dans un oreiller pyramidal en cas de toux nocturne chronique. Sa forme triangulaire vous permet de dormir dans une position confortable tout en soutenant la tête et les cervicales.
  3. Elles sont en vente libre en pharmacie ou dans les magasins spécialisés dans la médecine douce. Sucer une pastille ou un bonbon dur stimule le réflexe salivaire, soulage les irritations de la gorge et diminue ainsi la toux. Notez cependant que les pastilles réputées antitussives sont parfois dépourvues de toute efficacité thérapeutique, car elles ne contiennent aucun principe actif. Si vous optez pour des bonbons, privilégiez les formules sans sucres et contenant des ingrédients naturels connus pour leurs propriétés apaisantes. Par exemple, le miel, la menthe, la réglisse, le thym ou le citron sont recommandés  [6] .
    • Les pastilles contre la toux peuvent contenir des actifs médicamenteux. Veillez à vérifier leur composition au préalable et à respecter la posologie.
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    Buvez du bouillon. Ce remède de grand-mère se révèle toujours efficace, notamment en cas de toux provoquée par une congestion nasale. La vapeur du bouillon chaud libère les voies respiratoires encombrées et soulage ainsi la toux chronique. En outre, les protéines, vitamines et minéraux contenus dans le breuvage contribuent à fortifier le système immunitaire  [7] . Achetez un bouillon prêt à consommer ou préparez-le vous-même  [8] . Cette deuxième option est d'ailleurs préférable, car vous pouvez contrôler la teneur en sel et autres additifs.
    • Selon votre régime alimentaire, vous pouvez préparer un bouillon végétarien ou végan.
  5. La vapeur d'eau liquéfie le mucus et hydrate les muqueuses. De ce fait, en inspirer soulage les voies respiratoires irritées et les désencombre. Il vous suffit de prendre une douche bien chaude et de respirer à pleins poumons la vapeur générée. Maximisez les bienfaits de l'inhalation grâce aux huiles essentielles. Pour cela, versez de l'eau bouillante dans un large bol et ajoutez quelques gouttes d'huile essentielle de menthe ou d'eucalyptus  [9] . Penchez-vous au-dessus du bol et couvrez votre tête avec une serviette pour emprisonner la vapeur chargée en principes actifs. Respirez lentement par le nez pendant une dizaine de minutes.
    • L'inhalation est idéale pour soulager la grippe ou le rhume, car elle décongestionne les voies respiratoires.
    • Si l'air de votre maison est sec, notamment en hiver, installez un humidificateur  [10] .
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    Essayez les techniques de kinésithérapie respiratoire. La percussion thoracique inclut plusieurs techniques, dont celle du clapping ou du drainage nasal. Le principe est de frapper rapidement avec la paume le thorax et le dos au niveau des poumons. Les sécrétions qui les encombrent sont ainsi mécaniquement évacuées. Notez que ce sont des techniques professionnelles  [11] . Il est donc nécessaire de vous former au préalable auprès d'un médecin ou d'un kinésithérapeute.
    • Vous pouvez demander à un proche de réaliser la percussion sur vous ou opter pour un vibreur pulmonaire mécanique.
  7. Ses nombreuses vertus pour la santé ne sont plus à démontrer. Prenez une à deux cuillères à café de miel de Manuka ou de miel de thym pour lutter contre les maux de l'hiver et limiter la toux  [12] . Vous pouvez associer le miel à d'autres ingrédients naturels pour décupler ses effets. Par exemple, faites macérer quelques clous de girofle dans un pot de miel et utilisez-le en prévention d'une quinte de toux  [13] . Le miel peut être consommé à partir d'un an. Avant cet âge, il y a un fort risque de botulisme  [14] .
    • La relative viscosité du miel couplée à ses propriétés chimiques vous aideront à soulager les brulures de la gorge et à arrêter la toux. Il est donc préférable de consommer le miel pur et de l'avaler lentement.
    • Si vous avez des difficultés à déglutir, vous pouvez diluer le miel dans de l'eau chaude, du jus de citron ou une tisane. Prenez votre boisson avant de vous coucher.
  8. Tousser irrite la gorge, ce qui stimule en retour le réflexe de la toux. Pour briser ce cercle vicieux, soulagez les maux de gorge. Le paracétamol est un antalgique à large spectre, qui calmera les désagréments liés à la toux comme les douleurs thoraciques, les maux de gorge, les céphalées  [15] . Les antiinflammatoires non stéroïdiens (AINS) comme l'ibuprofène et le kétoprofène sont plus efficaces. Ils combinent un effet antalgique et contribuent à soigner l'inflammation des muqueuses. Cependant, leurs effets secondaires peuvent être sévères et la plupart des AINS sont soumis à prescription médicale  [16] .
    • Quel que soit le médicament, respectez-en la posologie. Si les douleurs persistent au bout de quelques jours, consultez votre médecin.
    • Les sirops et autres traitements contre la toux peuvent contenir des substances anesthésiantes ou antalgiques. Veillez à ne pas cumuler les médicaments, au risque de provoquer une overdose.
  9. Il existe plusieurs catégories de médicaments contre la toux. Globalement, ceux préconisés contre la toux sèche suppriment le réflexe de la toux tandis que ceux utilisés contre la toux grasse sont des fluidifiants bronchiques et des expectorants  [17] . Certains médicaments combinent les deux propriétés, mais leur efficacité est sujette à caution. Étant donné la variété des principes actifs, demandez conseil à votre pharmacien.
    • En cas de toux sèche ou d'irritation, vous pouvez prendre un traitement homéopathique ou un antitussif à base d'hélicidine. Les antitussifs antihistaminiques comme l'oxomémazine sont plus puissants, mais ils comportent un fort risque de somnolence. Il faut donc les prendre de préférence avant de se coucher. Les antitussifs opiacés comme la codéine sont parmi les plus efficaces, mais sont soumis à prescription médicale.
    • Les fluidifiants bronchiques comme la guaïfénésine sont des mucolytiques. Ils diminuent la viscosité du mucus et en facilitent l'évacuation. Les expectorants augmentent donc la toux productive.
    • Avant de prendre un médicament, assurez-vous de ne pas être allergique à l'un de ses actifs. En outre, si vous suivez un traitement médicamenteux, ne prenez pas de nouveau produit sans avis de votre médecin.
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Partie 2
Partie 2 sur 4:

Consulter un médecin

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  1. Il peut s'agir d'un symptôme d'un trouble sous-jacent qui n'a pas encore été détecté. Par exemple, la toux peut être la conséquence d'une allergie, d'une bronchopneumopathie ou d'un reflux gastro-œsophagien  [18] . Si la toux persiste plus de trois semaines, prenez rendez-vous avec votre médecin.
  2. Au cours de la consultation, vous serez questionné(e) sur vos antécédents médicaux, la présence d'autres symptômes ou vos habitudes de vie. Vos réponses aideront le médecin à poser un premier diagnostic. Celui-ci sera affiné par une auscultation pendant laquelle vous devrez tousser suffisamment fort  [19] [20] .
    • Des examens complémentaires peuvent être nécessaires. Par exemple, une radiographie du thorax ou des tests cutanés peuvent confirmer ou infirmer un diagnostic.
  3. La toux dite iatrogène ou médicamenteuse est un effet secondaire d'un médicament. Par exemple, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine (ECA) contre l'hypertension, les bêtabloquants, les contraceptifs ou même l'aspirine peuvent déclencher une toux sèche chronique  [21] . Dans ce cas, celle-ci peut se développer quelques jours ou mois après le début du traitement. Cessez-le pendant quelques jours pour vérifier qu'il s'agit bien de la cause de la toux.
    • En cas de toux iatrogène, votre médecin réduira la dose prescrite ou vous proposera un traitement alternatif.
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    La toux peut être la conséquence d'une allergie. Le pollen, les acariens, les poils d'animaux, les moisissures ou même certaines substances alimentaires peuvent entrainer une toux allergique. Généralement sèche, elle s'accompagne souvent d'autres symptômes comme le larmoiement, un écoulement nasal, des éternuements ou encore des démangeaisons au niveau de la gorge. La toux dure alors tant que vous êtes exposé(e) à l'allergène  [22] .
    • Pour confirmer la toux allergique, des tests cutanés ou sanguins peuvent être réalisés.
    • La toux allergique se soigne en contrôlant l'intolérance sous-jacente. Limitez ou évitez l'exposition à l'allergène en question. La prise de médicaments antihistaminiques est également une option, surtout si l'allergie est sévère.
  5. En l'absence d'autres symptômes, l'examen clinique peut être insuffisant pour déterminer la cause de la toux. Le médecin vous prescrira alors un traitement contre la toux s'il n'y a pas de suspicion d'une maladie sous-jacente. Cependant, si la toux persiste malgré les recommandations médicales, des tests plus poussés, voire invasifs, peuvent être nécessaires.
    • Une radiographie du thorax peut aider à déceler une infection respiratoire ou pulmonaire. Elle peut aussi révéler la présence d'un corps étranger inhalé. Il s'agit d'un examen rapide, indolore et non invasif.
    • En cas de suspicion d'un trouble pulmonaire comme l'asthme ou une pneumopathie, votre médecin peut vous faire passer des épreuves fonctionnelles respiratoires. La technique de la spirométrie permet d'évaluer un ensemble de facteurs tels que la quantité d'air retenue dans les poumons ou encore la vitesse d'expiration  [23] .
    • Si aucun test n'est concluant, un examen comme une laryngoscopie peut être demandé par le médecin en dernier recours. Il s'agit d'un test invasif, puisqu'il consiste à introduire une caméra dans les voies respiratoires. L'examen n'est pas douloureux, mais le patient peut ressentir de l'inconfort durant l'opération et des effets secondaires mineurs dans les heures qui suivent.
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Partie 3
Partie 3 sur 4:

Traiter les causes de la toux

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  1. Ces dernières peuvent être à l'origine d'une toux sèche, mais celle-ci est alors un réflexe de défense de l'organisme qui devrait disparaitre avec l'infection. Ainsi, traiter la maladie vous permettra de vous débarrasser de la toux qui l'accompagne. Si votre médecin vous prescrit un antibiotique, suivez le traitement tel que préconisé pour limiter le risque d'une nouvelle infection.
    • Si la toux persiste après l'arrêt du traitement, consultez votre médecin.
  2. Les mucosités qui se propagent depuis le nez vers les voies respiratoires supérieures produisent une toux grasse. En les empêchant de migrer, vous réduisez la fréquence et l'intensité des quintes. L'utilisation d'un spray nasal hydrate les sinus, fluidifie le mucus ou réduit l'inflammation des muqueuses  [24] . Vous pouvez aussi nettoyer votre nez avec une solution saline neutre.
    • Respectez les précautions d'utilisation du spray nasal. Insérez la buse dans la narine et dirigez-la à l'opposé de votre cloison nasale. Pulvérisez le produit une à deux fois dans chaque narine. Désinfectez la buse après chaque utilisation. Répétez l'opération deux à trois fois par jour au maximum, au risque de créer un effet d'accoutumance et de développer des effets secondaires  [25] .
    • Certains produits contiennent des substances médicamenteuses. Assurez-vous qu'elles n'interfèrent pas avec un traitement en cours. En cas de doute, demandez conseil à votre pharmacien.
  3. En cas de toux allergique, évitez tout contact avec l'allergène autant que possible. Les antihistaminiques sont les médicaments les plus efficaces contre les allergies. Un antihistaminique sans effet sédatif peut aider à réduire l'écoulement nasal, les éternuements et les picotements des muqueuses. Les produits contenant de la loratadine ou de la cétirizine sont en vente libre  [26] . Une prise par jour suffit, ce qui limite les effets secondaires. D'autres antihistaminiques à base de fexofénadine  [27] ou de lévocétirizine  [28] peuvent vous être prescrits par votre médecin en cas d'allergie plus sévère.
    • Les nouvelles formules d'antihistaminiques ont des effets sédatifs plus limités et sont disponibles en vente libre. Pour autant, ne prolongez pas l'automédication au-delà de quelques jours sans avis médical.
    • Pour prévenir ou limiter les effets et la durée d'une rhinite allergique, veillez à maintenir une bonne hygiène nasale . Pensez à aérer et à purifier l'air de votre intérieur pour le débarrasser des allergènes potentiels.
  4. La toux chronique en est parfois une manifestation  [29] . Si vous souffrez de remontées acides, adoptez une bonne hygiène alimentaire, prenez des antiacides et évitez la position allongée.
    • La consommation d'alcool et les repas copieux favorisent les remontées acides. En outre, certains aliments sont particulièrement irritants. À cet égard, évitez le café, le thé, les boissons gazeuses, le chocolat, les agrumes, l'ail, l'ognon, la menthe et les épices fortes.
    • Fractionnez vos repas afin de limiter la prise alimentaire. Privilégiez les diners légers.
    • Il existe de nombreux médicaments qui aident à lutter contre le reflux gastrique. Les antiacides à action locale diminuent ou neutralisent l'acidité du suc gastrique et sont à prendre au moment du reflux. Ils contiennent parfois des alginates, lesquels forment un gel visqueux dans l'estomac qui bloque la remontée du suc. Certains antiacides sont associés aux pansements digestifs qui protègent l'œsophage lors des remontées acides. Les antiacides sont en vente libre, mais demandez conseil à votre pharmacien  [30] .
    • Le reflux gastro-œsophagien peut se produire occasionnellement après un repas copieux et/ou riche en aliments irritants. Un traitement local de courte durée peut alors être suffisant. En revanche, si vous souffrez de remontées acides à chaque prise alimentaire, consultez votre médecin.
  5. Cette affection respiratoire est liée à une inflammation permanente des bronches. Leur paroi est particulièrement sensible et toute perturbation entraine des difficultés respiratoires et une surproduction de mucus  [31] . Pour soulager une toux asthmatique, adoptez des mesures pour contrôler l'affection sous-jacente. Limitez votre exposition aux polluants de l'air et suivez un traitement de fond contre l'asthme  [32] . Les corticoïdes sous forme inhalée peuvent aider à prévenir ou limiter une crise. Les bronchodilatateurs, également administrés sous forme inhalée, constituent un traitement de fond afin de maintenir l'ouverture des bronches. Il est important de manipuler correctement l'inhalateur pour maximiser l'efficacité du traitement.
    • Les médicaments contre l'asthme ne sont disponibles que sur ordonnance. Demandez conseil à votre médecin.
  6. Cette maladie est une forme grave de bronchite qui se développe sur plusieurs années. Elle touche plus particulièrement les fumeurs. La BPCO se manifeste par des difficultés à respirer, une toux chronique et des crachats  [33] . Il n'existe pas de traitement pour guérir la BPCO. Ceci dit, la prise de bronchodilatateurs sous forme inhalée peut faciliter la respiration et réduire les symptômes. Sachez que le maniement du dispositif d'inhalation est essentiel dans l'efficacité du traitement  [34] . N'hésitez pas à demander conseil à votre médecin ou pharmacien en cas de doute  [35] .
    • Certains produits d'inhalation contiennent à la fois un composé stéroïdien et un bronchodilatateur. Ils sont utilisés en traitement de fond contre l'asthme et la BPCO  [36] .
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Partie 4
Partie 4 sur 4:

Changer ses habitudes de vie

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  1. Arrêtez de fumer . Le tabagisme est une cause fréquente de troubles respiratoires et pulmonaires plus ou moins graves. L'asthme, la bronchopneumopathie, l'emphysème pulmonaire, le cancer des voies respiratoires sont autant de pathologies qui peuvent être une conséquence directe du tabagisme  [37] . En outre, les composants de la cigarette sont extrêmement irritants pour les voies respiratoires, ce qui aggrave d'autant la toux et les autres symptômes.
    • Arrêter de fumer est une décision importante, d'autant que l'addiction est difficile à gérer seul(e). N'hésitez pas à demander de l'aide à votre pharmacien ou votre médecin.
    • Vous pouvez rejoindre un groupe de soutien et ainsi bénéficier de l'expérience d'autres fumeurs en phase de transition ou d'anciens fumeurs.
    • Faites part de votre décision à votre entourage. Votre famille et vos amis vous apporteront le soutien nécessaire dans votre démarche.
  2. Rien n'est plus efficace que de se laver les mains à l'eau claire et au savon pour les débarrasser des germes, microbes et autres saletés. Évitez également le contact physique ou le partage de nourriture avec des personnes atteintes de pneumopathie virale ou de bronchite.
    • Lors de la saison hivernale, de nombreux virus et microbes, tels que ceux de la grippe ou du rhume, circulent. Il est donc conseillé de se laver les mains plus fréquemment durant les pics de contagion.
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    Renforcez vos défenses immunitaires grâce aux vitamines et minéraux. La vitamine C est connue pour son rôle dans le maintien et la stimulation des cellules immunitaires  [38] . Elle a aussi des propriétés antihistaminiques, ce qui permet de lutter contre les allergies  [39] . La vitamine D joue également un rôle dans le système de défense de l'organisme, même si elle est davantage connue pour son importance dans la structure osseuse  [40] . Le zinc est un micronutriment essentiel au fonctionnement des cellules immunitaires et possède également une action antivirale  [41] . La nourriture est une source importante voire essentielle de ces vitamines et nutriments.
    • Outre les agrumes comme l'orange ou le pamplemousse, le cassis, le poivron rouge, le kiwi, la fraise, le brocoli, l'ananas, le chou sont d'excellentes sources de vitamine C  [42] [43] . Assurez-vous cependant que ces aliments sont compatibles avec votre santé. Par exemple, le citron est à éviter en cas de remontées acides.
    • La vitamine D est synthétisée par l'organisme sous l'effet des rayons UV. Pour ce qui est de l'alimentation, les poissons comme le maquereau, le saumon, le thon ou la truite, les champignons, le jaune d'œuf, les céréales et les produits laitiers constituent des sources de vitamine D  [44] .
    • Le zinc est présent dans les huitres, la volaille, la viande rouge et les légumineuses  [45] . Certains laits végétaux et produits transformés sont enrichis en nutriments, mais vérifiez leur composition avant de les consommer.
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    Éliminez les allergènes autant que possible. Si vous soupçonnez une allergie alimentaire, bannissez le produit en question de votre régime pendant un mois. Si vous constatez une disparition de vos symptômes, il est préférable d'éviter les produits contenant la substance allergène  [46] . Pour éviter toute carence, consultez votre médecin ou un nutritionniste afin de trouver une alternative.
    • Les aliments les plus souvent impliqués dans les allergies sont les arachides, les noix, le lait de vache, les œufs, les poissons, les fruits de mer, le crabe et les crevettes, certaines céréales comme le blé ou le soja.
    • Certains additifs alimentaires comme les alternatives au sucre, les colorants, les épaississants et autres conservateurs peuvent entrainer des allergies.
    • En cas de doute sur une allergie alimentaire, consultez votre médecin.
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    Protégez votre santé intestinale. La muqueuse qui tapisse l'intestin joue un rôle crucial dans l'élimination des substances toxiques et l'absorption des nutriments. Depuis quelques années, il est question du syndrome de l'intestin perméable. Cet état pathologique est caractérisé par une défaillance de la filtration du contenu de l'intestin  [47] . Si certaines personnes remettent en cause l'existence même de ce syndrome  [48] , il est néanmoins irréfutable que la santé intestinale est essentielle au bon fonctionnement de l'organisme.
    • Soutenez votre flore intestinale en consommant des probiotiques tels que ceux contenus dans les produits fermentés comme le yaourt ou le kéfir  [49] .
    • Les acides gras comme les omégas-3 favorisent également le maintien de la flore intestinale  [50] . Les principales sources d'omégas-3 sont les poissons gras, les noix, les graines et les huiles issues des graines.
    • Mangez davantage de fibres en privilégiant la consommation de fruits frais, de légumes et de graines entières.
    • La glutamine, un acide aminé impliqué dans l'intégrité de la paroi intestinale, peut aussi être prise en complément alimentaire. Ceci dit, sachez que l'organisme est capable de la synthétiser à partir de l'alimentation générale  [51] .
  6. Ce sont des concentrés de vitamines, minéraux et fibres. Consommer un ou deux fruits par jour vous aidera à couvrir une bonne partie de vos besoins journaliers. Choisissez de préférence des produits issus d'une agriculture biologique et locale. Chaque fruit a ses propres qualités, mais aussi ses limites de consommation. Notez en effet que le fructose, qui est la principale forme de sucre contenue dans les fruits, peut être irritant pour l'intestin  [52] .
    • Si vous n'avez pas l'habitude de consommer des fruits frais, commencez par les incorporer dans votre petit-déjeuner. Quelques morceaux de pomme dans un yaourt, des fruits rouges dans un bol de céréales complètes ou encore une banane en smoothie sont autant de façons d'équilibrer votre repas.
    • Les légumes, les céréales complètes et les légumineuses sont des sources intéressantes de fibres, nécessaires au maintien de votre flore intestinale.
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